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Savez-vous vraiment tout sur Halloween?

De sa véritable origine aux rites les plus étranges en passant par la signification des couleurs, voici quelques curiosités sur la fête que tout le monde ne connaît pas

provided by Mondadori

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CULTURE, LOISIRS & TENDANCES – 18 OCTOBRE 2016

Frissons, terreur, effroi et… un jackpot financier. Dans de nombreux pays, Halloween est devenue une fête qui n’est détrônée que par Noël en termes d’impact culturel et de bénéfices économiques. Elle s’est propagée un peu partout au cours de ces vingt dernières années et s’est immiscée dans les plus diverses traditions locales. Regardons d’un peu plus près certains aspects sans doute méconnus de la fête du « bonbon ou bâton ».

“La sorcière est une des principales actrices de la fête. La meilleure façon d’en apercevoir une la nuit d’Halloween serait dit-on de porter des vêtements à l’envers et de marcher à reculons.”

Une fête italienne

Halloween n’a pas été inventée par les Américains, mais par la Rome antique, qui s’inspira du Samain celte, la fête « de fin d’année » célébrant le 31 octobre le passage de la saison claire à la saison sombre. Les Romains en firent la fête des morts. Vint ensuite le pape Boniface IV qui christianisa la date en la reliant au jour de tous les Saints, au VIIe siècle. La fête ne s’enracina aux États-Unis que dans la deuxième moitié du XIXe siècle avec les vagues d’immigrés irlandais qui importèrent leurs traditions et l’installèrent comme une fête laïque.

Le chiffre d’affaires

Halloween génère une économie de grande envergure, notamment aux États-Unis : des statistiques récentes mentionnent que les Américains sont quelque 160 millions à fêter cet événement, chacun dépensant en moyenne entre 75 et 80 dollars en costumes, citrouilles, sucreries et accessoires divers. Au total, on parle d’un chiffre d’affaires qui peut dépasser les 7 milliards de dollars. Halloween est en passe de devenir un business toujours plus important dans d’autres pays aussi, dans une moindre mesure toutefois : elle est en croissance surtout en Grande Bretagne où l’on dépense plus de 450 millions de livres sterling par an, et en Allemagne, avec une dépense de 200 millions d’euros.

Le choix de la couleur orange

Ce n’est pas uniquement la couleur de la citrouille car cette couleur évoque traditionnellement le concept de force : outre la célébration de l’automne, la couleur symbole de la fête rappelle aussi la qualité de l’énergie vitale. Et en ce qui concerne le noir, il a pour fonction de relier intuitivement le monde de la nuit et celui des forces obscures. Deux couleurs en oxymore, pour une fête qui affronte la mort en lui opposant la puissance de la vie.

Jack-la-lanterne

La citrouille au visage sculpté et éclairé d’une bougie provient d’une légende irlandaise : elle s’inspire du légume (en réalité, il s’agissait d’un navet) qui fut utilisé comme porte lanterne par Stingy Jack, un maréchal-ferrant ivrogne condamné à errer entre l’Enfer et le Paradis après avoir pactisé avec le diable.

La peau de la vie

Il existe aux États-Unis une tradition d’Halloween peu connue ailleurs. Il s’agit de peler une pomme avec un couteau pour savoir la durée de notre vie : celui qui parvient à l’éplucher sans la casser aura la garantie d’une longue vie.

Les Âmes Affamées

À Hong Kong la fête d’Halloween est très similaire à celle des Américains, avec toutefois quelques différences. Il s’agit de la fête des Âmes Affamées, avec pour rite principal d’allumer des feux de joie pendant lesquels on offre de la nourriture aux fantômes, pour assouvir leur faim et éviter qu’ils ne tournent leurs appétits sur les vivants.

Les sorcières de Salem

Salem est une bourgade du Massachusetts traditionnellement liée aux sorcières, et elle est à ce titre surnommée la « capitale d’Halloween ». On raconte que c’est ici que les sorcières se réunissaient le 31 octobre pour accomplir leurs rites : voilà pourquoi la sorcière est une des principales actrices de la fête. La meilleure façon d’en apercevoir une la nuit d’Halloween serait dit-on de porter des vêtements à l’envers et de marcher à reculons.

13 sucreries

Pour respecter la tradition à la lettre, celle transmise depuis la nuit du Samain des Celtes jusqu’aux usages actuels, le rite du « bonbon ou bâton » doit être effectué 13 fois, en frappant à 13 portes distinctes et en prononçant la phrase fatidique 13 fois. Une autre curiosité : le 2 novembre, jour des Défunts, la tradition chrétienne prévoyait que la nourriture collectée soit destinée aux mendiants, qui remerciaient alors par leurs prières pour les défunts.

La peur d’Halloween

Halloween est désormais si répandue dans notre culture qu’elle a généré une phobie en miroir, scientifiquement diagnostiquée : la samhainophobie. Il s’agit d’une peur irrationnelle de cet événement, assimilable à la peur des araignées (arachnophobie) et à la peur des cimetières (coïmétrophobie). Elle est associée à la peur des fantômes (phasmophobie), des sorcières (wiccaphobie) et de la nuit (nyctophobie).

Credits photo: OLYCOM/MONDADORI PORTFOLIO

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