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TOUT SAVOIR SUR HALLOWEN   Leave a comment

Savez-vous vraiment tout sur Halloween?

De sa véritable origine aux rites les plus étranges en passant par la signification des couleurs, voici quelques curiosités sur la fête que tout le monde ne connaît pas

provided by Mondadori

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CULTURE, LOISIRS & TENDANCES – 18 OCTOBRE 2016

Frissons, terreur, effroi et… un jackpot financier. Dans de nombreux pays, Halloween est devenue une fête qui n’est détrônée que par Noël en termes d’impact culturel et de bénéfices économiques. Elle s’est propagée un peu partout au cours de ces vingt dernières années et s’est immiscée dans les plus diverses traditions locales. Regardons d’un peu plus près certains aspects sans doute méconnus de la fête du « bonbon ou bâton ».

“La sorcière est une des principales actrices de la fête. La meilleure façon d’en apercevoir une la nuit d’Halloween serait dit-on de porter des vêtements à l’envers et de marcher à reculons.”

Une fête italienne

Halloween n’a pas été inventée par les Américains, mais par la Rome antique, qui s’inspira du Samain celte, la fête « de fin d’année » célébrant le 31 octobre le passage de la saison claire à la saison sombre. Les Romains en firent la fête des morts. Vint ensuite le pape Boniface IV qui christianisa la date en la reliant au jour de tous les Saints, au VIIe siècle. La fête ne s’enracina aux États-Unis que dans la deuxième moitié du XIXe siècle avec les vagues d’immigrés irlandais qui importèrent leurs traditions et l’installèrent comme une fête laïque.

Le chiffre d’affaires

Halloween génère une économie de grande envergure, notamment aux États-Unis : des statistiques récentes mentionnent que les Américains sont quelque 160 millions à fêter cet événement, chacun dépensant en moyenne entre 75 et 80 dollars en costumes, citrouilles, sucreries et accessoires divers. Au total, on parle d’un chiffre d’affaires qui peut dépasser les 7 milliards de dollars. Halloween est en passe de devenir un business toujours plus important dans d’autres pays aussi, dans une moindre mesure toutefois : elle est en croissance surtout en Grande Bretagne où l’on dépense plus de 450 millions de livres sterling par an, et en Allemagne, avec une dépense de 200 millions d’euros.

Le choix de la couleur orange

Ce n’est pas uniquement la couleur de la citrouille car cette couleur évoque traditionnellement le concept de force : outre la célébration de l’automne, la couleur symbole de la fête rappelle aussi la qualité de l’énergie vitale. Et en ce qui concerne le noir, il a pour fonction de relier intuitivement le monde de la nuit et celui des forces obscures. Deux couleurs en oxymore, pour une fête qui affronte la mort en lui opposant la puissance de la vie.

Jack-la-lanterne

La citrouille au visage sculpté et éclairé d’une bougie provient d’une légende irlandaise : elle s’inspire du légume (en réalité, il s’agissait d’un navet) qui fut utilisé comme porte lanterne par Stingy Jack, un maréchal-ferrant ivrogne condamné à errer entre l’Enfer et le Paradis après avoir pactisé avec le diable.

La peau de la vie

Il existe aux États-Unis une tradition d’Halloween peu connue ailleurs. Il s’agit de peler une pomme avec un couteau pour savoir la durée de notre vie : celui qui parvient à l’éplucher sans la casser aura la garantie d’une longue vie.

Les Âmes Affamées

À Hong Kong la fête d’Halloween est très similaire à celle des Américains, avec toutefois quelques différences. Il s’agit de la fête des Âmes Affamées, avec pour rite principal d’allumer des feux de joie pendant lesquels on offre de la nourriture aux fantômes, pour assouvir leur faim et éviter qu’ils ne tournent leurs appétits sur les vivants.

Les sorcières de Salem

Salem est une bourgade du Massachusetts traditionnellement liée aux sorcières, et elle est à ce titre surnommée la « capitale d’Halloween ». On raconte que c’est ici que les sorcières se réunissaient le 31 octobre pour accomplir leurs rites : voilà pourquoi la sorcière est une des principales actrices de la fête. La meilleure façon d’en apercevoir une la nuit d’Halloween serait dit-on de porter des vêtements à l’envers et de marcher à reculons.

13 sucreries

Pour respecter la tradition à la lettre, celle transmise depuis la nuit du Samain des Celtes jusqu’aux usages actuels, le rite du « bonbon ou bâton » doit être effectué 13 fois, en frappant à 13 portes distinctes et en prononçant la phrase fatidique 13 fois. Une autre curiosité : le 2 novembre, jour des Défunts, la tradition chrétienne prévoyait que la nourriture collectée soit destinée aux mendiants, qui remerciaient alors par leurs prières pour les défunts.

La peur d’Halloween

Halloween est désormais si répandue dans notre culture qu’elle a généré une phobie en miroir, scientifiquement diagnostiquée : la samhainophobie. Il s’agit d’une peur irrationnelle de cet événement, assimilable à la peur des araignées (arachnophobie) et à la peur des cimetières (coïmétrophobie). Elle est associée à la peur des fantômes (phasmophobie), des sorcières (wiccaphobie) et de la nuit (nyctophobie).

Credits photo: OLYCOM/MONDADORI PORTFOLIO

Lettre ouverte au monde musulman par Abdennour Bidar   3 comments

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Philosophe spécialiste des évolutions contemporaines de l’islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation

 

Lettre ouverte au monde musulman

Publication: 15/10/2014 22:58 EDT Mis à jour: 09/01/2015 17:19 EST

Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin – de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd’hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf(soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position debarzakh, d’isthme entre les deux mers de l’Orient et de l’Occident!

Et qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je vois mieux que d’autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre – perdre ton temps et ton honneur – dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.

Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Quel est ton unique discours ? Tu cries « Ce n’est pas moi ! », « Ce n’est pas l’islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t’indignes devant une telle monstruosité, tu t’insurges aussi que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu’à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l’islam dénonce la barbarie. Mais c’est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l’autodéfense sans assumer aussi, et surtout, la responsabilité de l’autocritique. Tu te contentes de t’indigner, alors que ce moment historique aurait été une si formidable occasion de te remettre en question ! Et comme d’habitude, tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l’islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme, ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre, mais la paix! »

J’entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l’islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l’être humain sur le chemin du mystère de l’existence… Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l’islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine, je vois aussi autre chose – que tu ne sais pas voir ou que tu ne veux pas voir… Et cela m’inspire une question, LA grande question : pourquoi ce monstre t’a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? Pourquoi a-t-il pris le masque de l’islam et pas un autre masque ? C’est qu’en réalité derrière cette image du monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il le faut bien pourtant, il faut que tu en aies le courage.

Ce problème est celui des racines du mal. D’où viennent les crimes de ce soi-disant « État islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c’est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd’hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre, le cancer est dans ton propre corps. Et de ton ventre malade, il sortira dans le futur autant de nouveaux monstres – pires encore que celui-ci – aussi longtemps que tu refuseras de regarder cette vérité en face, aussi longtemps que tu tarderas à l’admettre et à attaquer enfin cette racine du mal !

Même les intellectuels occidentaux, quand je leur dis cela, ont de la difficulté à le voir : pour la plupart, ils ont tellement oublié ce qu’est la puissance de la religion – en bien et en mal, sur la vie et sur la mort – qu’ils me disent « Non le problème du monde musulman n’est pas l’islam, pas la religion, mais la politique, l’histoire, l’économie, etc. ». Ils vivent dans des sociétés si sécularisées qu’ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur du réacteur d’une civilisation humaine ! Et que l’avenir de l’humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière et économique, mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité toute entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l’échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l’homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent – et qui comme l’islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.

Je vois en toi, ô monde musulman, des forces immenses prêtes à se lever pour contribuer à cet effort mondial de trouver une vie spirituelle pour le XXIe siècle ! Il y a en toi en effet, malgré la gravité de ta maladie, malgré l’étendue des ombres d’obscurantisme qui veulent te recouvrir tout entier, une multitude extraordinaire de femmes et d’hommes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie au-delà de ses formes historiques et à participer ainsi au renouvellement complet du rapport que l’humanité entretenait jusque-là avec ses dieux ! C’est à tous ceux-là, musulmans et non musulmans qui rêvent ensemble de révolution spirituelle, que je me suis adressé dans mes livres ! Pour leur donner, avec mes mots de philosophe, confiance en ce qu’entrevoit leur espérance!

Abdennour Bidar, 43 ans, docteur en philosophie, agrégé de philosophie, normalien, français issu d’une famille de convertis à l’islam par le soufisme (mystique islamique), spécialiste des évolutions de l’islam contemporain et des théories de la sécularisation, auteur à ce sujet de nombreux essais : Un islam pour notre temps (Seuil, Paris, 2004),Self Islam, Histoire d’un islam personnel (Seuil, Paris, 2006), L’islam sans soumission, Pour un existentialisme musulman (Albin Michel, Paris, 2008), L’islam face à la mort de Dieu, Actualité de Mohammed Iqbal (François Bourin, Paris, 2010),Comment sortir de la religion ? (La Découverte, Paris, 2012). Dans ces ouvrages ainsi que dans ses articles (revues Esprit, Diogène/Unesco), il passe la tradition théologique de l’islam au crible des valeurs modernes des Droits de l’Homme et reconstruit les fondements d’un islam libéral pleinement compatible avec celles-ci.

Il entreprend simultanément une critique des impasses de la modernité venue d’Occident, en proposant des pistes pour sortir de la situation de « désenchantement du monde » où cette modernité a abouti. A cet égard, il a fait la théorie d’une « désoccidentalisation » des conceptions de la « sortie de la religion », et donc d’une post-sécularisation dans laquelle les autres grandes civilisations ont leur mot à dire pour interpréter le sens de cette « sortie de la religion » – il montre ainsi comment l’islam, de façon inattendue ici en Occident, peut contribuer à repenser ce processus pour lui donner peut-être de nouveaux horizons de sens et d’espérance. Parmi ces horizons, il tente notamment d’élaborer les fondements de ce qu’il nomme « un humanisme partageable entre Orient et Occident », thème récurrent de ses livres. Son dernier ouvrage, Histoire de l’humanisme en Occident (Armand Colin, Paris, 2014), interroge dans cette logique les grandes matrices de l’humanisme occidental (monothéismes, antiquité, Renaissance, Lumières) et s’interroge sur ce qu’il en reste aujourd’hui qui pourrait être mobilisé dans le cadre d’un dialogue sur le sujet entre les différentes civilisations de la planète.

Après avoir enseigné la philosophie et la pensée critique de l’islam pendant plusieurs années dans l’enseignement supérieur français (classes préparatoires aux grandes écoles, université de Nice, sciences Po Paris), il est chargé par le ministère de l’éducation nationale, depuis 2011, d’une mission de construction d’une « pédagogie de la laïcité » au service du « vivre ensemble », de l’expression et de la conciliation des libertés et identités personnelles. Son expertise sur l’islam lui a valu d’être nommé en 2013, par le président de la République François Hollande, membre de l’observatoire national de la laïcité comme personnalité qualifiée.

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LETTRE OUVERTE DU GÉNÉRAL MARTINEZ AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE   Leave a comment

Lettre ouverte du Général Martinez à François Hollande

 Général

 

Monsieur le Président de la République,

Il n’est pas fréquent qu’un général s’adresse au président pour exprimer son inquiétude et sa crainte pour l’avenir de la nation française. Mais au lendemain de l’inauguration du musée de l’immigration, je souhaiterais vous faire part de mon désaccord – probablement commun à beaucoup de Français – sur l’esprit d’une partie de votre discours prononcé à cette occasion.

Vous y fustigez en effet, ceux qui agitent la peur d’une « dislocation » de la France. Vous y dénoncez un « sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité » soulignant – à juste titre – qu’un Français sur quatre est issu de l’immigration et insistant – toujours à juste titre – sur la nécessité de rappeler aux Français d’où ils viennent et quelles sont les valeurs qu’ils portent. Vous vous déclarez, à nouveau, favorable au droit de vote des étrangers en affirmant que « rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5 au Parlement » et appelez, pour y parvenir, les forces républicaines à prendre leurs responsabilités.

Vous permettrez qu’après avoir servi l’État et la Nation sous l’uniforme pendant une quarantaine d’années, le citoyen engagé que je suis, attentif aux évolutions du monde et soucieux des intérêts de la France et de son peuple, ne militant dans aucun parti politique car attaché à sa liberté de pensée et d’expression, vous porte respectueusement la contradiction.

Tout d’abord, il n’est pas exact de dire que rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution. En effet, cette dernière prévoit en son article 89 une seconde possibilité, à savoir le référendum. Encore faudrait-il que nos gouvernants successifs cessent de considérer le référendum comme un plébiscite ou pire, que subodorant le résultat contraire à leurs vœux ils ne l’utilisent pas estimant que le peuple n’a pas son mot à dire sur des sujets qui concernent pourtant son avenir. Et sur le droit de vote des étrangers extracommunautaires, pour des raisons évidentes mais que vous ne souhaitez pas évoquer, le peuple a son mot à dire. Il est même souverain en dernier ressort. Ne pas le consulter dans un cas aussi essentiel, c’est simplement le mépriser, ce qui n’est pas de nature à privilégier la sérénité. Les conséquences d’un tel mépris, dont le peuple est habitué depuis longtemps, sont désastreuses et funestes sur le fonctionnement de notre démocratie. Car, frustrés et impuissants mais furieux, les citoyens ont de plus en plus tendance, devant ce qu’ils considèrent comme du laxisme, un manque de courage, un déni de réalité et donc un renoncement de la part de leurs responsables politiques, à vouloir se venger soit en boycottant l’isoloir, soit en donnant leur voix à ceux qui ont affiché clairement une stratégie qui vise à violer intentionnellement et sans ambiguïté le politiquement correct. Et au bout du compte, lorsque la réalité est ignorée et occultée de façon si peu responsable et pendant si longtemps, les conséquences d’une telle dérive sont incalculables et imprévisibles. Car on fait savoir depuis trop longtemps aux citoyens que leur avis n’a aucune importance. Mais il arrive un moment où un peuple éduqué dans l’idée démocratique, cependant las d’être ignoré par ses élites, pourrait exiger d’être écouté. 

Cela dit, j’approuve totalement votre propos lorsque vous insistez sur la nécessité de rappeler aux Français d’où ils viennent et les valeurs qu’ils portent, mais à condition de ne pas considérer que l’histoire de France commence avec la Révolution française et de ne pas accepter le délire de certains, arrivés récemment dans notre pays, qui estiment que l’histoire commence avec euxLa France est un vieux pays qui a une histoire de deux mille ans et qui est depuis quinze siècles un pays catholique même si la sécularisation est passée par là. Elle possède donc un héritage historique, spirituel et culturel qui a fait ce qu’elle est et que nous avons à défendre, à faire fructifier et à transmettre.

En vous écoutant, certains de vos propos provoquent une incompréhension qui interpelle naturellement les citoyens. En effet, qui contesterait que la richesse de l’héritage légué par les migrants au fil du temps fasse partie de l’identité française ? La réponse est claire : personne. Personne, pour une simple et bonne raison, c’est que ces migrants, dont nombre d’entre nous sont les descendants, n’ont pas été intégrés mais se sont intégrés et ont été assimilés dès la deuxième génération.

Mais alors, où est le problème ? Pourquoi est-il si difficile aujourd’hui de parler de l’immigration, sujet devenu tabou ? Pourquoi certains de nos concitoyens ne se sentent-ils plus chez eux ? Pourquoi est-on dorénavant abreuvé sans cesse de termes comme laïcité ou vivre-ensemble qui n’avaient jusqu’à récemment pas besoin d’être évoqués tant ces principes étaient vécus par les citoyens presque sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir ? Leur usage répétitif et intempestif ne constitue-t-il pas, en fait, un aveu de reconnaissance d’un véritable problème qui se pose aujourd’hui pour l’unité de la nation ?

La réponse est simple mais, comme d’autres, vous ne voulez pas l’évoquer : l’immigration que la France a connue jusqu’au milieu des années 1970 était d’origine européenne, donc de culture commune nourrie par l’héritage chrétien qui est le trésor non seulement des chrétiens mais de toute l’Europe, ce qui a facilité l’assimilation dès la deuxième génération. En revanche, l’immigration que notre pays subit depuis l’adoption de mesures comme le regroupement familial, puis les régularisations massives de clandestins de 1981 et 1997, mais également celles effectuées régulièrement (au moins 30 000 par an) – sachant que qui dit régularisation, dit regroupement familial dans la foulée – est de nature totalement différente par sa culture modelée par l’islam. Cet islam qui ne connaît que les droits de Dieu et ne reconnaît pas, de fait, la séparation du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel ni, par voie de conséquence, les droits de l’Homme. Cela conduit inévitablement à des situations non seulement insupportables et mal vécues par nos concitoyens mais qui deviennent dangereuses pour l’avenir. Et alors que déjà en 1981, M. Georges Marchais (personnage plutôt positionné à gauche sur l’échiquier politique, vous en conviendrez) tirait la sonnette d’alarme avec sa lettre – plus que jamais d’actualité – adressée au recteur de la Mosquée de Paris et publiée le 16 janvier dans le journal L’Humanité (*), nos gouvernants n’ont, depuis, toujours rien changé, fermant les yeux sur un sujet pourtant capital pour l’avenir de la nation. Il n’est tout de même pas difficile de comprendre (l’actualité quotidienne nous le démontre) que sous les coups de boutoir d’une radicalisation des esprits d’une partie de cette immigration nous courrons au-devant de lendemains douloureux car sa culture n’est pas celle de notre conception chrétienne de la liberté, de la dignité et du respect de la personne humaine et de la distinction des pouvoirs. Des valeurs universelles léguées par notre civilisation gréco-romaine et chrétienne, celles de nos racines : Athènes, Rome et Jérusalem. Vous avez donc raison, il faut rappeler aux Français d’où ils viennent. Cela permet ainsi de mettre en évidence le fossé qui existe entre les valeurs que porte et promeut la France et celles revendiquées par une partie de plus en plus importante de ceux qui se réclament de l’islam et de mieux comprendre les réactions de nos concitoyens que vous considérez à tort comme un repli sur soi, un rejet de l’autre qui serait marqué par « un sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité ». Nos concitoyens sont simplement lucides et consternés devant un tel manque de clairvoyance.

Car il faut également écouter certains responsables religieux musulmans, sur notre propre sol, qui ne sont d’ailleurs nullement inquiétés par les pouvoirs publics : « Dans l’islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté » – « L’assimilation suppose que les populations islamiques se fondent à terme dans la population. Ceci est exclu car cela signifie l’abandon de la loi islamique […] Il n’y aura pas de dérogation à cette règle. »

Leur message est clair et appliqué par leurs fidèles. Le nier ou vouloir l’occulter est faire preuve de déni de réalité et compromettre ainsi l’avenir. D’ailleurs, pourquoi nos parlementaires ont-ils été conduits à voter une loi sur l’interdiction du port du voile à l’école ? Pourquoi une loi sur l’interdiction de la burqa ? Pourquoi une charte sur la laïcité dans les écoles ? C’est bien la preuve que l’islam pose problème à nos sociétés européennes et que ces différences de comportement ne sont pas, comme certains voudraient nous le faire croire, le produit de contextes sociaux made in France mais bien importés par une culture incompatible avec nos traditions et notre mode de vie. 

Le cardinal De Richelieu affirmait que « la politique consiste à rendre possible ce qui est nécessaire ». Et ce qui est nécessaire aujourd’hui c’est la refondation urgente de notre politique sur l’immigration et l’application ferme de nos lois. Au lieu de cela, vous affirmez à nouveau la nécessité d’accorder le droit de vote (et d’éligibilité) aux étrangers extracommunautaires, en vous gardant bien de demander son avis au peuple. Il faut bien que vous compreniez que l’instauration d’un tel droit mènerait indubitablement à l’émergence d’une société biculturelle qui ne pourra que se déchirer car conduisant vers la libanisation de notre pays et donc, à terme, vers la guerre civile.

Car en adoptant une telle mesure, à un moment où l’intégration ne fonctionne plus sous l’effet du nombre, il n’est pas difficile de comprendre que des groupes de pression se mettront inévitablement en place pour chercher à imposer encore plus leurs revendications. Comment ne pas comprendre que nos valeurs, nos principes de vie, nos relations seront profondément affectées si des millions d’étrangers originaires d’Afrique et du Maghreb ont leur mot à dire sur la vie quotidienne de la cité ? Comment ne pas comprendre que c’est ouvrir un boulevard aux partisans du communautarisme, qui plus est un communautarisme dorénavant agressif et vindicatif ? Il semble que le bon sens ne soit pas une qualité répandue chez nos responsables politiques. Pourtant, l’une des tâches nobles du politique est de maintenir et entretenir l’unité de la Nation laquelle ne peut exister qu’à la condition que la société possède un minimum de cohérence interne. Il serait donc temps non seulement de cesser d’accepter mais de revenir sur cette multitude d’accommodements sans fin imposés en fait à la société française alors que c’est à celui qui est accueilli de s’adapter à sa nouvelle vie et non pas à celui qui le reçoit. Car en acceptant ces dérives, nos responsables politiques encouragent la surenchère avec des revendications inacceptables et insupportables qui ont conduit, entre autres – c’est tout de même ahurissant – à introduire des méthodes barbares dans l’abattage des animaux contraires à nos traditions et aux principes d’une société civilisée, ou à ce que nos lois ne soient pas appliquées partout car non acceptées par certains.

C’est ainsi qu’une crise identitaire est imposée à notre nation, car c’est bien de cela dont il s’agit. Elle n’aurait jamais dû se produire si nos responsables politiques avaient œuvré, et ce, depuis une quarantaine d’années, pour le bien commun et dans l’intérêt de la Nation.Et le bon sens voudrait que l’on rappelle ou que l’on apprenne à cette immigration extra-européenne que la misère dans laquelle elle vivait avant de rejoindre notre pays est en grande partie la conséquence de sa culture fermée à la connaissance et au progrès. La suite logique est qu’elle doit en prendre conscience et décider de s’intégrer à la société qui l’a accueillie et qui lui offre des conditions de vie enfin décentes. Elle doit se fondre dans la masse, comme d’autres l’ont fait, pour réussir sa nouvelle vie et donner à ses enfants des perspectives de réussite dans une nouvelle culture qu’elle doit progressivement adopter pour y inscrire sa descendance. Et celui qui refuse ce pacte, n’a pas sa place chez nous. Encore faudrait-il que l’école abandonne un système insensé et suicidaire qu’elle applique et maintient depuis une quarantaine d’années et qui constitue un frein puissant à l’intégration des jeunes immigrés malgré les avis successifs émis par le Haut Conseil à l’Intégration et curieusement ignorés. C’est ainsi que notre école prépare des lendemains qui seront difficiles avec la violence comme seul outil d’expression. Mais, on l’a bien compris, le problème que pose cette immigration n’est pas tant le pays d’origine que la culture qui la réunit. Cette dernière est modelée par l’islam qui est, il faut bien l’admettre, incompatible avec nos sociétés européennes démocratiques. D’ailleurs, ces immigrants et même leurs enfants nés dans notre pays et appelés à devenir français à 18 ans par le droit du sol (90.000 chaque année), restent viscéralement très attachés à la nationalité du pays d’origine et à leur religion à laquelle ils font allégeance pour la plupart. Et les premiers résultats d’une telle politique suicidaire menée par l’Éducation nationale se sont concrétisés avec les émeutes que le pays a connues en fin d’année 2005. Elles se reproduiront. Une dizaine d’années plus tard, les choses se sont aggravées avec les bombes à retardement que représentent les Merah, Nemmouche, Kelkhal, et autres djihadistes dans nos cités dont les rangs ne cessent de croître pour atteindre aujourd’hui, il faut être lucide, plusieurs milliers d’individus potentiellement dangereux. Comment interpréter le sondage d’ICM Research qui révèle que 27% des 18 à 24 ans et 22% des 25 à 34 ans dans notre pays ont une opinion favorable à l’État islamique ? Cela ne doit-il pas interpeller nos responsables politiques et les amener à en tirer les conséquences en révisant leur vision idyllique et angélique de cette « France rêvée de 2025 » qui risque de tourner au cauchemar ? Gouverner, n’est-ce pas prévoir ?

Alors une question lancinante taraude les citoyens fidèles à leurs racines et attachés aux valeurs qui ont fait la France : combien d’immigrés de culture différente une société peut-elle accueillir sans rompre son équilibre identitaire, sans mettre en péril son identité et donc son unité ? Pouvez-vous admettre que les citoyens ne comprennent pas l’intérêt qu’il y a à favoriser une mutation de notre identité à marche forcée en accueillant toujours plus d’immigrés de culture différente, voire hostile à la nôtre, qui plus est alors que d’un simple point de vue financier notre pays ne peut plus se le permettre ? C’est une simple question de bon sens et non pas une réaction xénophobe qui serait « entretenue avec malice et malignité ».

Il est vrai que dans notre pays, depuis plusieurs années, la bienpensance et le politiquement correct règnent dans la tête de la plupart de nos responsables politiques ainsi qu’au sein d’une grande partie de nos médias incapables de traiter les faits avec objectivité mais en revanche prompts à se comporter en procureurs et en juges à l’égard de ceux qui tentent d’alerter sur les dangers qui guettent notre pays en sonnant le tocsin. Le cas de l’éviction du journaliste/écrivain Éric Zemmour par une chaîne de télévision est symptomatique de cette attitude qui s’apparente à du terrorisme intellectuel. Mais Chamfort n’avait-il pas affirmé : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin » ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

Général (2s) Antoine Martinez

Source : Médias Presse Infos

 

http://la-dissidence.org/2014/12/30/lettre-ouverte-du-general-martinez-a-francois-hollande/#comment-114568

 

 

C’EST JUSTE UN ROBOT !!   Leave a comment

Elle est belle! Elle sourit et sait reconnaître les gens! C’est juste un robot!

ZOHRA 2 MAI 2015 0
Elle est belle! Elle sourit et sait reconnaître les gens! C’est juste un robot!

Cette femme est très belle.

Elle sourit, fait des clins d’œil et fait la grimace.

C’est un robot des plus élaborés et elle est un peu plus que cela!

Conçue par le professeur et roboticien Japonais Hiroshi Ishiguro avec l’aide de son équipe, cette humanoïde appelée « Yangyang »est très intelligente.

Avec un physique agréable, ce robot sait reconnaître les gens qu’il rencontre.

Il peut donner leur âge. Il sait si c’est un homme ou une femme. Il peut se souvenir des personnes rencontrées. Bref, c’est un vrai robot des plus impressionnants.

En plus il a un agréable physique.

Si vous rencontrez cette femme dans la rue, vous serez incapable de dire que ce n’est là qu’un tas de ferrailles!

Regardez comme elle est réelle!

Il faut dire qu’elle est merveilleusement bien travaillée. A la voir ainsi avec son double qui est une vraie femme on a l’impression de voir une autre femme.

Des jumelles et non une femme et un robot!

Admirez-la encore une fois avec ces deux photos.

Regardez comme elle est belle

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Incroyable talent, surtout pour l’expression du visage.

Cet humanoïde  risque de plaire à pas mal de gens.

L’avenir est des plus prometteurs pour la société qui l’a fabriqué!

Publié 6 Mai 2015 par micdec dans Arts Visuels, Divers, Divertissement, Ordinateurs et Internet, Philosophie

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NOS MESANGES DU JARDIN   2 comments

PRÉPARATION DU REPAS DE NOS MÉSANGES

Têtes noires et têtes bleues

Je prépare d’abord le matériel nécessaire et la nourriture de base

le matériel nécessaire et la nourriture de base

le matériel nécessaire et la nourriture de base

1) Le beurre de cuisine ordinaire,

2) L’une des trois coupelles en plastique et ses trois fils d’accrochage,

3) la boite contenant les graines broyées au mixeur (pas en poudre surtout, grains de 1 à 2 mm environ)

Beurre de cuisine tout a fait ordinaire à 0,95€ les 500 g

Beurre de cuisine tout a fait ordinaire à 0,95€ les 500 g

 

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J’en dépose environ deux cuillers a café dans la coupelle spéciale

 

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Je dépose par dessus quatre doses de graines mixées

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Ce sont des graines d’arachide non grillées, spéciales oiseaux, vendues par sacs de 3 Kg

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Je malaxe soigneusement le beurre et les graines broyées et j’équilibre le mélange suivant la saison

en hivers, un peu plus de beurre mais a partir du printemps, un peu plus de graines broyées et moins de beurre.

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Je nettoie soigneusement le rebord de la coupelle car c’est là que les mésanges vont poser leurs pattes

et elles n’ont pas les moyens avec leur bec de nettoyer les traces de gras sous celles-ci..

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Et je n’ai plus qu’à poser la coupelle remplie dans l’abris que j’ai du leur constituer de bric et de broc, mais efficace pour mettre leurs repas a l’abris des pillards d’étourneaux.

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J’ai disposé trois coupelles car nous avons un couple de mésanges à tête noire (assez combatives) et un couple

de mésanges à tête bleue, de plus petite taille et « timides ». J’ai rajouté des croûtons de pain  (pain a graines)

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Et voici l’ensemble plutôt hétéroclite mais très vite adopté par nos mésanges. J’y dispose aussi des noix

 concassées dans de petits sacs en filet et des boules de « graisse avec graines » du commerce.

Les mésanges, véritables acrobates, adorent s’y accrocher la tête en bas pour y picorer.

Cet ensemble est situé à 1 m de notre porte fenêtre, ainsi nous avons tout loisir de les voir vivre et s’ébattre,

se battre même parfois entre têtes noires et têtes bleues.

D’avoir disposé trois coupelles à quasiment fait cesser les bagarres.

Si vous désirez les voir d’ébattre et se nourrir ici, je vous convie à aller voir dans YouTube les vidéos que j’ai réalisées.

https://www.youtube.com/playlist?list=PL-C6zsvZ9PLVvQRJpJfOLuVikOad48GRT

C’est un vrai plaisir que les admirer alors que c’est nous qui sommes « en cage » et elles en liberté

Nous sommes au printemps, le 26 avril 2015  aujourd’hui et le couple de têtes bleues vient de donner naissance à une portée

de petits. La mère les emmène ici, de temps en temps, pour leur donner la becquée et leur apprendre à se nourrir.

Mais elle leur apprend aussi a fureter dans les buissons environnants à la recherche des petites bêtes « parasites »

et, partant, à nous en débarrasser. lol

Note : en les nourrissant l’hivers, nous leur évitons de mourir de faim et de froid car les mésanges qui, auparavant émigraient

vers des contrées plus chaudes restent dorénavant en Europe. Certainement du fait du réchauffement climatique.

Cela fait trois ans que nous pratiquons cette méthode et avons eu parfois, en même temps jusqu’à 6 à huit mésanges, parents et petits.

Nous pensons reconnaître les mâles par leur tache noire ventrale qui va du cou jusqu’à la queue, celle des femelles est beaucoup plus courte.

Si ça peut vous donner des idées, ne vous gênez pas . …….les mésanges vous remercieront par leurs chants mélodieux des que vous

sortirez dans votre jardin  lol.

AU SECOURS…JE PERD TOUT……..   3 comments

AU SECOURS, JE PERD TOUT……………

Syndrome de la vie moderne, l’éparpillement de nos petites affaires peut être frustrant. Mais il y a des solutions pour le limiter. (LPÆlsa Palito.)

C’EST LE GRAIN DE SABLE qui peut virer au cauchemar. Parce qu’il survient sans crier gare — en général au moment de payer, de claquer la porte de l’appartement, de partir au travail —, il met les nerfs en pelote, quand il ne vous plonge pas dans une belle panique. « Ça y est, on m’a volé ma voiture, elle était pourtant garée là ! », « Mais où ai-je bien pu fourrer ce fichu trousseau de clés ? », « Mon portable, personne n’a vu mon portable? ». Ah, cette manie de tout perdre, spécialement quand l’heure tourne… Vous faites partie de cette tribu ? Pas d’affolement ! La situation n’est pas forcément désespérée. Applis, sites de petites annonces, alarmes peuvent vous aider. Voici notre sélection.

Wistiki : pour les distraits

« Les étourdis sont bien plus nombreux qu’on ne le pense : quinze minutes, c’est en moyenne le temps que passent chaque jour les Français à rechercher un objet », explique Bruno Lussato, le père de Wistiki, un petit boîtier qui permet grâce à votre smartphone de faire sonner à distance et de géolocaliser les objets perdus. Il s’accroche aux clés, se glisse dans un porte-monnaie ou sac à main et se signale quand on l’appelle. Et si vous avez perdu votre smartphone ? « Cela marche en sens inverse, c’est toute l’astuce, appuyer alors sur Wistiki pour le faire sonner », explique l’inventeur, avec ses deux frères, de ce petit carré blanc grand comme une pièce de 2 €. Au départ, ce gadget anti stress a été conçu plutôt pour des jeunes actifs débordés. Surprise : « jeunes, vieux, il n’y a pas d’âge pour être étourdi », constate l’inventeur, étonné de certains usages que font les gens de son Wistiki : « On nous l’achète pour retrouver son chat, un éleveur de moutons en a même équipé son troupeau », raconte celui qui vient d’être contacté par le Parc Astérix : « Leur problèmes à eux, ce sont les doudous perdus ! » wistiki.com. Prix : de 20 à 25 €.

 Ça libère l’esprit »

« L’oubli est une nécessité. On n’y coupe pas et heureusement. » Pour Simon-Daniel Kipman, psychiatre et psychanalyste, il n’y a rien de plus normal que d’égarer des objets du quotidien : « S’il y a un mécanisme important et vital, c’est bien l’oubli, car il sert à faire le ménage, contrairement au souvenir qui est là pour mettre de l’ordre. Mettez-vous une minute dans la peau d’un hypermnésique qui se souviendrait absolument de tout. Ce serait l’enfer », explique l’auteur de « l’Oubli et ses vertus » (Albin Michel,

Pour les obstinés :

France objets trouvés

Bonne nouvelle, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les Français sont très compréhensifs pour les têtes en l’air. Depuis qu’il a lancé ce site, consistant à « matcher », très finement grâce à un savant algorithme, les annonces entre les « perdants » et ceux qui retrouvent un objet, Arnaud Adam ne cesse de le constater. « Quand on les sonde, on s’aperçoit que 93 % des gens qui trouvent un objet, même un iPhone, souhaitent le restituer, à condition que la démarche soit aisée. » Et quand ils enfilent les habits de « sauveteurs », les « perdants leur sont très reconnaissants. Sur les 2 000 annonces qui sont publiées chaque mois sur notre site, plus des deux tiers offrent une récompense, précise Arnaud Adam. 50 €, 100 €… En moyenne, les primes offertes tournent autour de 70 €, mais j’ai vu passer une offre de 1000 € pour une bague héritée de la grand-mère, racontent ils. En fait, tout dépend de la valeur affective de l’objet. Mais même pour ceux qui paraissent les plus anodins, il peut y avoir un geste. L’autre jour, une dame a offert une bouteille de champagne pour une simple paire de lunettes tant elle était soulagée. »

Voir www.franceobjetstrouves.fr.

Pour les imprévoyants : Lockout

« Je ne trouve plus mon smartphone, je me sens tout nu ! » Ils font partie de notre existence. Alors quand ils se retrouvent planqués sous le coussin d’un canapé ou dans le vide-poche de la voiture, c’est la cata. Envolés, les précieux contacts, les SMS pense-bête- tes, les photos de famille… Pour les têtes de linotte, mais aussi les imprévoyants, il y a l’appli Lockout. Impossible de mettre la main sur votre portable ? Elle permet de déclencher une sirène stridente, même si votre smartphone est en mode silencieux ! Pour ceux qui ont la tête dans les nuages, cette appli permet de sauvegarder automatiquement non seulement tous les contacts sur l’espace dédié de votre compte, mais aussi les photos, l’historique des appels et d’autres données. Et si par mégarde, celles- ci venaient à tomber entre des mains indiscrètes, il est même possible de les effacer à distance.

Lookout.com ; gratuit pour la formule i de base.

Et à lancienne…

Si vous ne retrouvez pas rapidement vos papiers ou votre portefeuille, une seule direction possible : le commissariat le plus proche de votre domicile pour y effectuer impérativement une déclaration de perte. Ensuite, armez-vous de patience et de votre téléphone pour appeler les endroits où vous êtes susceptibles de l’avoir perdu (gare SNCF, stations de métro, restaurant…). Vous pouvez contacter votre mairie ou la police municipale qui dispose souvent d’un service d’objets trouvés. A Paris (et en petite couronne, 92, 93,94) ce service est centralisé- par la préfecture de police au 10821.00.25.25.

ALINE GERARD

Publié 11 mars 2015 par micdec dans Actualités et politique, Aventure, Divers, Philosophie, Trucs et Astuces

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LES IMPOTS POUR LES NULS   Leave a comment

LES IMPOTS POUR LES NULS

Les impôts expliqués par un Prof….EXCELLENT !

Le principe des impôts semble pouvoir s’expliquer par une logique assez

simple. Mais beaucoup pourtant ne le saisissent toujours pas. Comme c’est

la saison des taxes, laissez-moi vous l’expliquer en des termes simples que

tout le monde peut comprendre.

Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et

que l’addition totale se monte à 100 euros. (Normalement, cela ferait 10

euros par personne). –

Mais nos dix amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition

qui s’inspire du calcul de l’impôt sur le revenu, œ qui donna ceci : _

– Les 4 premiers (les plus pauvres l’?), ne paient rien. ,

– Le cinquième paye 1 euros ’

– Le sixième paye 3 euros

– Le septième paye 7 euros

– Le huitième paye 12 euros

– Le neuvième paye 18 euros

– Le dernier (le plus riche ?l) paye 59 euros.

Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et

semblaient assez contents de leur arrangement.

Jusqu’au jour où le tenancier décida de leur faire une remise de fidélité l

« Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j’ai décidé de vous faire une

remise de 20 euros sur la facture totale. Vous ne payerez donc désormais .

vos 10 bières que 80 euros. »

Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même

façon qu’ils auraient payé leurs taxes. Les quatre premiers continuèrent à

boire gratuitement. Mais comment les six autres, (les clients payants),

allaient diviser les 20 euros de remise de façon équitable ?

lls réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3.33 euros.

Mais s’ils soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et 6ème

homme devraient être payés pour boire leur bière.

Le tenancier du bar suggéra qu’il serait plus équitable de réduire l’addition

de chacun d’un pourcentage du même ordre, il fit donc les

calculs. Ce qui donna ceci :

– Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne paya plus rien. (un

pauvre de plus ? Ndt)

– Le 6ème paya 2 euros au lieu de 3 (33% réduction)

– Le 7ème paya 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction)

– Le 8ème paya 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction)

– Le 9ème paya 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction)

– Le 10ème paya 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction)

Chacun des six « payants » paya moins qu’avant et les 4 premiers

continuèrent à boire gratuitement.

Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie :

« J’ai seulement eu 1 euros sur les 20 euros de remise », dit le 6ème il .

désigna le 10ème « lui, il a eu 9 euros ».

« Ouais l dit le 5ème, j’ai seulement eu 1 euros d’économie » « C’est vrai l

» s’exclama le 7ème , « pourquoi aurait- il 9 euros alors que je n’en ai eu

que 2 ? Le plus riche a eu le plus gros de la réduction »

« Attendez une minute » cria le 1 ier homme, « nous quatre n’avons rien eu

du tout nous. Le système exploite les pauvres ».

Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l’insultèrent.

La nuit suivante le 10ème homme (le plus riche ?!) ne vint pas.

Les neuf autres s’assirent et burent leur bière sans lui. Mais quant vint le’

moment de payer leur note ils découvrirent quelque chose d’important :

ils n’avaient pas assez d’argent pour payer ne serait-ce que la moitié de .

l’addition ! »

Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre système d’imposition.

Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d’une

réduction de taxe.

Taxez les plus fort, accusez-les d’être riches et ils risquent de ne plus se

montrer désormais.

En fait ils vont boire à l’étranger…,

Pour ceux qui ont compris, aucune explication n’est nécessaire.

Pour ceux qui n’ont pas compris, aucune explication n’est possible.

Signé »

David R. Kamerschen, Ph. D.

Professeur d’économie

Publié 17 septembre 2014 par micdec dans Actualités et politique, Philosophie

« La Jupe » de Isabelle Adjani   3 comments

 
 
J’ai toujours bien aimé notre Isabelle Nationale…
car elle aime les jupes courtes…
 
 
 
 
Découvert sur le Net……

Le premier ministre de l’Australie, John Howard :

Les musulmans qui veulent vivre selon la loi de la Sharia islamique se sont fait dire tout récemment de quitter l’Australie, dans le but de parer à d’éventuelles attaques terroristes, le gouvernement ayant ciblé les radicaux.

  Apparemment, le premier ministre John Howard a choqué quelques musulmans australiens en déclarant :

" Citation ":

‘ LES IMMIGRANTS, NON AUSTRALIENS, DOIVENT S’ADAPTER.

À prendre ou à laisser, je suis fatigué que cette nation s’inquiète à savoir si nous offensons certains individus ou leur culture.

‘Notre culture s’est développée en luttes, d’habileté et de victoires par des millions d’hommes et de femmes qui ont recherché la liberté.’

 ‘Notre langue officielle est l’ANGLAIS; pas l’espagnol, le libanais, l’arabe, le chinois, le japonais, ou n’importe quelle autre langue.

Par conséquent, si vous désirez faire partie de notre société, apprenez-en la langue!’

 ‘La plupart des Australiens croient en Dieu. Il ne s’agit pas d’obligation chrétienne, d’influence de la droite ou de pression politique, mais c’est un fait, parce que des hommes et des femmes ont fondé cette nation sur des principes chrétiens, et cela est officiellement enseigné. Il est parfaitement approprié de les afficher sur les murs de nos écoles. Si Dieu vous offense, je vous suggère alors d’envisager une autre partie du monde comme votre pays d’accueil, car Dieu fait partie de notre culture.’ 

 ‘Nous accepterons vos croyances sans poser de question. Tout ce que nous vous demandons c’est d’accepter les nôtres, et de vivre en harmonie pacifiquement avec nous.’

‘Ici c’est NOTRE PAYS, NOTRE TERRE, et NOTRE STYLE DE VIE.

Et nous vous offrons l’opportunité de profiter de tout cela. Mais si vous en avez assez de vous plaindre, de vous en prendre à notre drapeau, notre engagement, nos croyances chrétiennes, ou de notre style de vie, je vous encourage fortement à profiter d’une autre grande liberté australienne, ‘LE DROIT DE PARTIR..’

‘Si vous n’êtes pas heureux ici, alors PARTEZ. Nous ne vous avons pas forcés à venir ici. Vous avez demandé à être ici. Alors, acceptez le pays que VOUS avez accepté.’

(Peut-être que si nous faisions circuler ceci parmi nous, les Américains, les Canadiens, les Européens, tous les citoyens du monde trouveraient le moyen de se tenir debout et commenceraient à parler et à répandre les mêmes vérités).

 

Si vous êtes d’accord, s’il vous plaît

FAITES SUIVRE CE MESSAGE.

NICOLE  GOHIER   

 

 

Publié 10 février 2010 par micdec dans Philosophie

Un sage conseil…toujours d’ actualité   1 comment

Le Test des " Trois Passoires "

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse…

Quelqu’un vint un  jour trouver le grand philosophe et lui dit :
– Sais-tu ce que je viens d’ apprendre sur ton ami ?
– Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’ aimerais te faire passer un
test, celui des trois passoires.
– Les trois passoires ?
– Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il
est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’ on aimerait dire.
C’ est ce que j’ appelle
le test des trois passoires.

La première passoire est celle de la vérité.

As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
– Non. J’ en ai seulement entendu parler…
– Très bien. Tu ne sais donc pas si c’ est la vérité.

Essayons de filtrer autrement en
utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté.

Ce que tu veux m’ apprendre sur mon
ami, est-ce quelque chose de bien ?
– Ah non. Au contraire.
– Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’ es même
pas certain qu’ elles soient vraies.

Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’ utilité. Est-il utile que tu m’ apprennes ce que mon ami aurait
fait ?
– Non. Pas vraiment.
– Alors, conclut Socrate, si ce que tu as a me raconter n’ est ni vrai, ni bien, ni utile,
pourquoi vouloir me le dire ?


Si chacun de nous pouvait méditer et mettre en pratique ce petit test… le monde se
porterait peut-être mieux !  

Publié 3 octobre 2008 par micdec dans Philosophie

LE TRAIN DE LA VIE   1 comment

 

Retrouvé sur le Net après de longues recherches….

je l’ avais lu il y a presque six mois…

mais c’est d’un Auteur inconnu.

(Merci à lui ou à elle)

 

Le train de la vie


Il y a quelques temps, j’ ai lu un livre ou
la vie était comparée à un voyage dans un train.
Une lecture très intéressante.
La vie est comme un voyage dans un train:
on monte et on descend, il y a des accidents,
à certains arrêts il y a des surprises et à d’ autres
il y a une profonde tristesse
Quand on naît et qu’ on monte dans le train,
nous rencontrons des personnes et nous croyons
qu’ elles resteront avec nous pendant toute le voyage:
ce sont nos parents!
Malheureusement la vérité est toute autre.
Eux ils descendent dans une gare et ils nous laissent sans
leur amour et leur affection, sans leur amitié et leur compagnie.
En tous cas, il y a d’ autres personnes qui montent dans
le train et qui seront pour nous très importantes.
Ce sont nos frères et nos soeurs, nos amis et toutes
les personnes merveilleuses que nous aimons.
Certaines considèrent le voyage comme un petite promenade.
D’ autres ne trouvent que de la tristesse pendant leur voyage.
Il y a d’ autres personnes toujours présentes
et toujours prêtes à aider ceux qui en ont besoin.
Certains quand ils descendent laissent une nostalgie pour toujours….
D’ autres montent et descendent tout de suite et nous
avons tout juste le temps de les croiser…
Nous sommes surpris que certains passagers que nous aimons,
s’ assoient dans un autre wagon et que pendant ce temps nous
laissent voyager seul.
Naturellement, personne ne peut nous empêcher
de les chercher partout dans le train.
Parfois malheureusement nous ne pouvons pas nous asseoir
à côte d’ eux car la place est déjà prise.
Ce n’ est pas grave…le voyage est comme ça:
plein de défis de rêves, d’ espoirs, d’ adieux….mais sans retour.
Essayons de faire le voyage de la meilleure façon possible.
Essayons de comprendre nos voisins de voyage et cherchons
le meilleur en chacun d’ entre eux.
Rappelons nous qu’ à chaque moment du voyage un de nos
compagnons peut vaciller et peut avoir besoin de notre compréhension.
Nous aussi pouvons vaciller et il y aura toujours
quelqu’un pour nous comprendre.
Le grand mystère du voyage est que nous ne savons pas quand
on descendra du train pour toujours,
Nous ne savons pas non plus quand nos compagnons de voyage
feront la même chose.
Même pas celui qui est assis juste à côte de nous.
Moi je pense que je serai triste de quitter le train….j’ en suis sûr!
La séparation avec tous les amis que j’ ai rencontrés dans le train sera
douloureuse, laisser mes proches seuls sera très triste.
Mais je suis sûr qu’ un jour ou l’ autre j’ arriverai à la gare centrale et
je les reverrai tous arriver avec un bagage qu’ ils n’ avaient pas quand
il sont montés dans le train.
Par contre je serai heureux d’ avoir contribué à augmenter
et enrichir leur bagage.
Nous tous mes amis, faisons tout le possible pour faire un bon voyage
et essayons de laisser un bon souvenir de nous au moment où nous
descendrons du train.
A ceux qui font partie de mon train, je souhaite un

BON VOYAGE!

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Publié 4 juillet 2008 par micdec dans Philosophie

Les petits bonheurs de la vie   1 comment

 

En vérité, sait-on si le grand, le vrai, l’ineffable  bonheur existe réellement ??

Alors, sachons ne pas passer à côté des tas de petits bonheurs qui jalonnent notre vie.

Mais surtout, apprenons à les connaître….et a savoir les saisir au passage.

 

Je dédie personnellement ceci à Amalia, une amie que j’ai en grande estime.

 

 

Les plus beaux moments de la vie

 

1. tomber amoureux  ou amoureuse,

 

2. rire jusqu’à en avoir mal au ventre,

 

3. trouver un tas de courrier quand on rentre de vacances,

 

4. conduire dans un endroit ou les paysages sont magnifiques,

 

5. écouter sa chanson favorite à la radio ou lorsqu’on est au clavier, 

 

6. se coucher dans son lit en écoutant tomber la pluie,

 

7. sortir de la douche et s’envelopper dans une serviette toute chaude,

 

8. réussir son dernier examen ,

 

9. prendre part à une conversation intéressante,

 

10. retrouver de l’argent dans un pantalon ou un sac non utilisé depuis longtemps,

 

11. rire de soi même ,

 

12. prendre un bon repas entre amis,

 

13. rire sans raison particulière,

 

14. entendre accidentellement quelqu’un dire quelque chose de bien sur soi ,

 

15. se réveiller en pleine nuit en se rendant compte qu’on peut encore dormir quelques heures,

 

16. observer un coucher de soleil ,

 

17. écouter la chanson qui rappelle cette personne spéciale dans sa vie,

 

18. recevoir et donner le premier baiser,

 

19. sentir des picotements dans le ventre quand on voit cette personne si spéciale ,

 

20. passer un bon moment avec ses amis,

 

21. voir heureux les gens qu’on aime,

 

22. porter la veste de la personne aimée et sentir encore son parfum,

 

23. rendre visite a un vieil ami et se rendre compte que les choses n’ont pas changé entre nous,

 

24. entendre dire que l’on nous aime.

 

"Les vrais amis viennent dans les bons moments quand on les appelle, et dans les mauvais… ils viennent  d’eux même".

Publié 10 février 2008 par micdec dans Philosophie

Epopée Familiae….en 2001   Leave a comment

J’ai réalisé ce texte en 2002, mais je pense qu’il est toujours d’actualité ??

 

EPOPEE FAMILIALE

 

A toi, mon Fils…..mais aussi à tous les Pères et leurs fils…

 

L’an dernier,votre fils vous a posé – par écrit – la question existentialiste du siècle : « Papa, alors que je menais cahin-caha mon adolescence difficile, que faisais-tu pendant ce temps là ? ».

 

Vous êtes alors, pensivement, revenu sur les lieux de vos débuts d’adulte en tant que cadre responsable, vous avez voulu expliquer à votre fils le théâtre de vos exploits et de vos bagarres de jadis : la société où vous avez passé la plus part de votre vie Industrielle, les contraintes terribles de cette même vie, une lutte à mort où les plus faibles succombent, votre stress de l’époque vous ayant conduit jusqu’à une maladie bien connus des cadres dirigeants.…

Vous vous êtes même laissé aller à broder un peu, lorsqu’il y avait des « bons côtés » à narrer, histoire de l’impressionner ! C’est que vous avez été jeune vous aussi ! Et vous ne rechigniez pas, en ce temps-là, à quelques frasques à l’égard desquelles vous nourrissiez encore un peu de nostalgie….

 

Ainsi la dureté dont vous avez fait montre à l’époque à l’égard des incartades de votre fils —  (comme jadis votre propre père envers vous : "une main de fer dans un gant de velours") – ne signifiait pas votre incompréhension. C’est ce que tout parent doit à son enfant pour l’aider à grandir : car chacun a droit à ce frisson particulier qu’on éprouve dans une aventure extraordinaire vécue à l’insu – ou à cause — des autres, où l’on se fait peur sans vraiment se mettre en danger, où l’on engrange des souvenirs pour plus tard…pour pouvoir , à l’occasion, les raconter à son fils, quand il sera lui-même jeune adulte !

 

Mais votre fils, justement, n’a pas, ce jour là, répondu à votre attente. Vous avez même cru sentir chez lui un peu de condescendance : il vous a juste posé une petite question par retour de courrier pour faire mine de s’intéresser à votre histoire. Un instant même, vous vous êtes senti ridicule. Et vous en avez déduit que le passé des parents n’intéressait plus les enfants : la nouvelle génération a définitivement tourné la page !

 

N’en croyez rien ! Il y a même fort à parier que, dès le lendemain, votre fils, à son travail, a raconté fièrement à son « grand chef » les exploits de son père. Vous n’en saurez jamais rien ; mais, pourtant, il a certainement pris la mouche si quelqu’un les avais mis en doute…Son père n’est pas une mauviette et il ne laissera jamais personne le critiquer !

 

Car tout enfant, tout jeune adulte qu ‘il soit, a droit à une histoire glorieuse. Tout enfant a besoin d’une épopée familiale. D’une mythologie qu’il puisse faire sienne…Il doit pouvoir se revendiquer d’un passé et en être fier. Ceux qui aujourd’hui, n’ont pas cette chance-là portent sur les épaules un terrible fardeau : ils doivent eux-mêmes s’inventer le mythe de leurs origines. Et au lieu de raconter, en les enjolivant, les exploits de leurs aïeuls, ils foncent, tête baissée, dans les pires écueils : car c’est à eux que revient de faire la preuve qu’ils ont un nom, qu’ils existent dans le monde et que leur place y a été préparée.

 

Les exploits de nos ancêtres ne nous font pas seulement rêver, ils nous évitent le péril majeur : d’avoir à prouver nous-même, trop tôt, que nous sommes un héros… En revendiquant l’histoire dont ils sont issus, nos enfants se donnent le temps d’inventer la leur. Et ils ont, plus que jamais, besoin de ce sursis-là.

 

Et au final, ils deviennent à leur tour un héros. Et ils raconteront, eux aussi, à leurs enfants l’histoire de leur vie….mais seulement lorsque leurs enfants la leur demanderont.

 

Michel DECOMBLE

18 Juillet 2002

Publié 4 février 2008 par micdec dans Philosophie

A Maud   Leave a comment

Sais-tu Maud, que les jours de déprime et lorsque tu crois être au milieu de nulle part, le coeur en berne, en réalité tu es au centre de partout ???

Publié 18 octobre 2007 par micdec dans Philosophie

Hello, les « Has Been »…   Leave a comment

 

  Pensées philosophiques d’un " Has-Been ",

dédiées à quelques " Be All " connus et inconnus 

  Certains jeunes travailleurs 30/50 encore en activité râlent souvent,

surtout lorsqu’ils en plaisantent lourdement,
parce qu’ils payent de leurs propres deniers
la retraite et la bonne vie des retraités.

  Mais VOUS, vous, là….le retraité actuel ainsi nanti, vous constatez amèrement, mais cependant avec une grande tendresse dans le cœur, que :

  1. D’une part, vous avez passé toute votre vie active, souvent 40 ans et plus parfois, à payer les retraites des parents et grands-parents des jeunes actifs de maintenant, ceux-là même qui contestent, à présent, ce principe fondamental.
  2. D’autre part, vous, le retraité, vous avez bien de la chance de n’avoir rien à faire si ce n’est de :
  • Transmettre à vos petits enfants des rudiments de valeurs humaines, principes fondamentaux et autres notions de moralité que les parents n’ont plus le temps de transmettre.
  • Constater que les mêmes parents, boulot toto dodo n’ont même pas eu le temps d’apprendre eux-mêmes ces notions de valeur et les traitent par le mépris de l’ignorance,
  • Découvrir tristement que vos enfants passent tout leur temps à bosser pour payer votre retraites et celle de tous les autres, y compris dans l’administration, alors que vous, inactifs par définition, n’avez plus rien à faire d’autre que cultiver l’oisiveté et votre jardinières sur le balcon,
  • Remarquer avec un brin de tristesse que les actifs se sentent obligés, par devoir civique, de mettre leurs épouses au travail afin de gagner encore plus à deux, mais d’abandonner ainsi l’éducation de leurs chers petits,
  • Accepter d’accueillir vos petits enfants en votre giron pour toutes les raisons citées ci-dessus, y compris le fait que les parents bossent à deux, ….(et non à deux, bossent ! ) et que les centres aérés coûtent la peau des fesses,
  • Vous battre hardiment contre les nobles institutions sociales, politiques financières et autres requineries afin de maintenir les acquis gagnés par vos anciens…tout cela pour que les jeunes actifs devenus à leur tour de vieux inactifs puissent encore profiter du travail de leurs aînés, et à leur tour d’une retraite,
  • Voyager courageusement hors saison afin de justifier l’activité de quelques actifs qui passent une bonne partie de leur temps à organiser ces voyages lointains pour votre bien, vous l’inactif et de l’économie du pays en vidant votre bas de laine et autres livrets,
  • Tristement constater qu’en voyageant, vous allez encore dilapider l’argent si péniblement accumulé par les jeunes actifs, même si vous sauvez ainsi l’économie de votre pays et du leur,
  • Vous faire rabrouer sans cesse et être accusés de profiter des congés scolaires pour encombrer les plages avec vos petits-enfants alors que les actifs n’ont que ce temps là pour bronzer,
  • Prendre totalement à votre charge vos petits enfants lors des congés scolaires, y compris les grandes vacances et recevoir en retour une phrase du genre " Vous nous les ramenez quand ? ".
  • Utiliser tout moyen de transport, possible et imaginable, pour aller garder à domicile le petit dernier victime d’une maladie aussi courte qu’inopinée pendant que la Maman se rue en retard au boulot et que le Papa est en déplacements,
  • Reprendre les mêmes moyens où autres, surtout un jour de grève, car le petit dernier s’est empressé de refiler ses virus aux aînés, tant qu’il y en pour un, il y en a bien pour les autres, et les parents n’ont plus un jour de congé à prendre,
  • Se souvenir qu’avec deux enfants, la Mamie devait bien se débrouiller seule car elle ne travaillait pas, elle, en ce temps là,
  • Prendre conscience tristement que la Mamie faisait déjà partie de cette faune tant jalousée des oisifs profiteurs et sans travail, à part le fait mineur d’avoir élevé dignement ses mômes,
  • Vous demander pourquoi chacun de vos deux enfants à décidé d’en faire trois tout en travaillant à deux,
  • Sacrifier un peu et même beaucoup de votre espace vital et risquer votre santé déjà chancelante pour accueillir à domicile la scarlatine de l’aînée, la rougeole de la seconde, les oreillons du petit dernier et leur montagne de jouets, vélos, rollers et peluches,
  • Vous asseoir tristement, le soir venu, en regardant d’un œil humide les restes tragiques d’une bataille acharnée ayant eu pour terrain la moquette et les meubles précieux de la salle de séjour,
  • Vous sentir obligés de vous démonter la mâchoire en tentant d’ingurgiter ces espèces de pains ronds au doux nom de canard et dont les petits monstres raffolent,
  • Découvrir avec étonnement que les petits se comportent partout exactement comme chez eux, c’est à dire qu’ils n’écoutent rien et qu’ils ne respectent rien, pas même vous,
  • Constater que, 25 ans après, les enfants étant partis vivre leur vie, vous avez pu enfin vous offrir un ameublement décent ; mais c’est juste pour que vos petits enfants les transforment en meubles de parents, affreusement tachés et griffés,
  • Vous remettre aux études, à l’informatique où à on ne sait quoi afin de ne pas passer pour un nul, mais aussi pour aider la moyenne des chérubins à franchir le cap des C où D,
  • Vous faire mal voir desdits chérubins en les faisant travailler leurs devoirs même pendant leurs vacances, d’où une tronche pas possible pendant deux jours,
  • Reprendre l’habitude de faire les courses chaque jour car le frigo qui est trop grand pour deux devient bizarrement trop étroit pour contenir les montagnes de yaourts, crèmes et glaces diverses nécessaires à la croissance de ces chers petits,
  • Constater que les beaux vêtements, chaussures et autres colifichets que vous avez achetés il y a peu de temps pour vos petits enfants sont déjà devenus trop étroits, trop courts, sont déjà usés jusqu’à la corde, où même tachés de stylos feutre, pâte à modeler, chewing-gum et peintures en tous genre,
  • Découvrir que leurs sacs à bagages ne sont remplis que de ces affreuses choses juste la veille de votre départ en vacances,
  • Vous faire planifier votre temps libre par des actifs débordés qui souhaitent se débarrasser de tout un tas de tâches administratives où autres aussi rebutantes,
  • Vous faire envier, à longueur de WE où de soirées, votre situation de retraité oisif et libéré de toute contrainte : " Ah, t’as d’la chance, toi, d’être à la retraite, t’es payé à rien faire ! ", où " T’as de la veine, toi, t’as rien à faire ! ", " Nous, alors, qu’est-ce qu’on se crève au boulot ",
  • Découvrir tristement qu’il faudrait obtenir une seconde vie pour pouvoir réaliser, et d’un, tout ce que vous espériez faire à la retraite lorsque vous étiez un actif zélé, et de deux, tout ce que les actifs débordés vous confient comme tâches pour occuper votre oisiveté,
  • Poireauter dans les salles d’attente des médecins, hôpitaux, dentistes et autres réparateurs de votre santé de plus en plus chancelante, mais surtout en dehors des périodes de congés scolaires,
  • Faire pareil pendant les périodes scolaires, mais pour les petits chérubins,
  • Prendre pleinement conscience du terme de " Patient " dont la médecine affuble ses malades, et c’est vrai, vous n’avez que ça à faire, d’attendre,…dans les salles d’attente,
  • Comprendre enfin que seuls les petits enfants, les vieux, les retraités et les inactifs sont capables d’être réellement malades car ils ont tout leur temps pour cela,
  • Vous occuper des arrières grands parents des jeunes actifs, qui, par les soins généreusement prodigués par ces mêmes actifs vivent de plus en plus vieux et même grabataires,
  • Constater avec une grande tristesse dans quel état de délabrement atroce les mettent ce qu’il est de bon ton d’appeler " soins palliatifs " (et non " acharnement thérapeutique "), car ils sont généreusement dispensés par de jeunes actifs,
  • Découvrir que l’état fait refaire à neuf les prisons mais que c’est vous, retraité, qui devez débourser 15.000 f par mois pour l’hébergement de vos aînés qui, eux, n’ont eu que le tort d’arriver en fin de retraite,
  • Savoir enfin qu’étant actifs, il vous a fallu aller de l’avant afin de mettre des sous de coté, si possible à gauche pour couvrir vos arrières, marcher la tête droite, payer les retraites des anciens, payer les études et les loisirs des jeunes,
  • Vérifier qu’il est très mal vu que vous ayez osé mettre des sous de coté en prévision des " vieux jours ", ça fait ringard et ça pourrait tellement servir à des jeunes actifs qui en ont bien plus besoin que vous.
  • Voir chaque jour cette mini manne si précautionneusement économisée fondre au soleil des taxes et impôts payés tant et tant de fois sur chaque franc, puis €uro..
  • Tenter enfin (et bien inutilement !) de faire comprendre aux jeunes actifs d’aujourd’hui que demain ils seront bien obligés de devenir à leur tour de …vieux inactifs…..
  • Vieillir tout seuls, recroquevillés dans votre grande baraque vide, où ne résonne plus jamais des rires d’enfants, vieillir comme deux connards car, pour finir, vos enfants vous ont coupé totalement de vos petits enfants sous prétexte que tout est mieux fait chez vous et que ça les emmerde, que vous donnez trop d’idées bien faites aux chérubins et que ça les gène aux entournures et qu’ils en ont ras-le-bol de se faire reprocher par vous leur laisser aller maladif, leur mauvaise conduite, égoïste et libertine. Ils ont bien le droit de très mal éduquer leurs enfants, non ??? 
MOI, j’en ai parfois, mais de plus en plus, " ras le bol "….
Et VOUS, ça ne vous interpelle pas  quelque part ? ? ? ? ? ?…..
Non ??? vous êtes trop jeunes ?? Alors, attendez un peu, ça ne va pas tarder à vous arriver…
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

 

Publié 16 septembre 2007 par micdec dans Philosophie

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 REPERTOIRE DES CITATIONS "PHILO FACILE"
 
L’ AMOUR                  LA MEMOIRE
L’ART                          LA PASSION
AUTRUI                       LA PHILOSOPHIE
LA CONSCIENCE      LA RAISON
LE DESIR                    LA RELIGION / DIEU
L’ESPACE                   LA SAGESSE
L’lNTELLlGENCE     LE TEMPS
LA JUSTICE               LA VERITE
LA LIBERTE              LA VIOLENCE / LA HAlNE
 
Offert à tous en général, à une tres jolie scorpionne en particulier
 
L’AMOUR
Heureux celui qui vous aime, qui aime son ami en vous et son ennemi a cause de vous.
St Augustin
C ‘est par l’amour qu’on demande, qu’on cherche, qu’on connaît. Aime donc et fais ce que tu veux.
St Augustin
L’amour n’est pas seulement un sentiment, il est un art aussi.
Balzac
Le caractère normal de la vie sexuelle est assuré par la conjonction vers l’objet et le but sexuel de deux courants, celui de la tendresse et celui de la sensualité.
Freud
Quand je n’aime plus, j’ai autant envie de ne plus être aimé, que j’en ai d’être aimé quand j’aime.
Fontenelle
Le beau seul à cette destination d’être parfaitement manifeste et parfaitement digne d’amour.
Platon
L’amour, c’est l’espace et le temps rendus sensibles au coeur.
Proust
L’amour est la joie accompagnée de l’idée d’une cause extérieure.
Spinoza
 
L’ART
Quelle vanité que la peinture, qui attire l’admiration par la ressemblance des choses dont on n’admire point les originaux
Pascal
C’est par l’expérience que la science et l’art font leur progrès chez les hommes.
Aristote
Ce qui est rare a du prix.
Platon
AUTRUI
Ce n’est pas un ami que l’ami de tout le monde.
Aristote
Pas besoin de grill, l’enfer, c’est les autres.
Sartre
Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme; mais pour la maintenir, il y faut peut-être le concours d’une petite antipathie physique.
Nietzsche
Pour vivre en paix avec tout le monde, il ne suffit pas de ne point se mêler des affaires d’autrui, il faut encore souffrir qu’autrui se mêle des vôtres.
Fréron
 
LA CONSCIENCE
Que dit ta conscience ? Tu dois devenir l’homme que tu es.
Nietzsche
Science sans conscience. n’est qu’une ruine de l’âme.
Rabelais
La conscience est un bâton  que chacun prend pour battre son voisin.
Balzac
La conscience ne trompe jamais; elle est le vrai guide de l’homme: elle est a l’âme ce que I’instinct est au corps.
Rousseau
Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix.
Rousseau
 
LE DESIR
11 y a une grande différence entre le refoulement du désir par l’âme désespérée et son expulsion de l’âme guérie.
St Augustin
Et le désir s’accroît quand l’effet se recule.
Corneille
On ne peut désirer ce qu’on ne connaît pas.
Voltaire
Le désir qui naît de la joie est plus fort, toutes circonstances égales d’ailleurs, que le désir qui naît de la tristesse.
Spinoza
 
L’ESPACE
Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie.
Pascal
Les sillons de l’espace ou fermentent des mondes.
Leconte de Lisle
 
L’INTELLIGENCE
Quand il s’agit d’écrire des sottises, il serait vraiment trop facile d’écrire un  gros livre.
Bachelard
C’est dans le moule de l’action que notre intelligence a été coulée.
Bergson,
L’intelligence dans ce qu’elle a d’inné est la connaissance d’une forme, I’instinct implique celle d’une matière.
Bergson
Instinct et intelligence représentent (donc) deux solutions divergentes, également élégantes, d’un seul et même problème.
Bergson
L’intelligence est caractérisée par une incompréhension naturelle de la vie.
Bergson
 
LA JUSTICE
Etrange zèle, qui s’irrite contre ceux qui accusent des fautes publiques et non pas contre ceux qui les commettent !
Pascal
La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.
Pascal
A force d’être juste, on est souvent coupable.
Corneille
Si le juge était juste, peut-être le criminel ne serait pas coupable
Dostoïevski
Le devoir est la nécessité d’accomplir une action par respect pour la loi.
Kant
Une extrême justice est souvent une injure.
Racine
Nous sommes esclaves des lois pour pouvoir être libres.
Cicéron
Les lois sont toujours utiles a ceux qui possèdent  et nuisibles a ceux qui n’ont rien.
Rousseau
 
LA LIBERTE
L’homme est né libre et partout il est dans les fers.
Rousseau
L’homme libre, qui vit parmi les ignorants, s’applique autant qu’il peut à éviter leurs bienfaits.
Spinoza
Un être ne se sent obligé que s’il est libre, et chaque obligation, prise à part, mplique la liberté
Bergson
La liberté, ce bien qui fait jouir des autres biens.
Montesquieu
Une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont une seule et même chose.
Kart
11 n’est pas bon d’être trop libre.
Pascal
La vraie liberté, c’est pouvoir toute chose sur soi.
Montaigne
 
LA MEMOIRE
La mémoire est souvent la qualité de la sottise.
Chateaubriand
Le propre du travail, c’est d’être forcé.
Alain
Savoir par coeur ce n’est pas savoir: c’est tenir ce qu’on a donné en garde à sa mémoire.
Montaigne
L’oisiveté est mère de tous les vices, mais de toutes les vertus aussi.
Alain
 
LA PASSION
Une affection, qui est une passion, cesse d’être une passion sitôt que nous nous en formons une idée claire et distincte.
Spinoza
La conscience est la voix de l’âme, les passions sont la voix du corps.
Rousseau
 
LA PHILOSOPHIE
Se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher
Pascal
La dialectique essaie de connaître, la philosophie Connait.
Aristote
Le vrai philosophe n’attend rien des hommes, et il leur fait tout le bien dont il est capable.
Voltaire
Philosopher, c’est apprendre a mourir
Montaigne
 
LA RAISON
Si c’est la raison qui fait l’homme, c’est le sentiment qui le conduit.
Rousseau.
La raison pure est pratique par elle seule et donne à l’homme une loi universelle que nous nommons la loi normale.
Kant
La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu’il y à une infinité de choses qui la surpassent.
Pascal
La raison nous commande bien plus impérieusement qu’un maître car en désobéissant a l’un on est malheureux, et en désobéissant a l’autre on est un sot.
Pascal
Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas.
Pascal
Rien n’est plus dangereux qu’une idée quand on n’a qu’une idée.
Alain
Tout notre raisonnement se réduit a céder au sentiment.
Pascal
Imaginer c’est donc hausser le réel d’un ton.
Bachelard
 
LA RELIGION / DIEU
Le seul intérêt de la pense est de donner un sens à la religion.
Alain
Moins un culte est aisonnable, plus on cherche a I’établir par la force.
Rousseau
Le meilleurs de nos serviteurs (de dieu) est celui qui ne cherche pas a ntendre de vous ce qu’il souhaite. mais à ouhaiter ce qu’il a entendu.
St. Augustin
Crois et tu comprendras; la foi précède, Inintelligence suit.
St Augustin
Notre âme, en tant qu’elle perçoit les choses d’une façon vraie est une partie e l’intelligence infinie de Dieu.
Spinoza
Le christianisme et l’alcool, les deux plus grands agents de la corruption.
Nietzshe
La religion est l’opium du peuple.
Marx
 
SAGESSE
Connais-toi toi-même
Platon.
Carpe Diem (Cueille le jour présent).
Horace
J’aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers.
Montesquieu
 
LE TEMPS
Rien n’est si important à l’homme que son état, rien ne lui est si redoutable ue l’éternité.
Pascal
Partout où quelque chose vit, il y a, ouvert quelque part, un registre ou le emps s’inscrit.
Bergson
 
LA VERITE
J’ai dit des vérités aux hommes; ils les ont mal prises; je ne dirai plus rien.
Rousseau
La vérité est ce qui est.
St. Augustin
Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les ensonges.
Nietzshe
Toute vérité n’est pas bonne à dire.
Beaumarchais
Aime le vérité mais pardonne à l’erreur.
Voltaire
 
LA VIOLENCE / LA HAINE
Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent.
Sartre
 
      

Publié 8 septembre 2007 par micdec dans Philosophie

Un Juge…   Leave a comment

  
Pensée pour un innocent incarcéré
 
Un Juge qui entend des bruits de sabots, aura l’intime conviction qu’il sagit d’un cheval et construira tout son dossier sur cette certitude. 
 
Le malheureux …..Il na pas été formé pour penser à un Zebre !!
 
Vous en conviendrez, c’est "ou trop"…ou "pas assez" ???
 

Publié 28 août 2007 par micdec dans Philosophie