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L’ESCLAVAGE, LE TERRORISME ET l’ISLAM   Leave a comment

SOURCE DES STATISTIQUES 2014:   http://www.muslimpopulation.com/

Extraits de: « Slavery, terrorism, and Islam » The historical roots and contemporary threat Traduits  de l’anglais par : G. T.

L’esclavage, le terrorisme et l’Islam : Les Racines Historiques  et la Menace Contemporaine par: Dr. Peter Hammond

http://www.amazon.com/Dr.-Peter-Hammond/e/B002YPPHPM  L’auteur : le Dr. Peter Hammond détient un doctorat en théologie.

 MODUS OPERANDI

L’Islam n’est pas une religion, ni un culte. Dans sa forme, c’est un mode de vie complet.

L’Islam a des composantes religieuses, légales, politiques, économiques, sociales et militaires. La composante religieuse sert à masquer  toutes les autres.

L’islamisation d’un pays débute  lorsqu’il y a suffisamment de musulmans à l’intérieur du pays pour commencer à revendiquer des accommodements religieux.

Lorsque les sociétés ouvertes à la diversité culturelle, à la rectitude politique et à la tolérance consentent aux demandes d’accommodements religieuses provenant de leurs communautés musulmanes, les autres composantes s’infiltrent progressivement.

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Voici comment ça fonctionne:

Aussi longtemps que la population musulmane demeure autour ou inférieure à 2%, peu importe le pays, elle sera perçue comme étant une minorité pacifique, et non comme une menace par les autres citoyens.  C’est le cas présentement:

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Entre 2% à 5%, le prosélytisme (la conversion) des autres minorités ethniques et des groupes marginaux commence par le recrutement des détenus dans les prisons et des jeunes marginaux faisant partie des gangs de rues. C’est le cas notamment en:

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Lorsqu’ils atteignent 5%, les musulmans exercent déjà une influence excessive en proportion de leur pourcentage de la population. Ils feront alors de la pression pour l’introduction de produits alimentaires « halals », (propres selon les standards islamiques) assurant ainsi l’embauche de musulmans dans  leur préparation. Ils augmenteront leur pression sur les chaînes alimentaires pour que celles-ci mettent ces produits en tablette les menaçant de représailles allant jusqu’à la faillite s’ils ne se soumettent pas à leurs demandes. C’est ce qui se passe en:

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Rendus à ce stade, les musulmans s’infiltreront graduellement dans toutes  les sphères d’influence et travailleront afin que les gouvernements en place leur permettent de se gouverner eux mêmes (à l’intérieur de leurs enclaves « ghettos ») selon  les lois de la  sharia, (loi coranique); le but ultime des Islamistes étant d’établir la sharia dans tous les pays du monde.

Quand le nombre de musulmans approche 10% de la population, ils accroissent le non-respect des lois allant jusqu’à les défier ouvertement afin de revendiquer des conditions de vie propres à leur culture et à leurs croyances. À Paris, nous voyons régulièrement des incendies d’autos dans les enclaves musulmanes. Toute action perçue comme étant anti -musulmane résulte dans des soulèvements de foules et des menaces, comme à  Amsterdam, où l’on s’oppose violemment aux bandes dessinées de Mahomet et des films sur l’Islam. Au moment d’écrire ces lignes 12 personnes viennent d’être tuées chez Charlie Hebdo à Paris…  De telles tensions se produisent à tous les jours, principalement dans les enclaves musulmanes en:

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Lorsqu’ils atteignent 20% de la population, les pays d’accueils connaissent des manifestations de violence déclenchées la plupart du temps pour des peccadilles, la formation de milices djihadistes, des tueries, des incendies d’églises chrétiennes et de synagogues juives comme en:

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À 40%, les nations expérimentent les massacres sporadiques, les attaques terroristes à répétition, et la guérilla militaire sans répit comme c’est le cas présentement en :

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À partir de 60%, les nations vivent la persécution sans retenue des citoyens non-musulmans (infidèles) de toutes religions (incluant les musulmans qui ne se conforment pas à l’idéologie intégriste), le nettoyage ethnique, l’utilisation de la loi de la sharia comme arme de répression, et l’application de la « jizya » (taxe des infidèles) tel qu’en :

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Au-delà de 80%, l’intimidation est incessante, l’oppression et le djihad violent sévit impunément, le nettoyage ethnique est étatisé allant jusqu’au génocide. Les intégristes  chassent  ou éliminent tous les infidèles (non-convertis) car les pays qu’ils occupent doivent être 100% musulman comme au:

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Lorsqu’ils atteignent l’objectif ultime et que la population population est devenue musulmane à 100%, cela est supposé selon eux conduire à : « Dar-es-Salaam », la maison Islamique de la Paix. Tous les habitants sont musulmans, les madrasas sont les seules écoles, et le Coran est la seule parole tel qu’en :

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Mais malheureusement, la paix ne survient jamais, car dans ces pays, musulmans à 100%, les plus radicaux exerçant un contrôle total et le pouvoir absolu satisfont leur soif insatiable de sang en tuant leurs coreligionnaires qui sont moins radicaux qu’eux…

« Avant l’âge de neuf ans, j’avais appris le canon qui régit la vie arabe. C’était moi contre mon frère; moi et mon frère contre mon père, ma famille contre les cousins du clan; le clan contre la tribu, la tribu contre le monde, et nous tous contre l’infidèle ».

Leon Uris, “The Haj”.

C’est important de comprendre que dans certains pays, avec des populations musulmanes nettement inférieures à 100% comme la France, que les gens qui vivent  dans ces enclaves (ghettos), sont musulmans à 100%; cette  population vit ainsi sous  la loi de la sharia. La police nationale française n’entre même pas à l’intérieur de ces enclaves. Il n’y a pas non plus de cours judiciaires d’état, ni d’écoles, ni de facilités religieuses non-musulmanes. En pareille situation, les musulmans n’intègrent pas la communauté élargie. Les enfants fréquentent la madrasa, ils n’apprennent que le coran. Le seul fait d’avoir des contacts avec des infidèles est passible de la peine de mort. Conséquemment, dans certains endroits dans certains pays, les Imams musulmans et les extrémistes exercent plus de pouvoir que les autorités élues et les forces policières…

Aujourd’hui, plus de 2 milliards de musulmans constituent 28% de la population mondiale. Cependant, le taux de natalité chez les musulmans dépasse et ce, de beaucoup, les taux de natalité des chrétiens, hindous, bouddhistes, juifs, et de tous les autres croyants ou non-croyants. Les musulmans dépasseront ainsi 50% de la population mondiale avant la fin du siècle.

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Veuillez s’il-vous-plaît transmettre cette information à tous ceux parmi vos proches qui s’inquiètent avec raison de l’avenir sombre qui attend les prochaines générations si nous n’avons pas le courage et la force morale pour renverser ce courant religieux maléfique pour l’humanité. C’est aussi votre combat!!!

« Un conciliateur c’est quelqu’un qui nourrit un crocodile en espérant qu’il sera le dernier à être mangé. » –  Winston Churchill

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Elle est maghrébine…. Lisez, c’est remarquable.   Leave a comment

Elle est maghrébine…. Lisez, c’est remarquable 2016-03-23_163331.

 Le blog de Malika Sorel

www.malikasorel.fr/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Malika_Sorel

En 2007, elle publie : le Puzzle de l’intégration et les Pièces qui vous manquent (Mille et une nuits). Elle y explique que la question de l’immigration-intégration doit être traitée globalement et non plus de façon sectorielle, qu’il faut cesser d’octroyer la nationalité française à des personnes qui ne sont pas prêtes , psychologiquement et moralement, à l’assumer, et s’appliquer, en revanche, à faire respecter la loi française par tous , sans exception.

 Pourquoi avez-vous écrit ce livre ? 

Les émeutes de 2005 m’ont poussée à écrire ce livre parce que je me sentais responsable de n’avoir, alors, rien dit. Moralement, mais aussi sur le plan affectif, je ne supportais plus cette injustice vis-à-vis du peuple français : les Français sont bâillonnés, et quand ils osent s’exprimer, on leur fait un procès en racisme ou en xénophobie alors qu’ils veulent simplement préserver leur identité.
Mes origines me permettaient peut-être, de dire que la véritable victime de l’immigration est le peuple français .

Vous parlez beaucoup du rôle délétère de la « repentance ». Non seulement pour les Français, mais pour les immigrés eux-mêmes.

 Le rôle des élites françaises a toujours été déterminant dans l’instrumentalisation de l’histoire.
La décolonisation a traumatisé tout le monde, soit ! Mais il devrait tout de même être possible, cinquante ans après des drames partagés, de traiter sereinement du passé, avec ses ombres et ses lumières, au lieu de renier son histoire en se laissant enfermer dans la dialectique culpabilisation – victimisation.
Or, c’est malheureusement ce qui se passe. Le discours dominant ne que des « horreurs » de la colonisation , et plus personne n’écoute le peuple français , qui est pourtant le plus légitime pour parler objectivement des problèmes engendrés par l’immigration.
De surcroît, transformer les Français de souche en bourreaux, n’a fait qu’injecter le poison de la haine dans le cœur des enfants issus de l’immigration.
La France fait beaucoup pour les immigrés et leurs descendants, et ceux-ci ont encore énormément à faire pour se rapprocher des Français de souche européenne, en particulier les Maghrébins et les Africains dont la  culture reste très éloignée de celle de leur pays d’accueil. Il fallait d’emblée être ferme et affirmer que nos valeurs fondamentales ne changeraient pas. On a fait l’inverse. Dans ces conditions, il est naturel qu’ils développent de moins en moins d’efforts pour respecter les normes collectives françaises. Ils sont convaincus que celles-ci vont changer pour s’adapter à eux .

 Pourquoi l’idée de « discrimination positive » est-elle dangereuse à vos yeux ? 

Parce que c’est une escroquerie. L’intégration n’est pas un ascenseur automatique, mais un parcours semé d’obstacles ! L’idée que l’on puisse progresser dans la société de manière passive est absurde. C’est un
> engagement sur plusieurs générations, la famille entière doit s’engager autour du projet éducatif. Aujourd’hui, beaucoup d’élèves ne font plus rien. Il faut arrêter de les bercer de mensonges ! Pour réussir, il faut se prendre en main.  Et puis la « discrimination positive » est injurieuse pour les immigrés eux-mêmes : on part du principe que les gens issus de l’immigration n’y arriveront pas seuls parce que les Français les détesteraient. C’est zéro
pointé sur toute la ligne. Quand vous travaillez dans une équipe, il faut acquérir sa légitimité auprès des autres. Si vous n’avez pas respecté le même processus de sélection, c’est impossible. Pour devenir légitimes, les personnes issues de l’immigration doivent se plier aux mêmes exigences que les autres.

Vous êtes également très sévère avec la Halde ! 

 Elle joue un rôle d’exaspération et de crispation entre les groupes.
Elle passe le plus clair de son temps à exacerber les tensions en disant que les gens issus de l’immigration sont victimes de notre société, alors que c’est l’ignorance des codes sociaux et culturels qui empêche les jeunes  d’être recrutés. Cela avait été parfaitement mis en évidence par l’analyse d’entretiens d’embauche auxquels la sociologue Jacqueline Costa-Lascoux avait assisté. Le fait qu’on accepte d’eux ce qu’on n’accepterait jamais des autres ne fait que les enfermer dans leurs propres codes culturels.
J’ajoute que je prends comme une bonne nouvelle la mise sous tutelle de la Halde. Mais il faut, à terme, qu’elle disparaisse. Le système judiciaire français est là pour traiter des vraies affaires de discrimination. On n’a nul besoin d’une institution qui participe, vraisemblablement sans le vouloir, à dresser les gens les uns contre les autres.

 Qu’opposer, alors, aux doctrines que vous dénoncez ? 

Rien d’autre que le modèle d’intégration républicain qui fonctionnait très bien ! On doit accueillir les gens dans la communauté française et non l’inverse. Ils doivent respecter le système français. Si on avait fait ça, on aurait suscité le désir d’intégration. Mais comment y parvenir quand on injecte 200 000 nouveaux entrants par an dans une société déjà en proie à des difficultés majeures ? C’est irresponsable, grave et fondamentalement dangereux. Il est évident que là réside le défi des prochaines années : si l’on continue comme aujourd’hui, nous irons vers des troubles majeurs. Trop de gens arrivés récemment n’éprouvent plus le besoin de respecter la loi de la République, et reconstituent leurs sociétés d’origine sur le territoire français. Si rien n’est fait pour y mettre un terme, la pression va devenir rapidement intenable.

Quelles pressions, justement, exercent ces sociétés reconstituées ?

Dans les cultures maghrébines et africaines, le groupe prend possession de l’individu. Or, plus la société est déstructurée et permet des accommodements, plus les membres des groupes mieux structurés sont tentés
de bafouer les règles françaises, qu’on peut défier à moindre risque. La culture de l’école de la République que les enfants ramènent à la maison est aussitôt rejetée parce qu’elle ne correspond pas aux normes culturelles d’origine.
Le racisme anti-blanc est une réalité. L’insulte suprême utilisée, c’est  » céfranc « . Les professeurs nous le disent : être sérieux en cours, c’est déjà, pour certains, vouloir devenir français : une honte, car assimilé à une traîtrise. Les bons élèves sont, de ce fait, de plus en plus soumis à des pressions par les enfants issus de la même origine culturelle. Le fait que les institutions françaises, la police et l’école soient attaquées n’est évidemment pas anodin. Or, on continue à excuser les auteurs de ces attaques, à les déresponsabiliser en invoquant leurs conditions sociales.

 Ces mêmes populations, avec des conditions sociales nettement inférieures, ne se comportent pas ainsi dans leur pays d’origine. C’est bien la preuve que l’attitude de notre société a joué un rôle déterminant dans l’apparition des problèmes que nous connaissons.

 Vous accusez le droit du sol. Pourquoi ?

Devenir français est un processus qui doit être personnel, car il faut être prêt à assumer d’inscrire ses propres descendants dans un nouvel arbre généalogique qui n’est pas celui de ses ascendants biologiques et culturels. Il y a là, une véritable rupture, très difficile à assumer. C’est pourquoi, aujourd’hui, pour une multitude de raisons, peu de gens ont le désir de devenir français. Ils prennent les papiers parce qu’ils savent que c’est le sésame avec lequel ils n’auront plus jamais faim. Ils sont honnêtes et l’avouent : –  » je ne suis pas français, j’ai juste les papiers !  » C’est la classe politique, dans son ensemble, qui ment et occulte ce que signifie l’identité française. La communauté française reste pour l’instant silencieuse, car elle est bâillonnée, mais, comme dans tous les pays du monde, elle n’est pas prête à accepter comme françaises des populations étrangères à son identité. Il y a aujourd’hui, en France, une négation fondamentale du droit des Français à être français.

Quelle distinction faites-vous entre insertion et intégration ?

 L’intégration, c’est le fait d’assumer l’héritage du peuple français, de porter soi-même les valeurs et les principes des Français, de les transmettre à ses propres enfants. Il y a une forte dimension affective et morale. On ne peut pas exiger cette étape, elle est trop personnelle, trop intime. En revanche, l’insertion est absolument non négociable, c’est le respect des règles et lois de la société. Nombre de ces règles sont tacites. Elles ne sont pas nécessairement inscrites dans des lois. L’insertion dans la société française constitue une étape indispensable
avant l’intégration dans la communauté nationale française. C’est ce que ne respecte pas le droit du sol.

L’une des plus grandes erreurs a été, selon vous, de dégrader l’apprentissage de la langue et de la culture française. Pourquoi ? 

L’école de la République a un savoir à transmettre, qui crée un référentiel commun à tous les enfants. La langue est un passeport culturel pour naviguer dans la société française. On les a empêchés de pouvoir le faire en revoyant nos exigences sans cesse à la baisse. Pis, l’école s’est mise à verser dans le relativisme culturel, et même à leur transmettre des éléments de leur référentiel culturel alors que, c’est bien la seule chose que leurs familles leur transmettent.
Aimer une langue est un tremplin pour aimer un peuple. Au travers de la langue, des textes de littérature et aussi des contes et des chansons enfantines, c’est bien la culture qui est transmise. Aujourd’hui, dans les
> rues, dans les cours d’école, on ne parle plus français. C’est un signe, sans équivoque, du réel refus d’intégration. Sans compter qu’un enfant qui ne peut s’exprimer et se faire comprendre du fait de la pauvreté de son langage a une plus grande propension à devenir violent. Commençons donc par accentuer l’effort sur la maternelle et sur les premières classes de l’école primaire, en réduisant les effectifs par classe et en mettant
l’accent sur la transmission de la langue. Revoyons aussi le circuit des allocations. Il faut impérativement que cet argent aille, en priorité, au projet éducatif, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. A chaque rentrée scolaire, au lieu de remettre aux parents un chèque qui, souvent, sera envoyé dans le pays d’origine , donnons un cartable, des cahiers et des livres directement à l’enfant.

Que pensez-vous de la déchéance de nationalité ?

 Il faut la mettre en place, et il faut cesser de donner la nationalité française à tout le monde . Les gens qui risquent aujourd’hui la déchéance de nationalité n’auraient jamais dû l’obtenir. Il faut vraiment que les politiques s’occupent de toutes ces questions très rapidement. Beaucoup, parmi eux, sont habités par la peur car les populations de l’immigration leur apparaissent comme ayant facilement recours à la violence. Il va pourtant falloir avoir le courage de traiter toutes les dimensions de ce sujet. C’est dans l’intérêt de tous. Notre société est chaque jour plus déstabilisée. C’est la cohésion nationale qui est désormais en jeu !
Tout accepter met la France par terre !
Et, si nos dirigeants acceptent que l’Education Nationale enseigne l’arabe dans nos écoles comme certains de nos politiciens le demandent, la France sera foutue et disparaitra sous la domination de l’islamisme !!!
et aussi :
http://www.youtube.com/watch?v=BLRE2ylIkhc

 écouter et lire… intéressant et recadrant
Nada Rizk
06.25.02.53.80

 

Un nouvel espoir pour les malades du rein   Leave a comment

UN NOUVEL ESPOIR POUR LES MALADES DU REIN

Cinq ans après avoir identifié le rôle d’une protéine dans le développement des affections rénales, une équipe française a réussi à freiner l’évolution de ces maladies par un médicament.

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Dr Alain Ducardonnet, Il est cardiologue et médecin du sport à Paris. Il mène depuis plusieurs années une carrière de consultant en matière de santé pour les médias.

 

 

 

 

LA DECOUVERTE

 En France, de 2 à 3 millions de personnes souffrent de maladies rénales chroniques (MRC). Évoluant discrètement, elles entraînent une perte progressive et irréversible de la capacité des reins à filtrer le sang pour en évacuer les déchets dans les urines. D’où la nécessité d’établir un diagnostic précoce, par une prise de sang ou une analyse d’urines. S’il n’est pas possible d’en guérir à l’heure actuelle, les MRC pourraient néanmoins être ralenties dans leur progression grâce à un médicament utilisé jusque-là contre un autre type de maladie.

En 2010, une équipe composée de chercheurs de l’Inserm, de l’université Paris-Descartes et de l’hôpital Necker-Enfants malades (Paris 15e) avait montré qu’une protéine, la lipocaline 2 (LCN2), jouait un rôle clé dans le déclin de la fonction rénale. En effet, son activation dans les cellules du rein favorise le développement des lésions de cet organe. Dans une étude publiée en janvier dans la revue britannique Nature Communications, la même équipe montre que l’acide phénylbutyrique (PBA), un médicament utilisé jusqu’ici dans une maladie génétique rare, permettrait d’inhiber la production de LCN2, donc de ralentir l’évolution des maladies rénales. Les résultats de cette étude ouvrent ainsi la voie à une perspective thérapeutique prometteuse.

COMMENT ÇA MARCHE ?

 Les MRC résultent souvent d’autres pathologies, qui agressent les reins : diabète, hypertension, maladies auto-immunes (quand le système immunitaire s’attaque par erreur à ses propres organes)… Dans les cas les plus sévères, les atteintes portées au rein font que celui-ci perd progressivement sa fonction de filtre : les protéines, et notamment l’albumine, peuvent alors traverser sa paroi et se retrouver dans les urines en quantité anormale. On parle alors de protéinurie. La protéinurie entraîne elle-même un « stress cellulaire », qui se traduit par l’autodestruction des cellules du rein, au terme d’une « cascade moléculaire » appelée UPR (Unfolded Protein Response).

 Les tests menés par l’équipe du Pr Fabiola Terzi, de l’hôpital Necker-Enfants malades, ont mis en avant le rôle de l’albumine, en particulier, sur les cellules rénales, à l’origine de cette cascade moléculaire. En traitant un modèle de souris atteinte de protéinurie, l’équipe de chercheurs a montré que l’inhibition de l’UPR – et par conséquent celle de la lipocaline 2, responsable du déclin de la fonction rénale – par l’acide phénylbutyrique (PBA) permet de ralentir la progression de la maladie. Une réduction marquée du stress cellulaire a été observée, ainsi qu’une « amélioration spectaculaire » des lésions et de la fonction rénale.

Un premier test d’observation a ensuite été réalisé chez un patient qui présentait une protéinurie associée à une maladie génétique rare, laquelle justifiait un traitement par PBA. Les chercheurs ont ainsi pu évaluer l’effet de la molécule sur l’expression de la lipocaline 2 dans les urines de ce patient. « Nos résultats, vraiment impressionnants, confirment que l’acide phénylbutyrique peut inhiber la lipocaline 2 chez l’homme », conclut Fabiola Terzi. Avec une réserve, cependant : « Ces données doivent être étudiées avec précaution car l’insuffisance rénale de ce patient était associée à d’autres pathologies très complexes. Son profil était donc très éloigné de celui d’un patient « classique ». »

LES PERSPECTIVES

 Désormais, l’objectif des chercheurs est d’étendre rapidement cette étude à d’autres patients présentant une protéinurie « simple ». L’intérêt thérapeutique d’un tel traitement pourrait alors être évalué à différents stades de la maladie rénale, pour lutter contre les lésions du rein et retarder au maximum la dialyse, une technique médicale qui, par la pose d’un cathéter, prend le relais des reins défaillants pour filtrer et purifier le sang. En attendant, en plus d’être une nouvelle cible thérapeutique, le dosage urinaire de la lipocaline 2 peut d’ores et déjà être considéré comme un marqueur intéressant de l’évolution des maladies rénales chroniques. •

 RALENTIR LA PROGRESSION DES MALADIES RÉNALES CHRONIQUES

 Des pathologies comme le diabète ou l’hypertension peuvent porter atteinte aux reins. Ceux-ci ne parviennent alors plus à filtrer le sang, et des protéines se retrouvent en quantité anormale dans l’urine.

 

LA MALADIE

 Lorsque l’urine présente un trop fort taux d’albumine, un mécanisme moléculaire appelé UPR se déclenche. En activant une protéine, la lipocaline 2 (LCN2), il conduit à la mort des cellules rénales. Le rein développe des lésions et ne peut plus fonctionner correctement.

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 L’ESPOIR

 L’acide phénylbutyrique (PBA), un médicament déjà utilisé pour traiter une maladie génétique rare, permet d’éviter que l’UPR ne se déclenche. La LCN2 n’étant plus activée, les cellules rénales survivent.
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 L’apparition de lésions du rein ralentit ; le développement de la maladie rénale chronique est maîtrisé.

SOURCES NATURE COMMUNICATIONS. INSERM.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE VOL A LA TIRE, MODE D’EMPLOI   Leave a comment

LE VOL A LA TIRE, MODE D’EMPLOI

Voici les techniques les plus utilisées

 Texte en Français, Anglais, Chinois simplifié

TEXTES : ÉRIC PELLETIER

Origine « Le Parisien » du 04 Mars 2016

Lors de la montée dans le métro, des personnes ralentissent volontairement les passagers. Ce qui permet aux complices à l’arrière de leur faire les poches. Le coup de l’escalator est une variante. Les voleurs, en haut de l’escalier, laissent tomber un objet, créant un embouteillage qui facilite le travail des équipes de malfaiteurs derrière.

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Les voleurs ciblent les personnes en terrasse qui ont posé leur smartphone sur la table. Ils s’approchent pour mendier, un journal à la main. Celui-ci sert à masquer le geste de l’autre main qui s’empare du téléphone. En 2011, le préfet de police de Paris s’était ainsi fait voler son portable crypté dans un train. Et le coordonnateur national du renseignement, à la terrasse d’un restaurant.

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Cette fois, les voleurs profitent des bons sentiments de leurs victimes, souvent des touristes étrangers. Une nuée de jeunes filles les encerclent, les pressant de signer une pétition pour les sourds-muets. Peu importe la cause, il s’agit là encore de détourner leur attention le temps que des complices se saisissent de leurs portefeuilles ou de leurs smartphones.

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Elle est en vogue dans les zones d’affluence, comme à la gare du Nord, à Paris. Pendant qu’un touriste s’échine à comprendre les indications figurant sur le distributeur automatique de tickets, une personne s’approche de lui et renverse une boisson sur son manteau. Un complice profite alors de la confusion pour s’emparer des bagages posés à terre par le touriste.

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MAIS AUSSI…

La plus pressante

Le vol se déroule dans le métro. La promiscuité facilite la tâche des voleurs. Ce vol au contact peut aussi avoir lieu en station, lors du passage au tripode, le voleur se collant au voyageur pour passer avec lui.

La plus traître

Les policiers appellent cette technique le dos à dos. Dans les halls d’hôtel, dans des cafés ou au restaurant, le voleur s’assied dos à une personne attablée, veste sur le dossier de son siège. Sans se retourner, il explore les poches du vêtement.

La plus gonflée

Cette technique cible des hommes à un distributeur de billets. Alors que la liasse sort, une jeune femme se colle à sa victime et… exhibe ses seins. L’effet de surprise permet à un complice de dérober l’argent ou la carte.

 JUSQU’À 7 000€ DE BUTIN EN UNE JOURNÉE

 Tout était bon à prendre

Lunettes de marque, appareils photo, téléphones portables, bijoux mais surtout les liasses d’argent liquide apportées avec eux par les touristes asiatiques venus s’amuser à Disneyland Paris. Une myriade de petites mains agiles sévissait à un rythme industriel pour des centaines d’euros par jour. C’est une véritable organisation criminelle familiale roumaine que la police de Seine-et-Marne et l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) ont fini par démanteler. Une enquête inédite par son ampleur et par la coopération mise en place avec les autorités policières et judiciaires roumaines.

Début février, dix-sept personnes ont été interpellées, onze en France et six en Roumanie, dans la région de Craiova. Six d’entre elles ont été écrouées. Les enquêteurs estiment que ces pickpockets, des mineurs chevronnés et entraînés, ont commis un millier de larcins pour un butin évalué à 1 M€ en six mois. Deux mineurs de 13 et 15 ans ont même réussi en une seule journée a subtiliser 7000 € à leurs victimes. La moyenne semblait se situer à 1000 € par jour.

Neuf voleurs âgés de 12 à 28 ans

Les voleurs œuvraient tous pour un patriarche de 56 ans et une matriarche de 59 ans, un couple divorcé dans la vie mais faisant cause commune dans la délinquance. Les deux faisaient travailler leurs neuf enfants âgés de 12 à 28 ans, et alimentaient un réseau de familles en Roumanie, faisant vivre une centaine de personnes. Une bonne part du butin a toutefois été dépensée dans les casinos par le chef de clan.

Pendant des mois, début 2015, le commissariat de Chessy (Seine-et-Marne) sent qu’il se passe quelque chose autour du parc Disney et de la Station RPR qui le dessert. Des touristes, très souvent asiatiques, signalent des vols, mais peu d’entre eux portent plainte, du temps perdu pour un séjour sur place de deux jours intégré dans un rapide tour d’Europe.

Au printemps 2015, le phénomène s’aggrave. Et le patron du commissariat tire la sonnette d’alarme.

En juillet 2015, l’OCLDI est associé à l’enquête. « Ils ciblaient précisément les touristes asiatiques, de nature peu méfiante », relève le lieutenant-colonel François Despres, numéro 2 de l’Office.

D’autant que tous ces vacanciers», qu’ils soient chinois, malais, singapouriens, philippins ou indonésiens, utilisent majoritairement les espèces lors de leurs voyages.

« Le but était donc de casser le réseau, mais également d’avoir une approche sociologique du clan. Nous avons considéré que les auteurs de ces vols sont eux-mêmes victimes d’une organisation, poursuit François Despres, car ces mineurs sont contraints par des majeurs. ». En septembre 2015, une information judiciaire pour « vols en bande organisée » et « recels de vols », mais également « traite des êtres humains », est donc ouverte par le parquet de Meaux (Seine et Marne).

Lorsque l’enquête commence, les investigateurs n’ont aucun nom dans ce dossier. Uniquement des mineurs insaisissables qui, lorsqu’ils sont interpellés, prétendent tous avoir moins de 13 ans afin d’échapper aux poursuites judiciaires. Quant aux placements en foyer ordonnés par le parquet, ils sont suivis par autant de fugues. Les enquêteurs doivent alors se fondre dans le paysage et mettre en place un groupe d’observation.

« Un travail délicat car ces jeunes savent déjouer une filature et changer d’apparence, comme des pros», précise encore François Despres.

Mais les surveillances finissent par permettre de « loger » le clan, éparpillé en Seine-Saint-Denis entre des hôtels borgnes et un campement misérable à la porte de la Chapelle, à Paris. Grâce aux photographies des mineurs et à la découverte de leurs surnoms, l’Officier de liaison roumain intégré à l’OCLDI remonte la filière. « Un travail de bénédictins », résume l’intéressé, Raluca Lungu, qui contacte alors le Service d’investigations criminelles de la région de Dolj, en Roumanie. Peu à peu, les cases vides des photos se remplissent et les têtes du réseau sont identifiées.

Le RER A jusqu’à Disneyland Paris à l’heure de la parade

Le couple exploiteur faisait travailler ses « petites mains » à la chaîne. Leur journée de travail commençait sur la ligne T2 du tramway, puis elles officiaient sur la ligne 7 du métro, aux alentours des grands magasins Parisiens. La ligne 2 du métro comme le quartier de Pigalle étaient tout autant prisés, de même que le RER A. Emprunté en fin d’après-midi, il permettait de rallier le site de Disney juste à l’heure pour la célèbre parade de 17 h 30, synonyme de raids particulièrement fructueux.

JEAN-MARC DUCOS, AVEC FLORIAN LOISY ET NICOLAS JACQUARD

 LES TOURISTES, CIBLES PRIVILEGIEES

« SPEAK ENGLISH ?» A l’ombre de la tour Eiffel, deux adolescentes sondent le chaland, fausse pétition en main. Au mieux, c’est une escroquerie à la charité : quelques euros pour une cause humanitaire fictive. Au pire, le support plastique soutenant la feuille A4 sert de paravent pour dérober les objets de valeur. Cette fois, elles ne s’y risquent pas. Les deux gamines nous ont repérés et tentent surtout de savoir à qui elles ont affaire. Un peu plus tôt, elles semblaient intéressées par un bus de touristes chinois sur le départ. Nous les suivions à 200 m. A nos côtés : une femme d’une cinquantaine d’années, téléphone à l’oreille. La « boss », qui a eu tôt fait de prévenir ses ouailles de la présence d’intrus.

Il y a quelques mois, cet autre groupe n’a pas vu venir les policiers spécialisés. La scène se joue sur la ligne 13 du métro. Les jeunes filles ont ciblé, là encore, un groupe de Chinois. L’exploration d’un sac à main à peine commencée, les trois sont interpellées en flagrant délit. Interloquées, les victimes refusent toutefois de perdre leurs précieuses minutes sur le sol français pour aller déposer plainte. L’un des agents tente de les convaincre. Peine perdue.

« C’est vraiment dommage », peste le policier, avant de prodiguer quelques conseils. « Touristes, n’hésitez pas à les signaler quand vous les voyez. Ils sont dans tous les secteurs touristiques et les lignes les plus fréquentées. » Et même à Roissy où, il y a quelques semaines, nous avions vu opérer un groupe de très jeunes garçons dans la navette CDGVAL. Au plus près des touristes tout juste débarqués dans l’Hexagone.

 Pétris, mercredi. Les sacs à main des touristes sont des cibles privilégiées des voleurs, du métro, notamment dans les rames bondées. Certains pickpockets opèrent même dans les navettes au départ de Roissy. (LP/Jean-Nicholas Guilto.)

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Mon avis personnel pour mes Amis Chinois en particulier et Asiatiques en général :

 Procurez-vous ce genre de petite sacoche munie d’un cordon « tour de cou » que vous porterez sous vos vêtements, à même la peau. Cette sacoche comporte une première poche à l’avant (fermée par des boutons pression) dans laquelle vous pourrez glisser votre argent en billets et une poche plus grande (fermée par un « zip ») dans laquelle vous mettrez ainsi à l’abri vos bijoux et objets précieux.

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THE FLIGHT TO THE TIRE, FOR USE

The most used techniques

TEXTS: ERIC PELLETIER

When climbing on the subway, people intentionally slow passengers. Allowing accomplices in the back to their pockets. The blow of the escalator is a variant. Thieves at the top of the stairs, drop an object, creating a traffic jam that makes it easier for criminals behind teams.

Thieves are targeting people who applied terrace smartphone on the table. They approach to beg, a newspaper in his hand. This serves to hide the gesture of the other hand that grabs the phone. In 2011, the Paris police chief was thus robbed his encrypted laptop on a train. And national intelligence coordinator at the terrace of a restaurant.

This time the thieves take advantage of the good feelings of their victims, often foreign tourists. A swarm of girls encircle them, urging them to sign a petition for the deaf. Whatever the cause, it is again to divert their attention as long as accomplices seize their portfolios or their smartphones.

It is popular in high-traffic areas, such as the Gare du Nord in Paris. While a tourist struggles to understand the information on the automated ticket dispenser, a person approaches him and knocks a drink on her coat. An accomplice then took advantage of the confusion to seize baggage laid down by the tourist.

BUT ALSO…

Most pressing

The flight is in the subway. Overcrowding makes it easier for thieves. This flight contact can also take place in the station, when the transition to the tripod, the thief sticking to the traveler to spend with him.

The most treacherous

The police call this technique the back to back. In hotel lobbies, in cafes or restaurants, the thief sits at table back to a person, jacket on the back of his seat. Without turning, he explores the pockets of clothing.

The more bloated

This technique target men at an ATM. While bundle fate, a young woman sticks to his victim … and shows off her breasts. The surprise allows an accomplice to steal money or card.

UP TO € 7,000 BOOTY IN ONE DAY

Everything was good to take

Brand glasses, cameras, mobile phones, jewelery and especially the bundles of cash with them made ​​by Asian tourists from having fun at Disneyland Paris. A myriad of small, agile hands raging at an industrial pace for hundreds of euros per day. It is a true Romanian organized crime family that the Seine-et-Marne police and the Central fight against itinerant delinquency (OCLDI) eventually dismantle. An unpublished survey by scale and by the cooperation established with the Romanian police and judicial authorities.

In early February, seventeen people were arrested, eleven in France and six in Romania in the Craiova region. Six of them were jailed. The investigators believe that these pickpockets, experienced and trained juvenile has committed a thousand thefts for loot valued at € 1 million in six months. Two children aged 13 and 15 have managed in one day stealing € 7,000 to their victims. The average seemed to be at € 1,000 per day.

Nine thieves aged 12 to 28 years

The thieves were working for all 56 years of a patriarch and matriarch, 59, a divorced couple in life but making common cause into delinquency. The two were working their nine children aged 12 to 28, and fed a network of families in Romania, bringing to life a hundred people. A good share of the spoils, however, was spent in casinos by the clan leader.

For months, beginning 2015, the police station in Chessy (Seine-et-Marne) feels that something is happening around the Disney park and the RPR station that dessert. Tourists, often Asian, report the flights, but few of them complain, time lost for an integrated two-day stay in space on a quick tour of Europe.

In spring 2015, the phenomenon worsens. And the boss of the police has sounded the alarm.

In July 2015, OCLDI is associated with the investigation. « They specifically targeted Asian tourists, nature unsuspecting » notes Lt. Col. François Despres, number 2 of the Office.

Especially as these travelers, « be they Chinese, Malaysian, Singaporean, Filipino or Indonesian, mainly use cash when traveling.

« The goal was to break the network, but also to have a sociological approach of the clan. We considered that the authors of these flights are themselves victims of an organization, continues François Despres because these miners are forced by adults. « . In September 2015, a criminal investigation for « flights organized band » and « concealment of flights », but also « human trafficking » is opened by the prosecutor of Meaux (Seine et Marne).

When the investigation began, investigators have no name in this folder. Only elusive miners who, when arrested, all claim to have less than 13 years to escape prosecution. As for home placements ordered by the prosecutor, they are followed by many fugues. Investigators must then blend into the landscape and set up a monitoring group.

« A delicate work because these young people know outsmart a spinning and change appearance, like the pros, » adds François Despres.

But eventually allow monitoring of « accommodate » the clan, scattered in Seine-Saint-Denis hotels between blind and miserable camp on the door of the Chapelle in Paris. With photographs of minors and to discover their nicknames, the Romanian liaison officer embedded in OCLDI was the sector. « A Benedictine work, » says the person, Raluca Lungu, who then contacts the Department of Criminal Investigation of the Dolj region of Romania. Gradually, the empty boxes are full of pictures and network heads are identified.

RER A to Disneyland Paris at the time of the parade

The couple were exploitative work his « little hands » in the chain. Their working day began on the T2 tram line and they officiated on the 7 subway line, around the great Parisian stores. The Metro Line 2 as the Pigalle area were equally popular, as well as the RER A. Borrowed late afternoon, it allowed to join the Disney website just in time for the famous parade of 17 30 pm, synonymous with particularly fruitful raids.

JEAN-MARC DUCOS WITH AND NICOLAS FLORIAN LOISY JACQUARD

TOURISTS, TARGET PREFERRED

« SPEAK ENGLISH? » In the shadow of the Eiffel Tower, two teenage probe the barge, false petition in hand. At best, it’s a scam to charity: a few euros for a fictitious humanitarian cause. At worst, the plastic bracket supporting the A4 sheet serves as a screen to steal valuables. This time, they do not risk it. The two little girls saw us and especially trying to know who they are dealing with. Earlier, they seemed interested in a Chinese tourist bus on departure. We were following the 200 m. On our side: a woman of fifty, phone to your ear. The « boss » who was quick to warn his flock of intruders.

There are a few months, another group did not see coming the specialized police officers. The scene plays on the metro line 13. Girls have targeted again, a group of Chinese. The exploration of a handbag just begun, the three were arrested red-handed. Aback, however, the victims refuse to lose their precious minutes on French soil to go file a complaint. One of the officers tried to convince them. Wasted effort.

« It’s a shame, » the policeman plague, before providing some advice. « Tourists do not hesitate to report them when you see them. They are in all tourist areas and the most popular lines. « And even at Roissy where there a few weeks we had seen operating a group of very young boys in CDGVAL shuttle. Closer to tourists just landed in France.

  Knead on Wednesday. The handbags tourists are prime targets for thieves, metro, especially in crowded trains.

Some pickpockets operate even in shuttles from Roissy. (LP / Jean-Nicholas Guilto.)

My personal opinion for my Chinese friends in particular and Asian in general:

Pick up this kind of small bag fitted with a cord « neck » that you wear under your clothes next to the skin. This bag has a first front pocket (closed with snaps) into which you can slip your money in notes and more pocket (closed with a « zip ») in which you turn away and your jewelry and valuables.

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飞行到轮胎,FOR USE

最常用的技术

文本:ERIC PELLETIER

当在地铁上节节攀升,人们故意放慢乘客。 允许在回自己的口袋帮凶。 自动扶梯的吹塑是变体。 在楼梯的顶部贼,删除一个对象,创建交通堵塞,使得它更容易为球队背后的罪犯。

盗贼的目标谁在桌子上应用的智能手机平台的人。 他们的方法来乞讨,报纸拿在手里。 这用于隐藏抓住电话的另一只手的姿势。 2011年,巴黎警察局长就这样抢在火车上他的加密的笔记本电脑。 而在餐厅的露台国家情报协调员。

这时候盗贼利用受害者的感情很好,经常外国游客。 女孩的群包围他们,敦促他们签署聋哑的请愿书。 不管是什么原因,这又是只要抓住帮凶自己的投资组合,或他们的智能手机,以转移他们的注意力。

正是在高流量地区,如Gare du Nord火车站在巴黎流行。 虽然旅游斗争,以了解在自动售票机的信息,一个人接近他,敲在她上衣上喝一杯。 对于从犯,然后把混乱的优势抢占行李的旅游规定。

这次飞行是在地铁里。 过度拥挤方便了盗贼。 这次飞行的接触也可以在车站的地方,当三脚架的转变,小偷坚持旅客陪他。

最奸

警方称这种技术的背靠背。 在酒店大堂,咖啡馆或餐馆,小偷坐在桌子后面的一个人,外套在他的座椅靠背。 头也不回,他探索的衣服口袋里。

更臃

这项技术的目标男子在ATM机。 虽然捆绑的命运,一名年轻女子坚持他的受害者…并展示了她的乳房。 令人惊讶的允许帮凶偷钱或卡。

7,000BOOTY在一天

一切都很好拿

品牌眼镜,相机,手机,珠宝,特别是现金与他们从巴黎迪斯尼乐园玩乐束由亚洲游客的。 包括名目繁多的各种小型,灵活的双手在工业步伐,肆虐了几百个,每天欧元。 这是一个真正的罗马尼亚有组织犯罪家族的塞纳-马恩省的警察和打击犯罪巡回(OCLDI)中央的战斗最终拆除。 按规模,通过与罗马尼亚警察和司法当局建立了合作的未公开的调查。

在二月初,17人被逮捕,在法国11和6个在罗马尼亚的克拉约瓦地区。 当中有六人入狱。 研究人员认为,这些扒手,经验丰富,训练有素的未成年犯有盗窃一千战利品为六个月,价值€100万。 两个13和15岁的孩子在一天内管理偷€7000到他们的受害者。 平均似乎是在每天1,000€。

九盗12岁至28

两个小偷工作全部56年的族长和女家长,59,一对离婚夫妇的生活,但制作常见的原因为犯罪。 两个人工作的12至28岁的九儿,喂罗马尼亚家庭网络,给生活带来一百余人。 战利品的一个很好的份额,然而,在赌场由氏族首领度过。

几个月来,2015年开始,在Chessy的派出所(塞纳-马恩省)感觉的东西是围绕迪斯尼公园和RPR节点的甜点发生。 游客,经常亚洲人,报告飞行,但很少抱怨,为一体的综合两天留在空间上的欧洲快速浏览时间损失。

2015年春天,这种现象恶化。 和警方的老板已经敲响了警钟。

在2015年7月,OCLDI与调查有关。 “他们专门针对亚洲游客,自然毫无防备的”笔记中校弗朗索瓦德普雷,办公室2号。

特别是作为这些旅客,“无论是中国,马来西亚,新加坡,菲律宾和印尼,旅行时主要使用现金。

“我们的目标是打破网络,但也有氏族社会学的方法。 我们认为,这些飞行的作者本身是一个组织的受害者,继续弗朗索瓦·德普雷,因为这些矿工是被成人强制。 “。 在2015年9月,“有组织的航班乐队”和“飞行的隐蔽性”,也有“贩卖人口”刑事调查是由莫城的检察官(塞纳-马恩省)开幕。

当调查开始,调查人员这个文件夹的名称。 只有难以捉摸的矿工谁被捕时,都声称拥有不到13年逃避起诉。 至于由检察官奉命回国的展示位置,他们随后被许多赋格。 随后,侦查人员必须融入景观,并成立了一个监督小组。

“一个微妙的工作,因为这些年轻人懂得智取的纺纱和改变外观,像专业人员一样,补充说:”弗朗索瓦·德普雷。

但最终让“适应”战队,在散落在礼拜堂位于巴黎的大门盲目和悲惨的阵营之间的塞纳-圣但尼省的酒店监控。 随着未成年人的照片,并发现他们的绰号,嵌在OCLDI罗马尼亚联络官部门。 “本笃会的工作,”人,拉卢卡轮古,说谁再接触罗马尼亚多尔日地区的刑事调查部。 渐渐地,空箱充满图片和网络头标识。

RER A线到巴黎迪斯尼乐园在阅兵时

这对夫妻是在链剥削的工作他的“小手”。 他们的工作日开始对T2电车线,他们主持的7条地铁线,围绕大巴黎的商店。 地铁2号线的Pigalle区也同样受欢迎,还有RER A.借傍晚,它允许加入迪斯尼网站,及时为17名游行下午30点,的代名词,尤其是富有成果的袭击。

JEAN-MARC DUCOS与和Nicolas FLORIAN LOISY提花

游客,TARGET PREFERRED

“讲英语吗?”在艾菲尔铁塔的影子,两个十几岁的探头驳船,手里拿着虚假的请愿书。 充其量,这是一个骗局给慈善机构:一个虚构的人道主义事业几欧元。 在最坏情况下,塑料支架支撑的A4纸作为显示屏偷贵重物品。 这一次,他们不会冒这个险。 两个小女孩一看见我们,尤其是试图知道他们是谁处理。 此前,他们似乎有意在离开中国的旅游大巴。 我们以下200米。 在我们身边:五十的女人,手机放在耳边。 “老板”是谁快警告他入侵者羊群。

有几个月,另一组没有看到来了专门的警察。 现场播放的地铁13号线。 女孩再次有针对性,有一群中国人。 一个手袋的探索才刚刚开始,这三个被抓当场。 吃了一惊,不过,受害者拒绝失败在法国领土上自己宝贵的几分钟去提出申诉。 一名警察试图说服他们。 不是一个机会。

“这是一个耻辱,”警察瘟疫,提供一些建议之前。 “游客不要犹豫,当你看到他们举报他们。 他们在所有的旅游区和最热门的线路。 “甚至在鲁瓦西那里有几个星期,我们已经看到经营一组CDGVAL穿梭非常年轻的男孩。 言归正传游客刚刚登陆法国。

  揉周三, 手袋游客盗贼,地铁的主要目标,尤其是在拥挤的列车。

有的扒手甚至在距离Roissy班车运行。(LP /尼古拉Guilto)。

我个人的意见对我的中国朋友特别是与亚洲一般:

拿起这种配有一个线“脖子”你贴身的衣服穿小袋子 这款包有第一前袋(带按扣关闭),你可以滑你的钱笔记和更多的口袋里,你这么收起你的首饰(以“拉链”封闭)成和贵重物品。

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LES CHEMTRAILS   2 comments

Les chemtrails: La science fiction devient-elle réalité…???

Les chemtrails sont des traînées laissées par des avions qui, contrairement aux traînées « normales », sont persistantes et anormalement étendues.

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Les traces laissées par le trafic aérien habituel (Contrails) sont très minces et disparaissent après quelques secondes ou minutes.

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Les traînées de condensation sont des nuages artificiels produits par la condensation émise par les moteurs d’avions. Tout a fait normal.

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Les traces blanches dont on parle ici sont nombreuses dans le ciel (parfois 10 entrecroisées) et d’une largeur incroyable. Elles peuvent rester visibles pendant plus d’une heure sans perdre leur clarté et leur blancheur. Les chemtrails ont un impact observable sur la santé de ceux qui sont exposés à leurs retombées.

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Les théories qui expliquent la présence des chemtrails sont l’innoculation massive, le contrôle de la population et la suppression de l’évolution humaine. Une autre théorie consiste en la modification du climat. Cette dernière explication, étant tout aussi plausible, ne sera que peu développée ici-même. Vous pourrez toutefois avoir une description semblable dans le texte Le Projet HAARP.

Ce phénomène s’est fait grandement remarquer au cours de cette année au Québec. Plusieurs observateurs ont été surpris de constater des traces étranges dans le ciel suite à des lectures et échanges sur le sujet. Un réseau d’informateurs s’est donc créé afin de propager l’existence des chemtrails auprès de leurs proches et ensuite, de la population en général. En espérant que cette lecture suscitera en vous une curiosité et une prise de conscience sur ce qui menace, réellement et présentement, votre santé et celle de vos enfants. Pourquoi on utilise les chemtrails? Voici un grand secret sorti de l’ombre qui coordonne les efforts d’un Nouvel Ordre Mondial; le contrôle des populations par des stratégies très peu scrupuleuses. Le secret dont s’entourent les opérations chemtrails s’établit dans le domaine des « Black Projects »: plans sombres et opérations gouvernementalesmilitaires nébuleuses. Plusieurs autres projets de ce genre sont présentement en exécution. Rappelezvous le syndrome de la Guerre du Golfe qui a été volontairement dissimulé pour effacer toute responsabilité des grandes autorités. L’affaire est, depuis longtemps, étouffée! Quel est l’effet des chemtrails? Les chemtrails (CT) font l’épandage de produits bio-chimiques qui ont, selon la documentation, différentes propriétés et résultantes sur les populations visées. L’action des CT vise essentiellement à causer des variations sur le système immunitaire pour diminuer son fonctionnement. L’état de santé des gens et la réponse immunitaire sont donc des facteurs déterminants. Un ou plusieurs agents peuvent servir à une opération. Un agent bénin peut être additionné à un agent activateur qui provoquera un effet mortel à retardement. Vous trouverez, ci-bas, la liste de certains résidus laissés par les CT lors d’une analyse en laboratoire. Il est connu que dans les 3 jours suivant un épandage particulièrement intense, une série d’épidémies et de problèmes respiratoires se produisent dans la population exposée. Certains développements de pneumonies, symptômes de grippe ou de rhume ont été remarqués. Les cas de méningites et d’encéphalites ont aussi augmenté en relation avec les épandages. La théorie de la modification du climat résulte de l’augmentation d’ennuagement et de précipitations qui se produisent le jour suivant l’épandage.

Que contiennent les chemtrails?

D’après les nombreuses analyses des échantillons de résidus de CT disponibles sur internet, les substances suivantes ont été recueillies par les sites suivants: http://www.carnicom.com/bio.htm http://members.tripod.com/conspiracy2/contrailsanalyzed.htm Éthylène Dibromide (Dibrométhane): Banni en 1984 par l’EPA, l’EDB (C2H4BR2) est un additif de pétrole cancérigène et un insecticide avec une odeur de chloroforme. On prétend qu’il est semblable à l’iodure d’argent employé pour l’ensemencement des nuages et la modification du climat. Quand on l’absorbe, l’EDB cause la dépression du système nerveux central et l’oedème pulmonaire. Les symptômes de l’oedème pulmonaire sont: l’essoufflement, l’anxiété, respiration avec un sifflement et la toux. C’est un produit hautement irritable pour les muqueuses et les voies respiratoires. Le Pseudomonas aeruginosa: Bactérie très répandue et très résistante qui se trouve dans la poussière. Les souches naturelles ont été trouvées responsables de la contamination des hôpitaux et de l’eau potable. Lorsque inhalée par ceux qui souffrent d’une déficience du système immunitaire, tels que les victimes de la fibrose kystique, cette bactérie forme des amas de mucus appelés bio-films qui sont de véritables barrières infranchissables empêchant les défenses immunitaires et les antibiotiques d’agir. Le Enterobacteriaceae: Ce produit comprend la E. Coli et Salmonelle qui sont responsables des cas d’empoisonnement. Le plus intéressant dans la famille des entérobactériaceae est le Klebsiella genus dont l’espèce est responsable des infections causant la pneumonie. Serratia marcescens: Un dangereux pathogène qui peut causer la pneumonie. La documentation nous indique qu’une des plus grandes expériences militaires implique l’emploi du Serratia marcescens lors d’un épandage sur San Francisco. Les militaires répandirent ce produit sur la population pour tester l’efficacité d’une attaque bio-terroriste. Il s’ensuivit une épidémie de pneumonies qui tua un homme et qui augmenta les infections pulmonaires de 5 à 10 fois. Streptomyces: Les streptomycetes sont employées pour produire la majorité des antibiotiques employés en médecine générale et en médecine vétérinaire ainsi qu’en agriculture en tant qu’agents anti-parasitaires, herbicides et métabolites pharmacologiquement actifs. Un enzyme restrictif: Employé en laboratoire de recherche pour blesser et fusionner l’ADN. Cette enzyme fend et ouvre l’ADN et permet d’y insérer les segments désirés avant d’être réorganisé. Autres bactéries et moisissures toxiques capables de provoquer une maladie de coeur, l’encéphalite, la méningite, ainsi que des problèmes respiratoires et gastro-intestinaux aigus. Aucun virus n’est listé ci-dessus. C’est parce que les virus sont difficiles à détecter en laboratoire, encore moins à identifier. Néanmoins, la plupart des maladies résultantes ne répondent pas aux antibiotiques, suggérant que leurs causes sont en réalité virales. De ce que la documentation nous dit, les gouvernements du monde entier sont impliqués dans des épandages agressifs d’agents à effets biologiques sur la population. Il est évident que le gouvernement fédéral est impliqué directement ou indirectement puisqu’il est responsable du traffic aérien. Ils risquent beaucoup en faisant l’épandage durant la journée afin d’affecter le plus de personnes possible alors que celles-ci peuvent les apercevoir par en-dessous. Altération et incorporation d’ADN Il est concevable que nous puissions être infecté soit par une bactérie ou par un virus et que nous en soyons malade. Pendant ce temps, la bactérie ou le virus va altérer lentement notre ADN avant d’être anéanti par notre système immunitaire. Après que la maladie a été éliminée, les cellules altérées restent et continuent de se reproduire. Quelquefois, elles deviennent cancéreuses si le gène porteur est à l’état brut et défectueux. Comme il est mentionné, les CT contiennent des agents biologiques manipulés qui rendent les gens malades. Est-ce que cela ne suppose t-il pas une tentative internationale, par ceux qui sont responsables des programmes de CT, d’exécuter une thérapie génétique massive sur la population??? Toute l’humanité est présentement en évolution; elle s’élève après plusieurs millénaires de noirceur profonde et d’oppression. La structure du pouvoir, réalisant que son règne tire à sa fin, travaille inlassablement dans un suprême effort, pour nous garder dans l’esclavage. L’utilisation des CT est en réalité une bien petite arme dans cet effort. Ce qu’ils visent vraiment c’est la création d’un NOUVEL ORDRE MONDIAL, qui leur permettrait de réintroduire un pouvoir totalitaire et absolu. Mais si les citoyens s’éveillent et que dans cet éveil ils reprennent leur pouvoir génétique et qu’ils se battent contre la tyrannie avec des pouvoirs absolus, le Nouvel Ordre Mondial connaîtra la défaite. C’est ce qui se passe présentement et les CT sont totalement inefficaces pour empêcher l’inévitable. Il y a très peu de gens qui connaissent le véritable objectif des CT, et ceux qui sont impliqués ont été trompés. On leur a fait croire au côté bénéfique du programme de la « vaccination massive », et que cela était pour le bien de la population. Malheureusement, cette illusion comme tant d’autres, est montée de toutes pièces par la structure du pouvoir, qui s’écroulera en temps opportun. Ce temps approche rapidement. Les chemtrails ne font que ralentir l’inévitable destin: la glorieuse reprise de notre souveraineté humaine et la victoire de l’esprit humain! SOURCE : http://conspiration.cc

Finalement, mythe ou réalité ?? images (10)

LES « DROITS » DES RÉFUGIÉS   Leave a comment

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A nous les « DEVOIRS » ????

Lettre ouverte au monde musulman par Abdennour Bidar   3 comments

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Philosophe spécialiste des évolutions contemporaines de l’islam et des théories de la sécularisation et post-sécularisation

 

Lettre ouverte au monde musulman

Publication: 15/10/2014 22:58 EDT Mis à jour: 09/01/2015 17:19 EST

Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin – de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd’hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf(soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position debarzakh, d’isthme entre les deux mers de l’Orient et de l’Occident!

Et qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je vois mieux que d’autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre – perdre ton temps et ton honneur – dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.

Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Quel est ton unique discours ? Tu cries « Ce n’est pas moi ! », « Ce n’est pas l’islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t’indignes devant une telle monstruosité, tu t’insurges aussi que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu’à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l’islam dénonce la barbarie. Mais c’est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l’autodéfense sans assumer aussi, et surtout, la responsabilité de l’autocritique. Tu te contentes de t’indigner, alors que ce moment historique aurait été une si formidable occasion de te remettre en question ! Et comme d’habitude, tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l’islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme, ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre, mais la paix! »

J’entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l’islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l’être humain sur le chemin du mystère de l’existence… Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l’islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine, je vois aussi autre chose – que tu ne sais pas voir ou que tu ne veux pas voir… Et cela m’inspire une question, LA grande question : pourquoi ce monstre t’a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? Pourquoi a-t-il pris le masque de l’islam et pas un autre masque ? C’est qu’en réalité derrière cette image du monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il le faut bien pourtant, il faut que tu en aies le courage.

Ce problème est celui des racines du mal. D’où viennent les crimes de ce soi-disant « État islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c’est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd’hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre, le cancer est dans ton propre corps. Et de ton ventre malade, il sortira dans le futur autant de nouveaux monstres – pires encore que celui-ci – aussi longtemps que tu refuseras de regarder cette vérité en face, aussi longtemps que tu tarderas à l’admettre et à attaquer enfin cette racine du mal !

Même les intellectuels occidentaux, quand je leur dis cela, ont de la difficulté à le voir : pour la plupart, ils ont tellement oublié ce qu’est la puissance de la religion – en bien et en mal, sur la vie et sur la mort – qu’ils me disent « Non le problème du monde musulman n’est pas l’islam, pas la religion, mais la politique, l’histoire, l’économie, etc. ». Ils vivent dans des sociétés si sécularisées qu’ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur du réacteur d’une civilisation humaine ! Et que l’avenir de l’humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière et économique, mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité toute entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l’échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l’homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent – et qui comme l’islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.

Je vois en toi, ô monde musulman, des forces immenses prêtes à se lever pour contribuer à cet effort mondial de trouver une vie spirituelle pour le XXIe siècle ! Il y a en toi en effet, malgré la gravité de ta maladie, malgré l’étendue des ombres d’obscurantisme qui veulent te recouvrir tout entier, une multitude extraordinaire de femmes et d’hommes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie au-delà de ses formes historiques et à participer ainsi au renouvellement complet du rapport que l’humanité entretenait jusque-là avec ses dieux ! C’est à tous ceux-là, musulmans et non musulmans qui rêvent ensemble de révolution spirituelle, que je me suis adressé dans mes livres ! Pour leur donner, avec mes mots de philosophe, confiance en ce qu’entrevoit leur espérance!

Abdennour Bidar, 43 ans, docteur en philosophie, agrégé de philosophie, normalien, français issu d’une famille de convertis à l’islam par le soufisme (mystique islamique), spécialiste des évolutions de l’islam contemporain et des théories de la sécularisation, auteur à ce sujet de nombreux essais : Un islam pour notre temps (Seuil, Paris, 2004),Self Islam, Histoire d’un islam personnel (Seuil, Paris, 2006), L’islam sans soumission, Pour un existentialisme musulman (Albin Michel, Paris, 2008), L’islam face à la mort de Dieu, Actualité de Mohammed Iqbal (François Bourin, Paris, 2010),Comment sortir de la religion ? (La Découverte, Paris, 2012). Dans ces ouvrages ainsi que dans ses articles (revues Esprit, Diogène/Unesco), il passe la tradition théologique de l’islam au crible des valeurs modernes des Droits de l’Homme et reconstruit les fondements d’un islam libéral pleinement compatible avec celles-ci.

Il entreprend simultanément une critique des impasses de la modernité venue d’Occident, en proposant des pistes pour sortir de la situation de « désenchantement du monde » où cette modernité a abouti. A cet égard, il a fait la théorie d’une « désoccidentalisation » des conceptions de la « sortie de la religion », et donc d’une post-sécularisation dans laquelle les autres grandes civilisations ont leur mot à dire pour interpréter le sens de cette « sortie de la religion » – il montre ainsi comment l’islam, de façon inattendue ici en Occident, peut contribuer à repenser ce processus pour lui donner peut-être de nouveaux horizons de sens et d’espérance. Parmi ces horizons, il tente notamment d’élaborer les fondements de ce qu’il nomme « un humanisme partageable entre Orient et Occident », thème récurrent de ses livres. Son dernier ouvrage, Histoire de l’humanisme en Occident (Armand Colin, Paris, 2014), interroge dans cette logique les grandes matrices de l’humanisme occidental (monothéismes, antiquité, Renaissance, Lumières) et s’interroge sur ce qu’il en reste aujourd’hui qui pourrait être mobilisé dans le cadre d’un dialogue sur le sujet entre les différentes civilisations de la planète.

Après avoir enseigné la philosophie et la pensée critique de l’islam pendant plusieurs années dans l’enseignement supérieur français (classes préparatoires aux grandes écoles, université de Nice, sciences Po Paris), il est chargé par le ministère de l’éducation nationale, depuis 2011, d’une mission de construction d’une « pédagogie de la laïcité » au service du « vivre ensemble », de l’expression et de la conciliation des libertés et identités personnelles. Son expertise sur l’islam lui a valu d’être nommé en 2013, par le président de la République François Hollande, membre de l’observatoire national de la laïcité comme personnalité qualifiée.

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LETTRE OUVERTE DU GÉNÉRAL MARTINEZ AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE   Leave a comment

Lettre ouverte du Général Martinez à François Hollande

 Général

 

Monsieur le Président de la République,

Il n’est pas fréquent qu’un général s’adresse au président pour exprimer son inquiétude et sa crainte pour l’avenir de la nation française. Mais au lendemain de l’inauguration du musée de l’immigration, je souhaiterais vous faire part de mon désaccord – probablement commun à beaucoup de Français – sur l’esprit d’une partie de votre discours prononcé à cette occasion.

Vous y fustigez en effet, ceux qui agitent la peur d’une « dislocation » de la France. Vous y dénoncez un « sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité » soulignant – à juste titre – qu’un Français sur quatre est issu de l’immigration et insistant – toujours à juste titre – sur la nécessité de rappeler aux Français d’où ils viennent et quelles sont les valeurs qu’ils portent. Vous vous déclarez, à nouveau, favorable au droit de vote des étrangers en affirmant que « rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5 au Parlement » et appelez, pour y parvenir, les forces républicaines à prendre leurs responsabilités.

Vous permettrez qu’après avoir servi l’État et la Nation sous l’uniforme pendant une quarantaine d’années, le citoyen engagé que je suis, attentif aux évolutions du monde et soucieux des intérêts de la France et de son peuple, ne militant dans aucun parti politique car attaché à sa liberté de pensée et d’expression, vous porte respectueusement la contradiction.

Tout d’abord, il n’est pas exact de dire que rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution. En effet, cette dernière prévoit en son article 89 une seconde possibilité, à savoir le référendum. Encore faudrait-il que nos gouvernants successifs cessent de considérer le référendum comme un plébiscite ou pire, que subodorant le résultat contraire à leurs vœux ils ne l’utilisent pas estimant que le peuple n’a pas son mot à dire sur des sujets qui concernent pourtant son avenir. Et sur le droit de vote des étrangers extracommunautaires, pour des raisons évidentes mais que vous ne souhaitez pas évoquer, le peuple a son mot à dire. Il est même souverain en dernier ressort. Ne pas le consulter dans un cas aussi essentiel, c’est simplement le mépriser, ce qui n’est pas de nature à privilégier la sérénité. Les conséquences d’un tel mépris, dont le peuple est habitué depuis longtemps, sont désastreuses et funestes sur le fonctionnement de notre démocratie. Car, frustrés et impuissants mais furieux, les citoyens ont de plus en plus tendance, devant ce qu’ils considèrent comme du laxisme, un manque de courage, un déni de réalité et donc un renoncement de la part de leurs responsables politiques, à vouloir se venger soit en boycottant l’isoloir, soit en donnant leur voix à ceux qui ont affiché clairement une stratégie qui vise à violer intentionnellement et sans ambiguïté le politiquement correct. Et au bout du compte, lorsque la réalité est ignorée et occultée de façon si peu responsable et pendant si longtemps, les conséquences d’une telle dérive sont incalculables et imprévisibles. Car on fait savoir depuis trop longtemps aux citoyens que leur avis n’a aucune importance. Mais il arrive un moment où un peuple éduqué dans l’idée démocratique, cependant las d’être ignoré par ses élites, pourrait exiger d’être écouté. 

Cela dit, j’approuve totalement votre propos lorsque vous insistez sur la nécessité de rappeler aux Français d’où ils viennent et les valeurs qu’ils portent, mais à condition de ne pas considérer que l’histoire de France commence avec la Révolution française et de ne pas accepter le délire de certains, arrivés récemment dans notre pays, qui estiment que l’histoire commence avec euxLa France est un vieux pays qui a une histoire de deux mille ans et qui est depuis quinze siècles un pays catholique même si la sécularisation est passée par là. Elle possède donc un héritage historique, spirituel et culturel qui a fait ce qu’elle est et que nous avons à défendre, à faire fructifier et à transmettre.

En vous écoutant, certains de vos propos provoquent une incompréhension qui interpelle naturellement les citoyens. En effet, qui contesterait que la richesse de l’héritage légué par les migrants au fil du temps fasse partie de l’identité française ? La réponse est claire : personne. Personne, pour une simple et bonne raison, c’est que ces migrants, dont nombre d’entre nous sont les descendants, n’ont pas été intégrés mais se sont intégrés et ont été assimilés dès la deuxième génération.

Mais alors, où est le problème ? Pourquoi est-il si difficile aujourd’hui de parler de l’immigration, sujet devenu tabou ? Pourquoi certains de nos concitoyens ne se sentent-ils plus chez eux ? Pourquoi est-on dorénavant abreuvé sans cesse de termes comme laïcité ou vivre-ensemble qui n’avaient jusqu’à récemment pas besoin d’être évoqués tant ces principes étaient vécus par les citoyens presque sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir ? Leur usage répétitif et intempestif ne constitue-t-il pas, en fait, un aveu de reconnaissance d’un véritable problème qui se pose aujourd’hui pour l’unité de la nation ?

La réponse est simple mais, comme d’autres, vous ne voulez pas l’évoquer : l’immigration que la France a connue jusqu’au milieu des années 1970 était d’origine européenne, donc de culture commune nourrie par l’héritage chrétien qui est le trésor non seulement des chrétiens mais de toute l’Europe, ce qui a facilité l’assimilation dès la deuxième génération. En revanche, l’immigration que notre pays subit depuis l’adoption de mesures comme le regroupement familial, puis les régularisations massives de clandestins de 1981 et 1997, mais également celles effectuées régulièrement (au moins 30 000 par an) – sachant que qui dit régularisation, dit regroupement familial dans la foulée – est de nature totalement différente par sa culture modelée par l’islam. Cet islam qui ne connaît que les droits de Dieu et ne reconnaît pas, de fait, la séparation du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel ni, par voie de conséquence, les droits de l’Homme. Cela conduit inévitablement à des situations non seulement insupportables et mal vécues par nos concitoyens mais qui deviennent dangereuses pour l’avenir. Et alors que déjà en 1981, M. Georges Marchais (personnage plutôt positionné à gauche sur l’échiquier politique, vous en conviendrez) tirait la sonnette d’alarme avec sa lettre – plus que jamais d’actualité – adressée au recteur de la Mosquée de Paris et publiée le 16 janvier dans le journal L’Humanité (*), nos gouvernants n’ont, depuis, toujours rien changé, fermant les yeux sur un sujet pourtant capital pour l’avenir de la nation. Il n’est tout de même pas difficile de comprendre (l’actualité quotidienne nous le démontre) que sous les coups de boutoir d’une radicalisation des esprits d’une partie de cette immigration nous courrons au-devant de lendemains douloureux car sa culture n’est pas celle de notre conception chrétienne de la liberté, de la dignité et du respect de la personne humaine et de la distinction des pouvoirs. Des valeurs universelles léguées par notre civilisation gréco-romaine et chrétienne, celles de nos racines : Athènes, Rome et Jérusalem. Vous avez donc raison, il faut rappeler aux Français d’où ils viennent. Cela permet ainsi de mettre en évidence le fossé qui existe entre les valeurs que porte et promeut la France et celles revendiquées par une partie de plus en plus importante de ceux qui se réclament de l’islam et de mieux comprendre les réactions de nos concitoyens que vous considérez à tort comme un repli sur soi, un rejet de l’autre qui serait marqué par « un sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité ». Nos concitoyens sont simplement lucides et consternés devant un tel manque de clairvoyance.

Car il faut également écouter certains responsables religieux musulmans, sur notre propre sol, qui ne sont d’ailleurs nullement inquiétés par les pouvoirs publics : « Dans l’islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté » – « L’assimilation suppose que les populations islamiques se fondent à terme dans la population. Ceci est exclu car cela signifie l’abandon de la loi islamique […] Il n’y aura pas de dérogation à cette règle. »

Leur message est clair et appliqué par leurs fidèles. Le nier ou vouloir l’occulter est faire preuve de déni de réalité et compromettre ainsi l’avenir. D’ailleurs, pourquoi nos parlementaires ont-ils été conduits à voter une loi sur l’interdiction du port du voile à l’école ? Pourquoi une loi sur l’interdiction de la burqa ? Pourquoi une charte sur la laïcité dans les écoles ? C’est bien la preuve que l’islam pose problème à nos sociétés européennes et que ces différences de comportement ne sont pas, comme certains voudraient nous le faire croire, le produit de contextes sociaux made in France mais bien importés par une culture incompatible avec nos traditions et notre mode de vie. 

Le cardinal De Richelieu affirmait que « la politique consiste à rendre possible ce qui est nécessaire ». Et ce qui est nécessaire aujourd’hui c’est la refondation urgente de notre politique sur l’immigration et l’application ferme de nos lois. Au lieu de cela, vous affirmez à nouveau la nécessité d’accorder le droit de vote (et d’éligibilité) aux étrangers extracommunautaires, en vous gardant bien de demander son avis au peuple. Il faut bien que vous compreniez que l’instauration d’un tel droit mènerait indubitablement à l’émergence d’une société biculturelle qui ne pourra que se déchirer car conduisant vers la libanisation de notre pays et donc, à terme, vers la guerre civile.

Car en adoptant une telle mesure, à un moment où l’intégration ne fonctionne plus sous l’effet du nombre, il n’est pas difficile de comprendre que des groupes de pression se mettront inévitablement en place pour chercher à imposer encore plus leurs revendications. Comment ne pas comprendre que nos valeurs, nos principes de vie, nos relations seront profondément affectées si des millions d’étrangers originaires d’Afrique et du Maghreb ont leur mot à dire sur la vie quotidienne de la cité ? Comment ne pas comprendre que c’est ouvrir un boulevard aux partisans du communautarisme, qui plus est un communautarisme dorénavant agressif et vindicatif ? Il semble que le bon sens ne soit pas une qualité répandue chez nos responsables politiques. Pourtant, l’une des tâches nobles du politique est de maintenir et entretenir l’unité de la Nation laquelle ne peut exister qu’à la condition que la société possède un minimum de cohérence interne. Il serait donc temps non seulement de cesser d’accepter mais de revenir sur cette multitude d’accommodements sans fin imposés en fait à la société française alors que c’est à celui qui est accueilli de s’adapter à sa nouvelle vie et non pas à celui qui le reçoit. Car en acceptant ces dérives, nos responsables politiques encouragent la surenchère avec des revendications inacceptables et insupportables qui ont conduit, entre autres – c’est tout de même ahurissant – à introduire des méthodes barbares dans l’abattage des animaux contraires à nos traditions et aux principes d’une société civilisée, ou à ce que nos lois ne soient pas appliquées partout car non acceptées par certains.

C’est ainsi qu’une crise identitaire est imposée à notre nation, car c’est bien de cela dont il s’agit. Elle n’aurait jamais dû se produire si nos responsables politiques avaient œuvré, et ce, depuis une quarantaine d’années, pour le bien commun et dans l’intérêt de la Nation.Et le bon sens voudrait que l’on rappelle ou que l’on apprenne à cette immigration extra-européenne que la misère dans laquelle elle vivait avant de rejoindre notre pays est en grande partie la conséquence de sa culture fermée à la connaissance et au progrès. La suite logique est qu’elle doit en prendre conscience et décider de s’intégrer à la société qui l’a accueillie et qui lui offre des conditions de vie enfin décentes. Elle doit se fondre dans la masse, comme d’autres l’ont fait, pour réussir sa nouvelle vie et donner à ses enfants des perspectives de réussite dans une nouvelle culture qu’elle doit progressivement adopter pour y inscrire sa descendance. Et celui qui refuse ce pacte, n’a pas sa place chez nous. Encore faudrait-il que l’école abandonne un système insensé et suicidaire qu’elle applique et maintient depuis une quarantaine d’années et qui constitue un frein puissant à l’intégration des jeunes immigrés malgré les avis successifs émis par le Haut Conseil à l’Intégration et curieusement ignorés. C’est ainsi que notre école prépare des lendemains qui seront difficiles avec la violence comme seul outil d’expression. Mais, on l’a bien compris, le problème que pose cette immigration n’est pas tant le pays d’origine que la culture qui la réunit. Cette dernière est modelée par l’islam qui est, il faut bien l’admettre, incompatible avec nos sociétés européennes démocratiques. D’ailleurs, ces immigrants et même leurs enfants nés dans notre pays et appelés à devenir français à 18 ans par le droit du sol (90.000 chaque année), restent viscéralement très attachés à la nationalité du pays d’origine et à leur religion à laquelle ils font allégeance pour la plupart. Et les premiers résultats d’une telle politique suicidaire menée par l’Éducation nationale se sont concrétisés avec les émeutes que le pays a connues en fin d’année 2005. Elles se reproduiront. Une dizaine d’années plus tard, les choses se sont aggravées avec les bombes à retardement que représentent les Merah, Nemmouche, Kelkhal, et autres djihadistes dans nos cités dont les rangs ne cessent de croître pour atteindre aujourd’hui, il faut être lucide, plusieurs milliers d’individus potentiellement dangereux. Comment interpréter le sondage d’ICM Research qui révèle que 27% des 18 à 24 ans et 22% des 25 à 34 ans dans notre pays ont une opinion favorable à l’État islamique ? Cela ne doit-il pas interpeller nos responsables politiques et les amener à en tirer les conséquences en révisant leur vision idyllique et angélique de cette « France rêvée de 2025 » qui risque de tourner au cauchemar ? Gouverner, n’est-ce pas prévoir ?

Alors une question lancinante taraude les citoyens fidèles à leurs racines et attachés aux valeurs qui ont fait la France : combien d’immigrés de culture différente une société peut-elle accueillir sans rompre son équilibre identitaire, sans mettre en péril son identité et donc son unité ? Pouvez-vous admettre que les citoyens ne comprennent pas l’intérêt qu’il y a à favoriser une mutation de notre identité à marche forcée en accueillant toujours plus d’immigrés de culture différente, voire hostile à la nôtre, qui plus est alors que d’un simple point de vue financier notre pays ne peut plus se le permettre ? C’est une simple question de bon sens et non pas une réaction xénophobe qui serait « entretenue avec malice et malignité ».

Il est vrai que dans notre pays, depuis plusieurs années, la bienpensance et le politiquement correct règnent dans la tête de la plupart de nos responsables politiques ainsi qu’au sein d’une grande partie de nos médias incapables de traiter les faits avec objectivité mais en revanche prompts à se comporter en procureurs et en juges à l’égard de ceux qui tentent d’alerter sur les dangers qui guettent notre pays en sonnant le tocsin. Le cas de l’éviction du journaliste/écrivain Éric Zemmour par une chaîne de télévision est symptomatique de cette attitude qui s’apparente à du terrorisme intellectuel. Mais Chamfort n’avait-il pas affirmé : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin » ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.

Général (2s) Antoine Martinez

Source : Médias Presse Infos

 

http://la-dissidence.org/2014/12/30/lettre-ouverte-du-general-martinez-a-francois-hollande/#comment-114568

 

 

LE GLUTEN Tout ce qu’il faut savoir   4 comments

 GLUTEN – TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR

SANTÉ. Les régimes sans gluten ont la cote et s’affichent partout. Mais quels sont les dangers réels de la fameuse protéine et leur échelle de gravité ? Notre dossier vous aide à y voir plus clair.

 

LE SUCCÈS DES MENUS ET PLATS SANS GLUTEN N’EST PLUS À FAIRE : ceux qui les ont adoptés, sportifs, hommes politiques, vedettes du show-biz le clament haut et fort. Mais le phénomène ne se limite pas aux « people ». Tous les grands de la distribution en ont de pleins rayons pour contenter les consommateurs. La SNCF, Air France s’y mettent aussi ; des boulangeries s’affichent «gluten free», comme des chefs de restaurants étoilés. Plus fort : cosmétiques et sites de rencontres surfent sur la mode du « no-glu »… Si l’on parle de plus en plus d’intolérance au gluten, celle-ci a en fait été découverte il y a soixante-cinq ans par un pédiatre hollandais. Depuis, la recherche a permis de mieux connaître l’anomalie génétique qui pousse l’organisme à détruire certaines de ses cellules (voir infographie pages B et C). On parle de maladie auto-immune. Les problèmes liés au gluten touchent en réalité quatre catégories de personnes. Il importe de ne pas confondre la maladie avec d’autres symptômes, eux aussi liés à la fameuse protéine que l’on retrouve par exemple dans le blé ou l’orge.

L’intolérance

On l’appelle la maladie cœliaque. Elle touche environ 1% de la population mais quatre cas sur cinq ne sont pas diagnostiqués. L’intolérance au gluten est sournoise et donc difficile à déceler. Certains patients peuvent n’éprouver qu’un seul symptôme (diarrhée ou anémie), tandis que d’autres peuvent connaître, par exemple chez les plus jeunes, de nombreux désagréments : vomissements, retard de croissance, anomalies de l’émail dentaire, irritabilité, modifications du comportement, retard de la puberté…

L’allergie

Elle est immédiate, on est en contact avec l’allergène et on développe immédiatement des symptômes, parfois très graves comme un œdème de Quincke. La consultation d’un allergologue est indispensable pour éviter des complications lors d’un nouveau contact avec le gluten.

L’hyper-sensibilité

Celle-ci touche un beaucoup plus grand nombre de personnes puisque les chiffres varient de 6% à près de 30% de la population, en fonction du niveau de perception par chaque individu. Ce n’est pas une maladie, c’est un ressenti : digestion parfois plus lente, sensation de ballonnement, etc. Il est prudent de consulter d’abord un médecin qui prescrira des analyses et orientera vers des aliments de remplacement… si l’hyper-sensibilité est bien réelle. Les causes en sont encore mal connues même si la réduction des anticorps naturels et les modifications des modes de production sont souvent mises en cause.

Le choix d’un mieux-manger

Ceux, très nombreux, qui consomment depuis longtemps trop de pâtisseries, de pizzas et de sauces en boîtes ont quelques raisons de se sentir ballonnés. Probablement sont-ils également en surpoids. Ils sont alors bien inspirés de préférer les légumes et les fruits frais, de manger moins de pâtes avec moins de sauce… Faire attention au gluten est peut-être simplement le début de la sagesse alimentaire. Attention, là aussi à ne pas avoir de carences : aucun « régime », quel qu’il soit, n’est inoffensif. Bien sûr, de grands champions de tennis estiment être plus performants depuis qu’ils évitent le gluten. Il ne faut surtout pas oublier qu’ils sont suivis par un médecin et qu’ils ne seront jamais en situation de carence. Faites comme eux !

PRATIQUE

L’association française des intolérants au gluten organise des stages d’éducation nutritionnelle pour les enfants, les adolescents et les adultes, ainsi que des ateliers cuisine réservés à ses adhérents. On y apprend l’art de faire des pâtes à pains, des pâtes à tartes, et avec des produits strictement sans gluten.

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AFDIAG

¦ UN LOGO Ce logo garantit un produit dont la teneur en gluten résiduel ne peut dépasser20mg/kg. Il ne peut être utilisé par les industriels et les distributeurs qu’après signature d’un Contrat de licence pour l’utilisation de marque et de dessin.

Association française des Intolérants au gluten

 15, rue d’Hauteville – 75010 Paris Tél.: 0156 08 0822

Mèl.= afdiag@gmail.com :

http://www.afdiag.fr

 

Idées reçues, vraies… ou fausses sur Le Gluten

PRÉVENTION. La maladie cœliaque, qui rend le patient intolérant au gluten, peut avoir de graves conséquences. Heureusement, les personnes qui supportent mal la protéine ne sont pas forcément en danger.

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BIEN SÛR SI ON SOUFFRE… C’EST LA SEULE SOLUTION POUR RETROUVER LA SANTÉ et éviter parfois de très graves complications, ainsi que le souligne le professeur Cellier (page c). De même en cas d’hyper-sensibilité alimentaire, on se sentira beaucoup mieux en réduisant l’apport de gluten. On trouve désormais presque partout des «produits sans», soit dans les grandes surfaces d’alimentation, soit dans les magasins « bio ». L’un comme l’autre disposent de rayons «gluten free» où sont proposés la plupart du temps tous les ingrédients sans gluten permettant de continuer à cuisiner agréablement, soit des plats préparés garantis sans la fâcheuse protéine. Voici quelques affirmations, vraies ou fausses, pour en savoir un peu plus sur le gluten.

On peut se passer de gluten.

VRAI :  Pour ceux, l’immense majorité, qui ne sont ni intolérants, ni hyper-sensibles, ni allergiques, est-il possible de se priver de cette protéine agréable, celle-là même qui donne sa souplesse aux produits de boulangerie et de pâtisserie ? Comme le fait remarquer une diététicienne : « Si ces patients anti-gluten affirment se sentir mieux, pourquoi les priver de leur satisfaction ? L’essentiel est qu’ils sachent s’alimenter correctement en composant avec les céréales sans gluten comme le riz, le quinoa, le fonio, et le millet par exemple».

Le sans gluten améliore les performances sportives.

VRAI : selon certains médecins..Des Sportifs ont choisi de ne plus manger de gluten. Jo-Wilfried Tsonga a fait savoir qu’il l’avait retiré de ses repas comme l’avait fait avant lui Novak Djokovic. L’un et l’autre s’en trouvent fort bien. Les médecins du sport estiment souvent qu’une alimentation pauvre en gluten augmente les moyens de défenses immunitaires, aide à lutter contre les allergies, et surtout optimise la digestion : moins de ballonnements, digestion plus rapide, moins de soucis digestifs pendant l’effort. Le plus intéressant dans la démarche est justement que cette préoccupation du «bien se nourrir » soit valable pour nous tous : un sportif qui s’intéresse à une alimentation sans gluten est déjà un sportif qui réfléchit à son alimentation et donc qui mangera plus de légumes, de fruits, et… moins de pâtes et de pizzas.

Gastronomie et maladie cœliaque sont incompatibles.

FAUX :  La maladie cœliaque ne doit priver personne des plaisirs de la table. De nouvelles recettes sont publiées régulièrement et il existe des livres de cuisine consacrés au sans gluten. Par exemple : mousse de cappuccino et sucette de muesli, crème au matcha vanille et son topping muesli-framboise, club sandwich graines épinard et chèvre, salade de fusilli au sarrasin, pesto, tomates et pignons de pin, tartines du soleil à la tomate, tapenade, parmesan et basilic, le burger parisien, cheesecake vanille et pavot, tarte kiwi-mangue et noix de coco (sur le site Gerblé). Des restaurateurs ont relevé le défi : velouté de butternut relevé de pousses de réglisse, gambas poêlées sur une crème de chèvre, betteraves et pommes acidulées, agneau de lait mariné aux épices avec légumes étuvés au yuzu. Pour ces chefs d’un nouveau genre, les farines (riz, châtaigne, quinoa, sarrasin…) et les ingrédients (agar-agar, arrow-root…) remplacent la farine de blé, si pratique et… si riche en gluten.

Les produits de substitution nombreux et… remboursables

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Le Docteur Georgine Tixier, responsable scientifique indique un certain nombre de produits de substitution : riz, pomme de terre, tapioca, soja, pois chiches, sarrasin, quinoa, amarante, millet, sorgho, teff, fonio, maïs. Il s’agit de varier les plaisirs.

¦         Elle attire l’attention sur la nouvelle réglementation mise en place en Europe pour lés aliments sans gluten (règlement UE 828/2014 du 30 juillet 2014). Ce texte définit les catégories de denrées alimentaires pouvant revendiquer la mention «sans gluten» (< 20 mg de gluten/kg).

¦         Enfin, le Dr Tixier rappelle que certains produits peuvent donner lieu à un remboursement partiel il s’agit des farines, des pains, des pâtes et des biscuits sans gluten possédant une vignette spécifique. Ce sont les seuls produits remboursés partiellement pouvant être vendus hors du circuit pharmaceutique. Pour en bénéficier, il faut avoir fait l’objet d’un diagnostic sérieux (biopsie de l’intestin grêle montrant l’atrophie villositaire) et posséder une ordonnance du médecin traitant. Après accord préalable de la Caisse d’Assurance Maladie le remboursement se fait selon une base de remboursement précise (voir le guide édité par l’AFDlAG). Les modalités en sont identiques, quels que soient les circuits de distribution (grandes surfaces, magasins spécialisés, pharmacies…).

« Une maladie dont le traitement repose d’abord sur le patient »

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Le Professeur Christophe Cellier est chef du service de gastro-entérologie de l’hôpital européen Georges Pompidou. Pour lui il convient de faire un diagnostic très précis pour éviter tout risque de confusion. La maladie cœliaque est actuellement trop rarement diagnostiquée mais bien traitée… par les patients eux-mêmes. Il le faut car les complications peuvent être extrêmement graves.

On parle de plus en plus de l’Intolérance au gluten. Pourquoi ?

« C’est le paradoxe de la maladie cœliaque : il y a 20 ans, on estimait qu’elle était rare, or elle touche 1 % de la population et seulement un cinquième des malades sont diagnostiqués. Dans le même temps, la part des céréales dans l’alimentation, à commencer par le pain, a baissé. On devrait donc rencontrer moins de cas or c’est le contraire qui se produit. Parmi les raisons il y a certainement un meilleur dépistage, de meilleurs outils, en particulier des analyses du sang très précises. Il y a peut-être aussi même s’il faut être prudent,

les changements de l’alimentation : ce que nous mangeons est de plus en plus « propre » ce qui pourrait entraîner une moindre défense de l’organisme. Autre hypothèse sur laquelle il faut être également prudent, les céréales d’aujourd’hui, permettant des rendements que l’on ne connaissait pas il y a trente ans, ne sont pas exactement identiques à celles que consommaient nos parents. Il faut cependant relativiser : il y a la maladie cœliaque elle-même avec des risques de complications sur lesquelles je reviendrai et par ailleurs l’hyper-sensibilité au gluten, plus fréquente : 5 à 6 % de la population au moins. Aucune trace d’anticorps spécifique dans le sang mais de vraies douleurs abdominales. Dès que ces malades suivent un régime plus pauvre en gluten, ils vont mieux. De même pour l’allergie, brutale, soudaine, potentiellement grave mais dont l’origine n’a rien à voir avec la maladie cœliaque. »

Quelles sont les pistes d’amélioration dans le traitement ?

« Les spécialistes dans le monde entier travaillent sur plusieurs pistes : d’une part une molécule qui protégerait la paroi intestinale d’autre part une vaccination pour éviter les formes graves pouvant évoluer vers la formation de lymphomes (cancers). Le meilleur traitement actuel, c’est celui du patient qui après un diagnostic certain se prend en charge. Il est beaucoup plus facile aujourd’hui de suivre un tel régime qu’il y a vingt ou trente ans. Les produits sont beaucoup plus répandus, on en trouve en grandes surfaces, les prix ont baissé, il y a des aides spécifiques, les fabricants ont appris à éviter le gluten dans de nombreuses préparations. »

« Manger sans gluten a changé ma vie »NOVAK DJOKOVIC

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Diagnostiqué intolérant au gluten, le champion de tennis Novak Djokovic a adopté une alimentation sans gluten. Son régime l’a aidé à se sentir mieux dans son corps et à améliorer ses performances sportives.

Novak Djokovic, vous dites que l’alimentation a changé votre vie ?

  1. Oui : jusqu’en 2010, mes problèmes de santé m’empêchaient de me hisser au plus haut niveau. Je souffrais d’asthme et de malaises à répétition. Un nutritionniste, me voyant à la télévision sombrer physiquement et mentalement lors d’un match, a compris que ma déroute provenait en partie de mon alimentation. Quand je l’ai rencontré quelques mois plus tard, il m’a diagnostiqué intolérant au gluten. Il m’a donc recommandé de modifier mon alimentation, et cela a tout changé, bien au-delà de mes espérances.

Qu’est-ce qui a changé ?

  1. Avant, je me sentais fatigué. Je dormais mal, j’avais la sensation d’étouffer. Il m’arrivait de manquer de souffle en plein match. Ma poitrine était comprimée et mes jambes lourdes. Au bout de seulement une semaine d’alimentation sans gluten, je me suis senti plus léger, plus dynamique. Un an et demi après l’adoption de mon nouveau régime, j’étais devenu un homme neuf.

Qu’avez-vous envie de transmettre ?

  1. Chacun de nous est différent et a des besoins spécifiques. Je suis convaincu qu’il est essentiel de bien écouter son corps afin de comprendre ce dont il a besoin. Il est important de choisir des aliments bien acceptés par l’organisme pour atteindre un bon équilibre physique et mental. Il n’y a pas de recette miracle et je suis contre les diktats. À chacun de se découvrir et de résoudre son équation personnelle.

Un an de partenariat avec Gerblé : toujours content ?

  1. Oui, c’est une marque et des produits que je connais et consomme depuis la découverte de mon intolérance. Gerblé est une marque qui a pour objectif de proposer des réponses adaptées aux besoins de chacun… Nous partageons les mêmes valeurs et restons donc partenaires !

«J’ai appris à cuisiner sans gluten»

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Pauline : « Une bonne organisation

permet de vivre presque normalement ».

TÉMOIGNAGE. Pauline Escande avait 11 ans lorsqu’on lui a diagnostiqué une maladie cœliaque. Une déficience générale avait stoppé sa croissance.

A L’EPOQUE, UNE AMIE DES PARENTS DE PAULINE LEUR A CONSEILLÉ DE CONSULTER UN MÉDECIN plus au fait de cette pathologie. Des examens poussés (analyse de sang puis endoscopie) ont prouvé que Pauline souffrait bien d’une intolérance au gluten. Son régime alimentaire a été aussitôt adapté et dix-huit mois plus tard, sa croissance reprenait.

Seulement en pharmacie

« Franchement, à l’époque, ce n’était pas terrible de suivre un régime. Il y avait certes des farines mais c’est la qualité et la disponibilité des pains et biscuits qui faisaient défaut. Impossible également d’acheter des plats cuisinés. Ils contenaient tous du gluten. Les restaurateurs ignoraient tout de cette intolérance. Les seuls produits acceptables se trouvaient en pharmacie. Un vrai parcours du combattant. » Petit à petit les problèmes se sont aplanis. « On apprend très vite à faire la différence entre les restaurateurs qui cuisinent eux-mêmes et ceux qui réchauffent des plats tout faits. On sait aussi qu’il faut manger sans sauce, c’est plus prudent. On découvre les charmes des viandes simplement grillées, avec des haricots verts. Il faut surtout éviter la psychose même lorsqu’on part à l’étranger, dans des régions qui ignorent tout de cette intolérance. Il suffit de penser à emporter tous les produits sans gluten qui seront nécessaires. »

Nombreux essais en cuisine

« Par ailleurs, j’ai appris à « cuisiner sans » ce qui a nécessité de nombreux essais parce que la farine de blé, c’est tellement plus pratique au départ. On s’y fait et il y a de plus en plus de recettes adaptées, sur internet et dans les magazines, et de produits correspondant à ma pathologie. J’ai depuis quelques années la chance d’être à Paris où on trouve absolument tout, comme dans la plupart des grandes villes. Ailleurs, il faut chercher une pâtisserie ou une boulangerie dédiée au sans gluten. Il y a en effet de la farine partout dans une pâtisserie avec des risques de contaminations croisées.»

Dans un autre domaine, comme Pauline sait que la maladie est transmissible elle fera des tests lorsqu’elle aura un enfant. Des analyses ont été pratiquées sur ses frères et sœurs qui se sont révélés non-intolérants. Par sécurité, même si tout est rentré dans l’ordre depuis longtemps, Pauline se soumet tous les deux ans à un prélèvement sanguin. « À part ça, je mène l’existence normale d’une jeune femme normale. »

POUR EN SAVOIR PLUS

Premier site sur lequel se rendre, celui de l’AFDlAG (association française des intolérants au gluten) afdiag@gmail.com On y trouve les dates des colloques, des conférences, des ateliers mais aussi des conseils : « recettes sans gluten », « voyager sans gluten », « manger à l’extérieur », « À l’école », « faire ses courses »…

¦       Beaucoup de livres sur le sujet mais celui de Valérie Cupillard, « Cuisinez gourmand, sans gluten, sans lait, sans œufs » (Prat Editions, 2012) est incontournable

¦       L’application gratuite « Gluten Free Restaurant Cards » explique dans la langue locale que le porteur du téléphone est intolérant au gluten et détaille les caractéristiques de la maladie cœliaque. À présenter dans chaque lieu à l’étranger où vous envisagez de manger.

¦       Vous souhaitez trouver un restaurant « gluten free »

à Paris, Lille ou Montpellier, le site sortlrsansgluten.com est

fait pour vous. On y trouve aussi une sélection de livres et de produit sans gluten, une boutique, des liens, etc.

 

LE PARISIEN – CAHIER SPÉCIAL

24 mai 2015

ENTREPRISES ET POLITIQUES : Des Idées pour Agir   Leave a comment

Entreprises, Politiques, des idées pour agir

Nota : J’ai trouvé l’exposé de Monsieur Peter Hartz tellement réaliste que j’ai souhaité en conserver une trace dans mon blog « Famille et Amis ». Il nous indique clairement la ligne de conduite que nous devrions absolument tenir et je partage totalement ses opinions car un de mes fils vit en Allemagne.

UN PLAN CLÉS EN MAIN CONTRE LE CHÔMAGE

Peter Hartz plaide pour des réformes radicales.

Décembre 2014

Invité d’honneur du déjeuner-débat du 1″ Sommet de l’économie de Challenges, Peter Hartz, ex-conseiller social du chancelier Gerhard Schrôder, a fait un tabac. Car il est arrivé à Paris jeudi 4 décembre avec un projet clés en main. Bien que retraité, celui qui fut DRH et boîte à idées de Volkswagen s’est montré aussi Imaginatif et plein d’allant que dans ces années 1980, 1990 et 2000, où il fut un véritable gourou outre-Rhin. C’est donc auréolé de la légitimité de celui qui a fait reculer le chômage en Allemagne, où le nombre de sans-emploi avait dépassé 10% en 2005 et n’a cessé de reculer depuis (voir graphique page suivante), que Peter Hartz a pu lancer son message aux dirigeants réunis au Sommet, sous la nef imposante du Grand Palais : « Vous, les entrepreneurs, êtes des multiplicateurs dans le monde de l’économie, il faut essayer et, propager ces idées ! »

Pouvoir et ressources

«Pour lutter efficacement contre le chômage de masse, il faut impérativement trois conditions : le pouvoir, les ressources et les idées », attaque d’emblée le Doktor Hartz.

« Les ressources, l’Europe les a. Elle est un continent riche. S’agissant de l’impulsion politique, avec 25 millions de chômeurs, dont 5,4 millions déjeunes, il est temps que les chefs d’Etat européens s’attellent sérieusement au problème. Quant aux idées, j’ai élaboré avec des chercheurs et praticiens d’entreprise un système transposable à tout le continent, qui s’inspire de mon expérience. » Là-dessus, le Sarrois a rappelé le passé, ces années où son pays était « l’homme malade de l’Europe ». « En 2002, l’Allemagne, confrontée à un chômage endémique, a retroussé ses manettes sous l’impulsion du chancelier Schrôder. Il a mis en place sous ma responsabilité une commission d’experts, dont beaucoup venus du monde de l’entreprise. Nous avons remué ciel et terre pour trouver des solutions concrètes. De nos travaux sont nés un rapport de plus de 2 000 pages et quatre lois. »

Le désormais illustre Allemand, qui aujourd’hui est moins écouté dans son pays qu’il ne l’est en Europe, a détaillé ces lois : la première sur le travail temporaire n’a guère posé de difficultés. C’est avec la deuxième que les critiques ont fusé : elle avait pour objet de créer des minijobs et des entreprises unipersonnelles. « « Je sais qu’on nous reproche souvent les 9 millions de minijobs, admet son promoteur. Mais avec la loi Hartz 2, quelque 400 000 entreprises ont été créées. Aujourd’hui, les deux tiers de ces entreprises sont encore là. Surtout, la, philosophie de cette loi est la suivante : il vaut mieux garder le pied à l’étrier et rester sur le marché du travail que de décrocher complètement. »

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Peter Hartz, le 4 décembre, au Grand Palais, à Paris

 Devant les dirigeants d’entreprise et les politiques,

l’ex-conseiller social du gouvernement Schrôder

 a exposé comment transposer à l’Europe les idées

qui ont réussi outre-Rhin.

Indemnités divisées par deux

La troisième loi concernait la réforme des agences pour l’emploi, la quatrième, enfin, l’indemnisation des chômeurs. « Cette dernière loi avait un titre si compliqué qu’elle a tout, simplement fini par prendre mon nom : la loi Hartz 4, a-t-il précisé. La philosophie de ces quatre lois était simple : proposer à chacun une activité, et, privilégier un emploi mal rémunéré plutôt que le chômage. » Ce dernier précepte est devenu outre-Rhin tellement fondamental qu’il a été repris explicitement dans l’accord de la coalition entre les chrétiens et les sociaux-démocrates, qui a dirigé l’Allemagne entre 2005 et 2009. Mais c’est aussi au nom de ce précepte que l’indemnisation du chômage a été réduite de moitié avec un maximum de douze mois et un plafond proche de 2 000 euros, situation que les partenaires sociaux n’ont jamais voulu envisager en France au moment des dernières négociations de l’Unédic.                                                           

Convaincu qu’« aujourd’hui, chacun en Europe doit avoir un avenir, notamment les jeunes qui n’ont ni job ni formation », Peter Hartz a exposé ses idées, pour lesquelles il est en train de faire du lobbying, de façon qu’elles arrivent sur le bureau du président de la Commission, Jean-Claude Juncker. « Ce plan s’attaque en priorité aux chômeurs de longue durée et aux jeunes chômeurs, précise l’ancien conseiller de Gerhard Schrôder. Dans une Europe si riche, il est inadmissible que dans certains pays du Sud un jeune sur cinq soit sans emploi, alors que certains pays du Nord vont manquer de main-d’œuvre et qu’ils sont prêts à les former. Il faut aller chercher les chômeurs là où ils sont. » Son idée ? « Chaque chômeur européen doit avoir une perspective, il faut établir un diagnostic des talents existants. Savoir ce que chacun est capable défaire. Il faut également constituer une base de données, un radar des activités qui détaille précisément les compétences et qualifications recherchées. A titre d’exemple, nous avons déterminé qu’il existe 150 types d’emplois dam le secteur des services, qui correspondent à de nouveaux besoins. Des jeunes Grecs nous ont dit leur satisfaction de constater qu’il y a 149 autres occupations possibles que le tourisme! »

Apprentissage transfrontalier

Mais sa révolution, c’est la création d’un système d’apprentissage transfrontalier débouchant sur un diplôme, et qui serait cofinancé par Bruxelles. Car cette formation, assurée par les entreprises qui se chargeraient de l’accompagnement, coûte cher. « Il faudrait donner à chacun un pécule de 40000 à 50000 euros, qui les aide à mener à bien ce projet, a-t-il ajouté. Le temps et le type de formation que suivraient les jeunes en apprentissage transfrontalier doivent être bien spécifiés sur les diplômes qui leur seront délivrés, et ces diplômes seront une sorte de passeport reconnu dans les pays de l’Union. Bien sûr, multiplié par plusieurs millions de jeunes chômeurs, les sommes peuvent paraître énormes, supérieures à 200 milliards d’euros. Mais l’Europe n’a pas le droit d’abandonner sa jeunesse. D’autant que ce système est un moyen de sortir en quelques années du chômage de masse. »

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C’est l’effet des réformes Hartz lancées en 2005

C’est aussi l’écart entre l’Allemagne et la France.

A plusieurs reprises, l’ex-conseiller social a répété que « chacun doit avoir-une perspective. C’est une question de dignité ». Il a assuré avoir parlé de son projet à Pierre Gattaz, qui a approuvé, et avoir travaillé avec divers think tanks, ainsi qu’avec François Villeroy de Galhau, directeur général délégué de BNP Paribas, qui détaille le système dans son livre L’Espérance d’un Européen (éd. Odile Jacob).

Les 35 heures ? «Dépassé»

Interrogé sur les 35 heures, lui qui fut le père de la semaine des quatre jours à Volkswagen a répondu que le concept français « est dépassé ». Il a plaidé pour une « flexibilité » qui permette de « s’adapter aux carnets de commandes ». Et d’expliquer qu’en 1993, au plus fort de la crise, il avait réduit le temps de travail, avec réduction de la rémunération à la clé, pour éviter des licenciements. Mais une fois l’activité repartie, les cadences avaient repris, et les comptes épargne-temps s’étaient gonflés.

Rappelant que l’Allemagne n’a jamais eu autant de personnes en activité (41 millions), il a conclu, à la lumière de son expérience, sur ce mal qui ronge l’Europe, le chômage à grande échelle. « Ce ne sont pas les chômeurs de la chancelière Merkel ou du président Hollande. Ce sont des chômeurs de notre société, envers lesquels nous avons des devoirs. L’Europe a besoin d’un grand projet, comme il y en. a eu beaucoup par le passé, la plupart du temps sous l’égide de grands Français comme Jean Monnet. Chaque génération a eu de grands projets. C’est le défi de la nôtre.

Sabine Syfuss-Amaud

Challenges N° 413 – 11 décembre 2014

 

 

L’UNIVERSITÉ PARIS_SACLAY ENFIN CRÉE   Leave a comment

Le Parisien                                                                                       YVELINES

Vendredi 2 janvier 2015

 

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

L’université Paris-Saclay enfin créée

 

IL A UN AN DE RETARD,

mais le décret créant l’université Paris-Saclay, à cheval sur les départements des Yvelines et de l’Essonne, qui réunit deux universités, sept organismes de recherche et dix grandes écoles, est enfin paru. Dominique Vernay, président de la Fondation de coopération scientifique (FCS), qui a mené à bien cette mission, répond ä nos questions.

Quel est l’intérêt de créer cette nouvelle université ?

DOMINIQUE VERNAY. Nous sommes dans un Siècle de compétition mondiale qui touche aussi l’enseignement. Il y a un marché global des bons Etudiants. Ils sont courtises, car c’est eux qui font la qualité du diplôme. La France est entre tardivement dans cette compétition, imbue de ce qu’elle pensait être sa force. Notre paysage Etait très fragmente entre universités, grandes Ecoles et organismes de recherche. iI fallait inventer une université où tout le monde travaille ensemble…

Qu’est-ce que cela va changer pour les étudiants ?

Sur le parchemin et sur la carte d’Etudiant, il sera écrit université Paris-Saclay. Sur le long terme, qui va surtout servir à ceux qui vont ä l’international. A l’étranger, on vous demande d’où vous sortez? D’une grande Ecole ? Vous avez neuf chances sur dix de perdre votre interlocuteur. Un DRH ne saura pas vous situer. Notre Système ne rentre pas dans les grilles des entreprises. Pendant longtemps, nous nous sommes refuges dans ce particularisme Français. Ce n’est plus tenable. Quand on est seul à avoir raison, soit on est genial, soit on a tort. L’autre changement, ce sont les masters. Nous avions une liste tres riche, mais illisible. Nous avons simplifie avec des thématiques transverses qui collent aux grands sujets économiques, sociaux… Et nous avons Etabli des passerelles entre les Etablissements, ce qui permet plus de choix pour les Étudiants. Nous avons décloisonné Les formations.

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Paris-Saclay est appelé à devenir un pôle d’excellence mondial. Quels objectifs lui ont été fixes ?

La question des classements internationaux est importante. En faisant une Simulation, l’université Paris-Saclay devrait être, au moment de sa constitution, classée 19° ou 20° au classement international de Shanghai (NDLR : la meilleure université française, Pierre-et-Marie-Curie, est actuellement 35°) à condition que tous les Etablissements qui la constituent acceptent de ne pas être classés Individuellement. A plus long terme, l’objectif est de figurer dans les dix Premiers mondiaux et la première Université d’Europe. Nous avons toutes nos chances pour être leader.

Quand sera désigné le Président ?

Les Elections auront lieu début mai.

Le conseil d’administration comprendra dix représentants des Etablissements, deux personnalités qualifiées, deux Elus, deux représentants du monde Economique et social et dix Elus parmi les chercheurs, Etudiants, personnels. Gilles Bloch, directeur des sciences du vivant du CEA, est pressenti pour être Président. II a notamment contribue à Créer l’Agence nationale de recherche et a travaillé dans des cabinets ministériels…

Propos recueillis par

SEBASTIEN MORELLI

Clés     

60 000 étudiants

10 500 chercheurs et enseignants-chercheurs

25 000 étudiants en master

5700 doctorants

3 prix Nobel en physique

6 médailles Fields (mathématiques)

8 000 publications par an

23 % d’étudiants et chercheurs étrangers

Dix-neuf membres

Deux universités:

Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et Paris-Sud.

Sept organismes de recherche:

Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Institut des hautes études scientifique (IHES), Institut national de la recherche agronomique (Inra), Institut national de recherche en Informatique et automatique (Inra), Office national d’études et de recherches aérospatiales (Ornera), Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Dix Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche:

Institut des sciences et Industries du vivant et de l’environnement Agro Paris Tech (APT), Ecole centrale Paris (ECP), Ecole des hautes études commerciales (HEC), Ecole polytechnique, Ecole normale supérieure (ENS) de Cachan, Ecole nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA Paris Tech), Ecole supérieure d’électricité (Sélec), Groupe des écoles nationales d’économie et statistique (Genès), Institut Mines Telecom (IMT), Institut d’optique Graduat Schéol (I0GS).

 

 

Publié 2 janvier 2015 par micdec dans Divers, Espoir..., UNIVERSITÉ

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DIALYSE = PLUS C’EST LONG………   Leave a comment

Dialyse : plus c’est long…

Situé à Angers, le centre de néphrologie et d’hémodialyse d’Orgemont offre la possibilité aux patients de pratiquer une dialyse longue (3×7 heures/semaine). Cette pratique, peu répandue en France, offre une qualité de traitement et de vie incomparable. Et ce ne sont pas que les médecins qui le disent…

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Angers, 19 août 2011,21 heures : vu de l’extérieur, le centre de dialyse d’Orgemont semble s’être enfin assoupi, après une activité diurne particulièrement intense. Quelques lumières en étage laissent cependant deviner la présence de curieux veilleurs. A cette heure avancée, on croise d’abord dans les couloirs le personnel d’entretien, puis quelques infirmières, enfin un néphrologue sortant tout juste de consultation. Il nous prévient : «Les premiers patients vont arriver, vous allez voir c’est une ambiance très particulière». A moitié rassurés, nous avons le vague sentiment de participer à une expérience, sinon clandestine, au moins singulière. A proximité de la salle d’attente, l’on entend enfin des bruits.de pas, de plus en plus audibles. Une silhouette d’homme se dessine. Voici donc l’un des 10 seuls patients qui pratiquent la dialyse longue dans le département. Claude Gougeon paraît calme, heureux d’être là. La dialyse, pour lui, était d’abord synonyme de fatigue. Ça, c’était avant de connaître la dialyse de nuit qu’il a commencé il y a 4 mois. « Ça n’a plus rien à voir, Je suis bien moins fatigué qu’avant, je n’ai plus de problèmes de tension, je ressens finalement un mieux-être global, une énergie nouvelle ». Et ce magasinier, levé tous les matins aux aurores, en a bien besoin ! C’est bien là le point commun de tous les patients qui ont choisi la dialyse de nuit : un désir farouche de disposer librement de leurs journées, au prix de trois nuits par semaine en dehors de chez eux. Et si les contre-indications médicales sont rares (il faut tout de même que ces patients soient stabilisés et n’aient donc pas de comorbidité cardio-vasculaire importante), les bienfaits sont importants.

Dialyse conventionnelle contre dialyse longue : le jour et la nuit

La dialyse longue est loin d’être une nouveauté. C’est même, pourrait-on dire, la plus ancienne des formes de dialyse puisque son initiateur, le Pr Guy Laurent, l’a commencé en 1968 à Tassin (qui continue à la proposer). Là-bas, la survie des patients traités selon ce programme a toujours été meilleure que celle de groupes similaires traités de façon conventionnelle (ceci étant dû, essentiellement, à une mortalité de cause cardiovasculaire plus faible). Le Dr Jean-Philippe Durande qui a longtemps plaidé pour que la dialyse longue soit proposée au centre d’Orgemont en est convaincu : cette forme de dialyse est la meilleure, et il l’explique scientifiquement. Une dialyse de 4 heures va réaliser tout un tas de bouleversements chez le patient. Il se fatigue car on lui enlève rapidement du volume hydrique qu’il va devoir récupérer sur d’autres secteurs pour remplir à nouveau ses vaisseaux. A l’intérieur de l’organisme s’opèrent des mouvements de rééquilibrage entre son eau plasmatique et son secteur interstitiel, et entre son secteur interstitiel et son secteur intracellulaire. Ce sont ces échanges qui vont potentiellement générer une hypovolémie avec des hypotensions, des sensations de malaise, des crampes. Mais surtout, chez certains patients, pas tous, cette dialyse provoque une sensation de fatigue. Et cela, on ne sait pas le contrôler autrement qu’en jouant sur le facteur temps – l’efficacité des membranes n’a aucune influence dessus.

Le secret de la dialyse longue ? Sa « douceur », une notion qui n’a ici rien de subjectif. « Plutôt que de faire circuler le sang à un débit de 300 ou 350 ml/minute, on va retomber à 250 ml/ minute, cela fait une différence considérable. De l’autre côté de la membrane, on va faire circuler le dialysat (en sens inverse) non pas à 700 ml/minute, mais à 400 ml/ minute. On va donc avoir un taux de bicarbonate moins élevé, un taux de potassium plus élevé dans le liquide de dialyse et finalement on va procéder pendant la séance à des échanges dans l’organisme qui seront plus doux, plus prolongés, beaucoup plus proches de la réalité physiologique du rein », explique Jean-Philippe Durande.

Je peux désormais manger de la viande midi et soir, des œufs et du poisson, sans risques

Pour toutes ces raisons, les patients qui suivent un programme de dialyse longue nécessitent moins de traitement hypertenseur (une foule d’études l’ont déjà démontré). Globalement, ils ont également une meilleure nutrition. « Certaines toxines urémiques, la leptine par exemple, sont en effet anorexygènes et mettent du temps à être évacuée en dialyse, analyse Frédéric Tollis, néphrologue. Il n’y a pas d’effet seuil mais plus la dialyse dure, plus certaines petites molécules sont évacuées. » A l’exemple du calcium ou du phosphore. Gérard Guilloteau dialyse également de nuit au centre de néphrologie d’Orgemont. Pour ce médecin en nutrition-diabétologie, la nouvelle organisation de ses séances a révolutionné sa façon de manger, et, plus largement, de vivre. «Je peux désormais manger de la viande midi et soir, des œufs et du poisson, sans risques. En fait, je mange mieux et plus. C’est aussi le fait de ne plus perdre de temps qui m’a séduit dans le concept de la dialyse longue. Maintenant, j’ai presque l’impression d’être greffé, parce que je fais tous les jours ce que j’ai à faire. Quand j’arrive chez moi, il est 6h30, je ne suis pas fatigué, je n’ai même plus envie de me coucher. Avant, avec la dialyse conventionnelle, je sortais crevé de mes séances, comme un zombie. Aujourd’hui, je suis plus en forme et il m’arrive même d’avoir du temps libre ».

Et puis il y a cette convivialité, dont Gérard aurait bien du mal à se passer. « L’ambiance est familiale, nous formons un petit cercle. On revoit toujours les mêmes personnes, on discute avant les séances. Ce qui est bien aussi, c’est que pendant la dialyse, nous sommes suffisamment à l’écart les uns des autres pour ne pas nous gêner».

Une technique rare et chère

Dès lors, on peut légitimement s’interroger : compte-tenu de ses multiples bienfaits, pourquoi la dialyse longue n’est-elle pas plus souvent proposée en France ? « La clef, c’est le temps, remarque le Dr Durande. D’abord, ce type de dialyse embête les patients, lorsqu’elle ne se fait pas la nuit. Les patients sont donc les premiers « complices » de la dialyse de trois fois quatre heures, mais ne sont pas les seuls. La dialyse conventionnelle s’est aussi généralisée sous la pression des fabricants de matériel et des établissements de dialyse. Une infirmière qui traite des patients dialysant 4 heures va pouvoir en traiter 8 par jour. S’ils sont dialysés 5 ou 6 heures, elle ne va en dialyser plus que 5, voire 4. Pour les établissements de dialyse, les coûts sont radicalement différents, au point de ne pas être généralisâmes à l’ensemble des patients et des structures, dans notre système actuel. Si on voulait changer le système, il faudrait modifier l’ensemble de la structure des coûts, ce n’est pas rien ! Cela a mis 30 ans à se mettre en place par sédimentation successives. Les hôpitaux auraient aujourd’hui beaucoup de mal à imaginer augmenter leur budget de 30% pour traiter le même nombre de patients » (ndlr : une enquête sur l’expérience rennaise, réalisée par le Dr Tomkievicz, rend compte d’un surcoût par séance de 53 euros).

Une vieille ambition qui a de l’avenir

Même si, comme le reconnaît Jean-Philippe Durande, la création d’une unité de dialyse longue n’était pas une demande pressante des patients, tous les néphrologues du centre en ressentaient intimement le besoin, et depuis longtemps. « L’idée était devenue insistante après avoir entendu un patient qui travaillait très tôt le matin, qui se plaignait de ne pas pouvoir faire grand-chose de ses journées. In fine, c’est toujours le patient qui décide, selon la vie qu’il souhaite mener, mais c’est surtout, selon moi, une technique que l’on se doit de proposer », souligne le Dr Frédéric Toliis.

Pour toute l’équipe cela implique un effort logistique considérable !

Le pari, pourtant, n’était pas gagné. « Quand on a mis en place cette nouvelle modalité de dialyse à Orgemont, le 1er janvier 2011, on craignait d’avoir pas ou peu de patients volontaires, observe le Dr Durande. On a finalement été surpris par la réponse des patients. Nous en sommes à 10, il faudra peut-être bientôt aller jusqu’à 15. Pour toute l’équipe, cela implique un effort logistique considérable ! Les infirmières doivent accepter de travailler la nuit, les médecins de quitter leur boulot à 23h30. Il a fallu également que notre UDM (propriété du groupe Diaverum, ndlr) accepte de ne pas gagner d’argent ». Dotée de toute sa force de conviction, l’équipe médicale espère pouvoir mettre en place prochainement une offre de dialyse longue… de jour. Et ainsi élargir un traitement de qualité à des patients qui ont le temps de prendre le temps.

Romain Boîtillon

 

 

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Note : Nous avons essayé d’être le plus exhaustif possible. Si toutefois votre centre ne figurait pas sur cette carte, merci de nous contacter : romain.bonfillon@fnair.asso. fr

 

 

 

 

Décembre 2011 – FNAIR N°128

 

 

 

Publié 25 décembre 2014 par micdec dans Aliments et boissons, Aventure, Dialyse Longue, Espoir..., Santé & bien-être

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LA BANQUE EXPLIQUÉE (L’ÎLE DES NAUFRAGÉS)   Leave a comment

Fable qui fait comprendre le mystère de l’argent

par Louis Even

«L’Île des naufragés» fut l’un des premiers écrits par Louis Even, et demeure l’un des plus populaires pour faire comprendre la création de l’argent. Il est disponible sous forme de circulaire de 8 pages (format tabloïd), que vous pouvez commandez de Vers Demain, en plusieurs langues: français, anglais, espagnol, italien, allemand, polonais, portugais.

1. Sauvés du naufrage

Une explosion a détruit leur bateau. Chacun s’agrippait aux premières pièces flottantes qui lui tombaient sous la main. Cinq ont fini par se trouver réunis sur cette épave, que les flots emportent à leur gré. Des autres compagnons de naufrage, aucune nouvelle.

Depuis des heures, de longues heures, ils scrutent l’horizon: quelque navire en voyage les apercevrait-il? Leur radeau de fortune échouerait-il sur quelque rivage hospitalier?

Tout à coup, un cri a retenti: Terre! Terre là-bas, voyez! Justement dans la direction où nous poussent les vagues!

Et à mesure que se dessine, en effet, la ligne d’un rivage, les figures s’épanouissent. Ils sont cinq:

François, le grand et vigoureux charpentier qui a le premier lancé le cri: Terre!

Paul, cultivateur; c’est lui que vous voyez en avant, à gauche, à genoux, une main à terre, l’autre accrochée au piquet de l’épave;

Jacques, spécialisé dans l’élevage des animaux: c’est l’homme au pantalon rayé qui, les genoux à terre, regarde dans la direction indiquée;

Henri, l’agronome horticulteur, un peu corpulent, assis sur une valise échappée au naufrage;

Thomas, le prospecteur minéralogiste, c’est le gaillard qui se tient debout en arrière, avec une main sur l’épaule du charpentier.

2. Une île providentielle

Remettre les pieds sur une terre ferme, c’est pour nos hommes un retour à la vie.

Une fois séchés, réchauffés, leur premier empressement est de faire connaissance avec cette île où ils sont jetés loin de la civilisation. Cette île qu’ils baptisent L’Île des Naufragés.

Une rapide tournée comble leurs espoirs. L’île n’est pas un désert aride. Ils sont bien les seuls hommes à l’habiter actuellement. Mais d’autres ont dû y vivre avant eux, s’il faut en juger par les restes de troupeaux demi-sauvages qu’ils ont rencontrés ici et là. Jacques, l’éleveur, affirme qu’il pourra les améliorer et en tirer un bon rendement.

Quant au sol de l’île, Paul le trouve en grande partie fort propice à la culture.

Henri y a découvert des arbres fruitiers, dont il espère pouvoir tirer grand profit.

François y a remarqué surtout les belles étendues forestières, riches en bois de toutes sortes: ce sera un jeu d’abattre des arbres et de construire des abris pour la petite colonie.

Quant à Thomas, le prospecteur, ce qui l’a intéressé, c’est la partie la plus rocheuse de l’île. Il y a noté plusieurs signes indiquant un sous-sol richement minéralisé. Malgré l’absence d’outils perfectionnés, Thomas se croit assez d’initiative et de débrouillardise pour transformer le minerai en métaux utiles.

Chacun va donc pouvoir se livrer à ses occupations favorites pour le bien de tous. Tous sont unanimes à louer la Providence du dénouement relativement heureux d’une grande tragédie.

3. Les véritables richesses

Et voilà nos hommes à l’ouvrage. Les maisons et des meubles sortent du travail du charpentier. Les premiers temps, on s’est contenté de nourriture primitive. Mais bientôt les champs produisent et le laboureur a des récoltes.

A mesure que les saisons succèdent aux saisons, le patrimoine de l’île s’enrichit. Il s’enrichit, non pas d’or ou de papier gravé, mais des véritables richesses: des choses qui nourrissent, qui habillent, qui logent, qui répondent à des besoins.

La vie n’est pas toujours aussi douce qu’ils souhaiteraient. Il leur manque bien des choses auxquelles ils étaient habitués dans la civilisation. Mais leur sort pourrait être beaucoup plus triste.

D’ailleurs, ils ont déjà connu des temps de crise au Canada. Ils se rappellent les privations subies, alors que des magasins étaient trop pleins à dix pas de leur porte. Au moins, dans l’Île des Naufragés, personne ne les condamne à voir pourrir sous leurs yeux des choses dont ils ont besoin. Puis les taxes sont inconnues. Les ventes par le shérif ne sont pas à craindre.

Si le travail est dur parfois, au moins on a le droit de jouir des fruits du travail.

Somme toute, on exploite l’île en bénissant Dieu, espérant qu’un jour on pourra retrouver les parents et les amis, avec deux grands biens conservés: la vie et la santé.

4. Un inconvénient majeur

Nos hommes se réunissent souvent pour causer de leurs affaires.

Dans le système économique très simplifié qu’ils pratiquent, une chose les taquine de plus en plus: ils n’ont aucune espèce de monnaie. Le troc, l’échange direct de produits contre produits, a ses inconvénients. Les produits à échanger ne sont pas toujours en face l’un de l’autre en même temps. Ainsi, du bois livré au cultivateur en hiver ne pourra être remboursé en légumes que dans six mois.

Parfois aussi, c’est un gros article livré d’un coup par un des hommes, et il voudrait en retour différentes petites choses produites par plusieurs des autres hommes, à des époques différentes.

Tout cela complique les affaires. S’il y avait de l’argent dans la circulation, chacun vendrait ses produits aux autres pour de l’argent. Avec l’argent reçu, il achèterait des autres les choses qu’il veut, quand il les veut et qu’elles sont là.

Tous s’entendent pour reconnaître la commodité que serait un système d’argent. Mais aucun d’eux ne sait comment en établir un. Ils ont appris à produire la vraie richesse, les choses. Mais ils ne savent pas faire les signes, l’argent.

Ils ignorent comment l’argent commence, et comment le faire commencer quand il n’y en a pas et qu’on décide ensemble d’en avoir… Bien des hommes instruits seraient sans doute aussi embarrassés; tous nos gouvernements l’ont bien été pendant dix années avant la guerre. Seul, l’argent manquait au pays, et le gouvernement restait paralysé devant ce problème.

5. Arrivée d’un réfugié

Un soir que nos hommes, assis sur le rivage, ressassent ce problème pour la centième fois, ils voient soudain approcher une chaloupe avironnée par un seul homme.

On s’empresse d’aider le nouveau naufragé. On lui offre les premiers soins et on cause. On apprend qu’il a lui aussi échappé à un naufrage, dont il est le seul survivant. Son nom: Martin Golden.

Heureux d’avoir un compagnon de plus, nos cinq hommes l’accueillent avec chaleur et lui font visiter la colonie.

— «Quoique perdus loin du reste du monde, lui disent-ils, nous ne sommes pas trop à plaindre. La terre rend bien; la forêt aussi. Une seule chose nous manque: nous n’avons pas de monnaie pour faciliter les échanges de nos produits.»

— «Bénissez le hasard qui m’amène ici! répond Martin. L’argent n’a pas de mystère pour moi. Je suis un banquier, et je puis vous installer en peu de temps un système monétaire qui vous donnera satisfaction.»

Un banquier!… Un banquier!… Un ange venu tout droit du ciel n’aurait pas inspiré plus de révérence. N’est-on pas habitué, en pays civilisé, à s’incliner devant les banquiers, qui contrôlent les pulsations de la finance?

6. Le dieu de la civilisation

— «Monsieur Martin, puisque vous êtes banquier, vous ne travaillerez pas dans l’île. Vous allez seulement vous occuper de notre argent.»

— «Je m’en acquitterai avec la satisfaction, comme tout banquier, de forger la prospérité commune.»

— «Monsieur Martin, on vous bâtira une demeure digne de vous. En attendant, peut-on vous installer dans l’édifice qui sert à nos réunions publiques?»

— «Très bien, mes amis. Mais commençons par décharger les effets de la chaloupe que j’ai pu sauver dans le naufrage: une petite presse, du papier et accessoires, et surtout un petit baril que vous traiterez avec grand soin.»

On décharge le tout. Le petit baril intrigue la curiosité de nos braves gens.

— «Ce baril, déclare Martin, c’est un trésor sans pareil. Il est plein d’or!»

Plein d’or! Cinq âmes faillirent s’échapper de cinq corps. Le dieu de la civilisation entré dans l’Ile des Naufragés. Le dieu jaune, toujours caché, mais puissant, terrible, dont la présence, l’absence ou les moindres caprices peuvent décider de la vie de 100 nations!

— «De l’or! Monsieur Martin, vrai grand banquier! Recevez nos hommages et nos serments de fidélité.»

— «De l’or pour tout un continent, mes amis. Mais ce n’est pas de l’or qui va circuler. Il faut cacher l’or: l’or est l’âme de tout argent sain. L’âme doit rester invisible. Je vous expliquerai tout cela en vous passant de l’argent.»

7. Un enterrement sans témoin

Avant de se séparer pour la nuit, Martin leur pose une dernière question:

— «Combien vous faudrait-il d’argent dans l’île pour commencer, pour que les échanges marchent bien?»

On se regarde. On consulte humblement Martin lui-même. Avec les suggestions du bienveillant banquier, on convient que 200 $ pour chacun paraissent suffisants pour commencer. Rendez-vous fixé pour le lendemain soir.

Les hommes se retirent, échangent entre eux des réflexions émues, se couchent tard, ne s’endorment bien que vers le matin, après avoir longtemps rêvé d’or les yeux ouverts.

Martin, lui, ne perd pas de temps. Il oublie sa fatigue pour ne penser qu’à son avenir de banquier. A la faveur du petit jour, il creuse un trou, y roule son baril, le couvre de terre, le dissimule sous des touffes d’herbe soigneusement placées, y transplante même un petit arbuste pour cacher toute trace.

Puis, il met en œuvre sa petite presse, pour imprimer mille billets d’un dollar. En voyant les billets sortir, tout neufs, de sa presse, il songe en lui-même:

— «Comme ils sont faciles à faire, ces billets! Ils tirent leur valeur des produits qu’ils vont servir à acheter. Sans produits, les billets ne vaudraient rien. Mes cinq naïfs de clients ne pensent pas à cela. Ils croient que c’est l’or qui garantit les piastres. Je les tiens par leur ignorance!»

Le soir venu, les cinq arrivent en courant près de Martin.

8. A qui l’argent frais fait?

Cinq piles de billets étaient là, sur la table.

— «Avant de vous distribuer cet argent, dit le banquier, il faut s’entendre.

«L’argent est basé sur l’or. L’or, placé dans la voûte de ma banque, est à moi. Donc, l’argent est à moi… Oh! ne soyez pas tristes. Je vais vous prêter cet argent, et vous l’emploierez à votre gré. En attendant, je ne vous charge que l’intérêt. Vu que l’argent est rare dans l’île, puisqu’il n’y en a pas du tout, je crois être raisonnable en demandant un petit intérêt de 8 pour cent seulement.

— «En effet, monsieur Martin, vous êtes très généreux.

— «Un dernier point, mes amis. Les affaires sont les affaires, même entre grands amis. Avant de toucher son argent, chacun de vous va signer ce document: c’est l’engagement par chacun de rembourser capital et intérêts, sous peine de confiscation par moi de ses propriétés. Oh! une simple garantie. Je ne tiens pas du tout à jamais avoir vos propriétés, je me contente d’argent. Je suis sûr que vous garderez vos biens et que vous me rendrez l’argent.

— «C’est plein de bons sens, monsieur Martin. Nous allons redoubler d’ardeur au travail et tout rembourser.»

— «C’est cela. Et revenez me voir chaque fois que vous avez des problèmes. Le banquier est le meilleur ami de tout le monde… Maintenant, voici à chacun ses deux cents dollars.»

Et nos cinq hommes s’en vont ravis, les piastres plein les mains et plein la tête.

9. Un problème d’arithmétique

L’argent de Martin a circulé dans l’île. Les échanges se sont multipliés en se simplifiant. Tout le monde se réjouit et salue Martin avec respect et gratitude.

Cependant, le prospecteur, est inquiet. Ses produits sont encore sous terre. Il n’a plus que quelques piastres en poche. Comment rembourser le banquier à l’échéance qui vient?

Après s’être longtemps creusé la tête devant son problème individuel, Thomas l’aborde socialement:

«Considérant la population entière de l’île, songe-t-il, sommes-nous capables de tenir nos engagements? Martin a fait une somme totale de 1000 $. Il nous demande au total 1080 $. Quand même nous prendrions ensemble tout l’argent de l’île pour le lui porter, cela ferait 1000 pas 1080. Personne n’a fait les 80 $ de plus. Nous faisons des choses, pas des piastres. Martin pourra donc saisir toute l’île, parce que tous ensemble, nous ne pouvons rembourser capital et intérêts.

«Si ceux qui sont capables remboursent pour eux-mêmes sans se soucier des autres, quelques-uns vont tomber tout de suite, quelques autres vont survivre. Mais le tour des autres viendra et le banquier saisira tout. Il vaut mieux s’unir tout de suite et régler cette affaire socialement.»

Thomas n’a pas de peine à convaincre les autres que Martin les a dupés. On s’entend pour un rendez-vous général chez le banquier.

10. Bienveillance du banquier

Martin devine leur état d’âme, mais fait bon visage. L’impulsif François présente le cas:

— «Comment pouvons-nous vous apporter 1080 $ quand il n’y a que 1000 $ dans toute l’île?»

— «C’est l’intérêt, mes bons amis. Est-ce que votre production n’a pas augmenté?»

— «Oui, mais l’argent, lui, n’a pas augmenté. Or, c’est justement de l’argent que vous réclamez, et non pas des produits. Vous seul pouvez faire de l’argent. Or vous ne faites que 1000 $ et vous demandez 1080 $. C’est impossible!»

— «Attendez, mes amis. Les banquiers s’adaptent toujours aux conditions, pour le plus grand bien du public… Je ne vais vous demander que l’intérêt. Rien que 80$. Vous continuerez de garder le capital.»

— «Vous nous remettez notre dette?»

— «Non pas. Je le regrette, mais un banquier ne remet jamais une dette. Vous me devrez encore tout l’argent prêté. Mais vous ne me remettrez chaque année que l’intérêt, je ne vous presserai pas pour le remboursement du capital. Quelques-uns parmi vous peuvent devenir incapables de payer même leur intérêt, parce que l’argent va de l’un à l’autre. Mais organisez-vous en nation, et convenez d’un système de collection. On appelle cela taxer. Vous taxerez davantage ceux qui auront plus d’argent, les autres moins. Pourvu que vous m’apportiez collectivement le total de l’intérêt, je serai satisfait et votre nation se portera bien.»

Nos hommes se retirent, mi calmés, mi-pensifs.

11. L’extase de Martin Golden

Martin est seul. Il se recueille. Il conclut:

«Mon affaire est bonne. Bons travailleurs, ces hommes, mais ignorants. Leur ignorance et leur crédulité font ma force. Ils voulaient de l’argent, je leur ai passé des chaînes. Ils m’ont couvert de fleurs pendant que je les roulais.

«Oh! grand banquier, je sens ton génie de banquier s’emparer de mon être. Tu l’as bien dit, illustre maître: « Qu’on m’accorde le contrôle de la monnaie d’une nation et je me fiche de qui fait ses lois ». Je suis le maître de l’Ile des Naufragés, parce que je contrôle son système d’argent.

«Je pourrais contrôler un univers. Ce que je fais ici, moi, Martin Golden, je puis le faire dans le monde entier. Que je sorte un jour de cet îlot: je sais comment gouverner le monde sans tenir de sceptre.»

Et toute la structure du système bancaire se dresse dans l’esprit ravi de Martin.

12. Crise de vie chère

Cependant, la situation empire dans l’Île des Naufragés. La productivité a beau augmenter, les échanges ralentissent. Martin pompe régulièrement ses intérêts. Il faut songer à mettre de l’argent de côté pour lui. L’argent colle, il circule mal.

Ceux qui paient le plus de taxes crient contre les autres et haussent leurs prix pour trouver compensation. Les plus pauvres, qui ne paient pas de taxes, crient contre la cherté de la vie et achètent moins.

Le moral baisse, la joie de vivre s’en va. On n’a plus de cœur à l’ouvrage. A quoi bon? Les produits se vendent mal; et quand ils se vendent, il faut donner des taxes pour Martin. On se prive. C’est la crise. Et chacun accuse son voisin de manquer de vertu et d’être la cause de la vie chère.

Un jour, Henri, réfléchissant au milieu de ses vergers, conclut que le «progrès» apporté par le système monétaire du banquier a tout gâté dans l’Ile. Assurément, les cinq hommes ont leurs défauts; mais le système de Martin nourrit tout ce qu’il y a de plus mauvais dans la nature humaine.

Henri décide de convaincre et rallier ses compagnons. Il commence par Jacques. C’est vite fait: «Eh! dit Jacques, je ne suis pas savant, moi; mais il y a longtemps que je le sens: le système de ce banquier-là est plus pourri que le fumier de mon étable du printemps dernier!»

Tous sont gagnés l’un après l’autre, et une nouvelle entrevue avec Martin est décidée.

13. Chez le forgeur de chaînes

Ce fut une tempête chez le banquier:

— «L’argent est rare dans l’île, monsieur, parce que vous nous l’ôtez. On vous paie, on vous paie, et on vous doit encore autant qu’au commencement. On travaille, on fait de plus belles terres, et nous voilà plus mal pris qu’avant votre arrivée. Dette! Dette! Dette par-dessus la tête!»

— «Allons, mes amis, raisonnons un peu. Si vos terres sont plus belles, c’est grâce à moi. Un bon système bancaire est le plus bel actif d’un pays. Mais pour en profiter, il faut garder avant tout la confiance dans le banquier. Venez à moi comme à un père… Vous voulez d’autre argent? Très bien. Mon baril d’or vaut bien des fois mille dollars… Tenez, je vais hypothéquer vos nouvelles propriétés et vous prêter un autre mille dollars tout de suite.»

— «Deux fois plus de dette? Deux fois plus d’intérêt à payer tous les ans, sans jamais finir?»

— «Oui, mais je vous en prêterai encore, tant que vous augmenterez votre richesse foncière; et vous ne me rendrez jamais que l’intérêt. Vous empilerez les emprunts; vous appellerez cela dette consolidée. Dette qui pourra grossir d’année en année. Mais votre revenu aussi. Grâce à mes prêts, vous développerez votre pays.»

— «Alors, plus notre travail fera l’île produire, plus notre dette totale augmentera?»

— «Comme dans tous les pays civilisés. La dette publique est un baromètre de la prospérité.»

14. Le loup mange les agneaux

— «C’est cela que vous appelez monnaie saine, monsieur Martin? Une dette nationale devenue nécessaire et impayable, ce n’est pas sain, c’est malsain.»

— «Messieurs, toute monnaie saine doit être basée sur l’or et sortir de la banque à l’état de dette. La dette nationale est une bonne chose: elle place; les gouvernements sous la sagesse incarnée dans les banquiers. A titre de banquier, je suis un flambeau de civilisation dans votre île.»

— «Monsieur Martin, nous ne sommes que des ignorants, mais nous ne voulons point de cette civilisation-là ici. Nous n’emprunterons plus un seul sou de vous. Monnaie saine ou pas saine, nous ne voulons plus faire affaire avec vous.»

— «Je regrette cette décision maladroite, messieurs. Mais si vous rompez avec moi, j’ai vos signatures. Remboursez-moi immédiatement tout, capital et intérêts.»

— «Mais c’est impossible, monsieur. Quand même on vous donnerait tout l’argent de l’île, on ne serait pas quitte.»

— «Je n’y puis rien. Avez-vous signé, oui ou non? Oui? Eh bien, en vertu de la sainteté des contrats, je saisis toutes vos propriétés gagées, tel que convenu entre nous, au temps où vous étiez si contents de m’avoir. Vous ne voulez pas servir de bon gré la puissance suprême de l’argent, vous la servirez de force. Vous continuerez à exploiter l’île, mais pour moi et à mes conditions. Allez. Je vous passerai mes ordres demain.»

15. Le contrôle des média

Comme Rothschild, Martin sait que celui qui contrôle le système d’argent d’une nation contrôle cette nation. Mais il sait aussi que, pour maintenir ce contrôle, il faut entretenir le peuple dans l’ignorance et l’amuser avec autre chose.

Martin a remarqué que, sur les cinq insulaires, deux sont conservateurs et trois sont libéraux. Cela paraît dans les conversations des cinq, le soir, surtout depuis qu’ils sont devenus ses esclaves. On se chicane entre bleus et rouges.

De temps en temps, Henri, moins partisan, suggère une force dans le peuple pour faire pression sur les gouvernants… Force dangereuse pour toute dictature.

Martin va donc s’appliquer à envenimer leurs discordes politiques le plus possible.

Il se sert de sa petite presse et fait paraître deux feuilles hebdomadaires: «Le Soleil», pour les rouges; «L’Étoile», pour les bleus. «Le Soleil» dit en substance: Si vous n’êtes plus les maîtres chez vous, c’est à cause de ces arriérés de bleus, toujours collés aux gros intérêts.

«L’Étoile» dit en substance: Votre dette nationale est l’œuvre des maudits: rouges, toujours prêts aux aventures politiques.

Et nos deux groupements politiques se chamaillent de plus belle, oubliant le véritable forgeur de chaînes, le contrôleur de l’argent, Martin.

16. Une épave précieuse

Un jour, Thomas, le prospecteur, découvre, échouée au fond d’une anse, au bout de l’île et voilée par de hautes herbes, une chaloupe de sauvetage, sans rame, sans autre trace de service qu’une caisse assez bien conservée.

Il ouvre la caisse: outre du linge et quelques menus effets, son attention s’arrête sur un livre-album en assez bon ordre, intitulé:

Première année de Vers Demain

Curieux, notre homme s’assied et ouvre ce volume. Il lit. Il dévore. Il s’illumine:

«Mais, s’écrie-t-il, voilà ce qu’on aurait dû savoir depuis longtemps.

«L’argent ne tire nullement sa valeur de l’or, mais des produits que l’argent achète.

«L’argent peut être une simple comptabilité, les crédits passant d’un compte à l’autre selon les achats et les ventes. Le total de l’argent en rapport avec le total de la production.

«A toute augmentation de production, doit correspondre une augmentation équivalente d’argent… Jamais d’intérêt à payer sur l’argent naissant… Le progrès représenté, non pas par une dette publique, mais par un dividende égal à chacun… Les prix, ajustés au pouvoir d’achat par un coefficient des prix. Le Crédit Social…»

Thomas n’y tient plus. Il se lève et court, avec son livre, faire part de sa splendide découverte à ses quatre compagnons.

17. L’argent, simple comptabilité

Et Thomas s’installe professeur:

«Voici, dit-il, ce qu’on aurait pu faire, sans le banquier, sans or, sans signer aucune dette.

«J’ouvre un compte au nom de chacun de vous. A droite, les crédits, ce qui ajoute au compte; à gauche, les débits, ce qui le diminue.

«On voulait chacun 200 $ pour commencer. D’un commun accord, décidons d’écrire 200 $ au crédit de chacun. Chacun a tout de suite 200 $.

«François achète des produits de Paul, pour 10 $. Je retranche 10 à François, il lui reste 190. J’ajoute 10 à Paul, il a maintenant 210.

«Jacques achète de Paul pour 8 $. Je retranche 8 à Jacques, il garde 192. Paul, lui, monte à 218.

«Paul achète du bois de François, pour 15 $. Je retranche 15 à Paul, il garde 203; j’ajoute 15 à François, il remonte à 205.

«Et ainsi de suite; d’un compte à l’autre, tout comme des piastres en papier vont d’une poche à l’autre.

«Si l’un de nous a besoin d’argent pour augmenter sa production, on lui ouvre le crédit nécessaire, sans intérêt. Il rembourse le crédit une fois la production vendue. Même chose pour les travaux publics.

«On augmente aussi, périodiquement, les comptes de chacun d’une somme additionnelle, sans rien ôter à personne, en correspondance au progrès social. C’est le dividende national L’argent est ainsi un instrument de service.

18. Désespoir du banquier

Tous ont compris. La petite nation est devenue créditiste. Le lendemain, le banquier Martin reçoit une lettre signée des cinq:

«Monsieur, vous nous avez endettés et exploités sans aucune nécessité. Nous n’avons plus besoin de vous pour régir notre système d’argent. Nous aurons désormais tout l’argent qu’il nous faut, sans or, sans dette, sans voleur. Nous établissons immédiatement dans l’île des Naufragés le système du Crédit Social. Le dividende national remplacera la dette nationale.

«Si vous tenez à votre remboursement, nous pouvons vous remettre tout l’argent que vous avez fait pour nous, pas plus. Vous ne pouvez réclamer ce que vous n’avez pas fait.

Martin est au désespoir. C’est son empire qui s’écroule. Les cinq devenus créditistes, plus de mystère d’argent ou de crédit pour eux.

«Que faire? Leur demander pardon, devenir comme l’un d’eux? Moi, banquier, faire cela?… Non. Je vais plutôt essayer de me passer d’eux et de vivre à l’écart.»

19. Supercherie mise à jour

Pour se protéger contre toute réclamation future possible, nos hommes ont décidé de faire signer au banquier un document attestant qu’il possède encore tout ce qu’il avait en venant dans l’île.

D’où l’inventaire général: la chaloupe, la petite presse et… le fameux baril d’or.

Il a fallu que Martin indique l’endroit, et l’on déterre le baril. Nos hommes le sortent du trou avec beaucoup moins de respect cette fois. Le Crédit Social leur a appris à mépriser le fétiche or.

Le prospecteur, en soulevant le baril, trouve que pour de l’or, ça ne pèse pas beaucoup: «Je doute fort que ce baril soit plein d’or», dit-il.

L’impétueux François n’hésite pas plus longtemps. Un coup de hache et le baril étale son contenu: d’or, pas une once! Des roches — rien que de vulgaires roches sans valeur!…

Nos hommes n’en reviennent pas:

— «Dire qu’il nous a mystifiés à ce point-là, le misérable! A-t-il fallu être gogos, aussi, pour tomber en extase devant le seul mot OR!

— «Dire que nous lui avons gagé toutes nos propriétés pour des bouts de papier basés sur quatre pelletées de roches! Voleur doublé de menteur!»

— «Dire que nous nous sommes boudés et haïs les uns les autres pendant des mois et des mois pour une supercherie pareille! Le démon!»

A peine François avait-il levé sa hache que le banquier partait à toutes jambes vers la forêt.

20. Adieux à l’Île des Naufragés

Nul n’a plus entendu parler de Martin depuis l’éventrement de son baril et de sa duperie.

Mais, à quelque temps de là, un navire écarté de la route ordinaire, ayant remarqué des signes d’habitation sur cette île non enregistrée, a jeté l’ancre au large du rivage.

Nos hommes apprennent que le navire vogue vers l’Amérique. Ils décident de prendre avec eux leurs effets les plus transportables et de s’en retourner dans leur pays.

Ils tiennent, par-dessus tout, à emporter le fameux album «Première Année de Vers Demain», qui les a tirés de la griffe du financier Martin et qui a mis dans leur esprit une lumière inextinguible.

Tous les cinq se promettent bien, une fois rendus dans leur pays, de se mettre en rapport avec la direction de Vers Demain et la belle cause du Crédit Social.

De la parabole à la réalité

Système d’argent-dette

Louis Even

Le système d’argent-dette, introduit par Martin dans l’Île des Naufragés, faisait la petite communauté s’endetter financièrement à mesure que, par son travail, elle développait et enrichissait l’île.

N’est-ce pas exactement ce qui se produit dans nos pays civilisés?

Le Canada actuel est certainement plus riche, de richesses réelles, qu’il y a 50 ans, ou 100 ans, ou qu’au temps des pionniers. Or, comparez la dette publique, la somme de toutes les dettes publiques du Canada d’aujourd’hui avec ce qu’était cette somme il y a 50 ans, il y a 100 ans, il y a trois siècles!

C’est pourtant la population canadienne elle-même qui, au cours des années, a produit l’enrichissement. Pourquoi donc la tenir endettée pour le résultat de son travail?

Considérez, par exemple, le cas des écoles, des aqueducs municipaux, des ponts, des routes, et autres constructions de caractère public. Qui les construit? Des constructeurs du pays. Qui fournit les matériaux? Des manufacturiers du pays. Et pourquoi peuvent-ils ainsi s’employer à des travaux publics? Parce qu’il y a d’autres travailleurs qui, eux, produisent des aliments, des vêtements, des chaussures, ou fournissent des services, que peuvent utiliser les constructeurs et les fabricants de matériaux.

C’est donc bien la population, dans son ensemble, qui, par son travail de diverses sortes de produit toutes ces richesses. Si elle fait venir des choses de l’étranger, c’est en contrepartie de produits qu’elle-même fournit à l’étranger.

Or, que constate-t-on? Partout, on taxe les citoyens pour payer ces écoles, ces hôpitaux, ces ponts, ces routes et autres travaux publics. On fait donc la population, collectivement, payer ce que la population, collectivement, a elle-même produit.

Payer plus que le prix

Et ça ne s’arrête pas là. On fait la population payer plus que le prix de ce qu’elle a elle-même produit. Sa production, enrichissement réel, devient pour elle une dette chargée d’intérêts. Avec les années, la somme des intérêts peut égaler, ou même dépasser, le montant de la dette imposée par le système. Il arrive qu’on fait ainsi la population payer deux fois, trois fois, le prix de ce qu’elle a elle-même produit.

Outre les dettes publiques, il y a aussi les dettes industrielles, elle aussi chargées d’intérêts. Elles forcent l’industriel, l’entrepreneur, à augmenter ses prix au-delà du coût de production, pour pouvoir rembourser capital et intérêts, sans quoi il ferait banqueroute.

Dettes publiques ou dettes industrielles, c’est toujours la population qui doit payer tout cela au système financier. Payer en taxes quand il s’agit de dettes publiques; payer en prix quand il s’agit de dettes industrielles. Les prix gonflent pendant que les taxes aplatissent le porte-monnaie.

Système tyrannique

Tout cela et bien d’autres choses indiquent bien un système d’argent, un système de finance, qui commande au lieu de servir et qui tient la population sous sa domination — comme Martin tenait les gars de l’île sous sa domination avant qu’ils se révoltent.

Et si les contrôleurs de l’argent refusent de prêter, ou s’il y mettent des conditions trop difficiles pour les corps publics ou pour les industriels, qu’arrive-t-il? Il arrive que les corps publics renoncent à des projets qui sont pourtant urgents; il arrive que les industriels renoncent à des développements ou des productions qui répondraient pourtant à des besoins. Et cela cause du chômage. Et pour empêcher les chômeurs de crever tout à fait, il faut taxer ceux qui ont encore quelque chose ou qui gagnent encore un salaire.

Peut-on imaginer un système plus tyrannique, dont les maléfices se font sentir sur toute la population?

Obstacle à la distribution

Et ce n’est pas tout. A part d’endetter la production qu’il finance, ou de paralyser celle qu’il refuse de financer, le système d’argent est un mauvais instrument financier de distribution des produits.

On a beau avoir des magasins et des entrepôts pleins, on a beau avoir tout ce qu’il faut pour une production plus abondante encore, la distribution des produits est rationnée.

Pour obtenir les produits, en effet, il faut les payer. Devant des produits abondants, il faudrait une abondance d’argent dans les porte-monnaie. Mais ce n’est pas le cas. Le système met toujours plus de prix sur les produits que d’argent dans les porte-monnaie du public qui a besoin de ces produits.

La capacité de payer n’est pas équivalente à la capacité de produire. La finance n’est pas en accord avec la réalité. La réalité, ce sont des produits abondants et faciles à faire. La finance, c’est de l’argent rationné et difficile à obtenir.

Corriger ce qui est vicié

Le système d’argent actuel est donc vraiment un système punitif, au lieu d’être un système de service.

Cela ne veut pas dire qu’il faut le supprimer, mais le corriger. C’est ce que ferait magnifiquement l’application des principes financiers connus sous le nom de Crédit Social. (Ne pas confondre avec le parti politique qui prend faussement ce nom.)

L’argent au service de la personne


par le Crédit Social

L’argent conforme au réel

L’argent de Martin, dans l’Île des Naufragés, n’aurait eu aucune valeur s’il n’y avait eu aucun produit dans l’île. Même si son baril avait été réellement plein d’or, qu’est-ce que cet or aurait pu acheter dans une île sans produit? Or, ou papier-monnaie, ou n’importe quels montants de chiffres dans le livre de Martin n’auraient pu nourrir personne, s’il n’y avait pas eu des produits alimentaires. Ainsi pour les vêtements. Ainsi pour tout le reste.

Mais il y avait des produits dans l’île. Ces produits provenaient des ressources naturelles de l’île et du travail de la petite communauté. Cette richesse réelle, qui seule donnait de la valeur à l’argent, était la propriété des habitants de l’île, et non pas la propriété exclusive du banquier Martin.

Martin les endettait pour ce qui leur appartenait. Ils l’ont compris quand ils ont connu le Crédit Social. Ils ont compris que tout argent, tout crédit financier, est basé sur le crédit de la société elle-même, et non pas sur l’opération du banquier. Que l’argent devait donc être leur propriété au moment où il commençait; donc, leur être remis, divisé entre eux, quitte à passer ensuite des uns aux autres selon le va-et-vient de la production des uns et des autres.

La question de l’argent devenait dès lors pour eux ce qu’elle est essentiellement: une question de comptabilité.

La première chose qu’on exige d’une comptabilité, c’est d’être exacte, conforme aux choses qu’elle exprime. L’argent doit être conforme à la production ou à la destruction de richesse. Suivre le mouvement de la richesse: production abondante, argent abondant; production facile, argent facile; production automatique, argent automatique; gratuités dans la production, gratuités dans l’argent.

L’argent pour la production

L’argent doit être au service des producteurs, à mesure qu’ils en ont besoin pour mobiliser les moyens de production.

C’est possible, puisque cela s’est fait, du jour au lendemain, dès que la guerre fut déclarée en 1939. L’argent, qui manquait partout depuis dix années, est venu soudain; et pendant les six années de guerre, il n’y a plus eu aucun problème d’argent pour financer toute la production possible et requise.

L’argent peut donc être, et doit être, au service de la production publique et de la production privée, avec la même fidélité qu’il fut au service de la production de guerre. Tout ce qui est physiquement possible pour répondre aux besoins légitimes de la population doit être rendu financièrement possible.

 Ce serait la fin des cauchemars des corps publics. Et ce serait la fin du chômage et de ses privations, tant qu’il reste des choses à faire pour répondre aux besoins, publics ou privés, de la population.

Tous capitalistes — Dividendes à chacun

 Le Crédit Social préconise la distribution d’un dividende périodique à tous. Disons une somme d’argent versée chaque mois à chaque personne, indépendamment de son emploi – tout comme le dividende versé au capitaliste, même quand il ne travaille pas personnellement.

On reconnaît que le capitaliste à piastres, celui qui place de l’argent dans une entreprise, a droit a un revenu sur son capital, revenu qui s’appelle dividende. Ce sont d’autres individus qui mettent son capital en oeuvre, et ces autres-là sont récompensés pour cela, en salaires. Mais le capitaliste tire un revenu de la seule présence de son capital dans l’entreprise. S’il y travaille personnellement, il tire alors deux revenus: un salaire pour son travail et un dividende pour son capital.

Eh bien, le Crédit Social considère que tous les membres de la société sont capitalistes. Tous possèdent en commun un capital réel qui concourt beaucoup plus à la production moderne que le capital-piastres ou que le travail individuel des employés.

Quel est ce capital communautaire?

Il y a d’abord les ressources naturelles du pays, qui n’ont été produites par personne, qui sont une gratuité de Dieu à ceux qui habitent ce pays.

Puis, il y a la somme des connaissances, des inventions, des découvertes, des perfectionnements dans les techniques de production, de tout ce progrès, acquis, accumulé, grossi et transmis d’une génération à l’autre. C’est un héritage commun, gagné par les générations passées, que notre génération utilise et grossit encore pour le passer à la suivante. Ce n’est la propriété exclusive de personne, mais un bien communautaire par excellence.

Et c’est bien là le plus gros facteur de la production moderne. Supprimez seulement la force motrice de la vapeur, de l’électricité, du pétrole – inventions des trois derniers siècles — et dites ce que serait la production totale, même avec beaucoup plus de travail et de bien plus longues heures par tous les effectifs ouvriers du pays.

Sans doute, il faut encore des producteurs pour mettre ce capital en rendement, et ils en sont récompensés par leurs salaires. Mais le capital lui-même doit valoir des dividendes à ses propriétaires, donc à tous les citoyens, tous également cohéritiers des générations passées.

Puisque ce capital communautaire est le plus gros facteur de production moderne, le dividende devrait être capable de procurer à chacun au moins de quoi pourvoir aux besoins essentiels de l’existence. Puis, à mesure que la mécanisation, la motorisation,

l’automation, prennent une place de plus en plus grande dans la production, avec de moins en moins de labeur humain, la part distribuée par le dividende devrait devenir de plus en plus grosse.

Voilà une tout autre manière de concevoir la distribution de la richesse que la manière d’aujourd’hui. Au lieu de laisser des personnes et des familles dans la misère noire, ou de taxer ceux qui gagnent pour venir au secours de ceux qui ne sont plus nécessités dans la production, on verrait tout le monde assuré d’un revenu basique par le dividende.

Ce serait en même temps un moyen, bien approprié aux grandes possibilités productives modernes, de réaliser dans la pratique le droit de tout être humain à l’usage des biens matériels. Droit que chaque personne tire du seul fait de son existence. Droit fondamental et imprescriptible, que Pie XII rappelait dans son historique radio-message du 1er juin 1941:

« Les biens créés par Dieu l’ont été pour tous les hommes et doivent être à la disposition de tous, selon les principes de la justice et de la charité. Tout homme, en tant qu’être doué de raison, tient en fait de la nature le droit fondamental d’user des biens matériels de la terre… Un tel droit individuel ne saurait être supprimé en aucune manière, pas même par l’exercice d’autres droits certains et reconnus sur des biens matériels. »

Un dividende à tous et à chacun: voilà bien la formule économique et sociale la plus radieuse qui ait jamais été proposée à un monde dont le problème n’est plus de produire, mais de distribuer les produits.

Pas par un parti politique

 Nombreux, en plusieurs pays, ceux qui voient dans le Crédit Social de Douglas ce qui a été proposé de plus parfait pour servir l’économie moderne d’abondance, et pour mettre les produits au service de tous.

Il reste à faire prévaloir cette conception de l’économie, pour qu’elle devienne une réalisation dans la pratique.

Malheureusement, au Canada, des politiciens ont galvaudé les deux mots «Crédit Social» en les prenant pour désigner un parti politique. C’est le plus grand tort qui ait jamais été fait à là compréhension et à l’expansion de la doctrine de Douglas. C’est devenu une source de confusion et une cause de défiance. Bien des gens refusent à priori d’entendre parler de Crédit Social parce qu’ils y voient un parti politique, et ils ont déjà donné leur allégeance à un autre parti.

Pourtant, le Crédit Social, authentiquement compris, n’est pas du tout un parti politique. C’est exactement le contraire. Le fondateur même de l’école créditiste, C.H. Douglas, connaissait certainement mieux sa doctrine que n’importe qui; infiniment mieux surtout que les petites têtes enflées qui veulent se servir de l’idée superficielle qu’ils en ont pour essayer de satisfaire leurs ambitions politiques. Or, Douglas a déclaré carrément qu’il y a incompatibilité entre Crédit Social et politique électorale.

Parti politique et Crédit Social sont deux termes qui s’excluent l’un l’autre, par leur nature même, par leur but, leur moteur, leur esprit.

Les principes du Crédit Social reposent sur une philosophie. Et cette philosophie donne la priorité à la personne sur le groupe, sur les institutions, sur le gouvernement lui-même. Toute activité faite au nom du Crédit Social authentique doit être une activité au service des personnes.

C’est un tout autre moteur qui anime et oriente les activités d’un parti politique.

Tout parti politique, ancien ou nouveau, a pour but premier de conquérir ou de garder le pouvoir, de devenir ou de rester le groupe qui gouvernera le pays. C’est la recherche du pouvoir pour un camp.

Le Crédit Social, au contraire, conçoit le pouvoir redistribué à tous: le pouvoir économique, par un dividende périodique permettant à chaque individu de passer des commandes à la production de son pays; le pouvoir politique, en faisant de l’État, des gouvernements à tous les échelons, la chose des personnes, et non pas les personnes la chose de l’État.

C’est le gouvernement qui intéresse les partis politiques. Tandis que c’est la personne, l’épanouissement de la personne qui intéresse le vrai créditiste.

La politique de parti porte les citoyens à abdiquer leur responsabilité personnelle, le parti mettant toute l’importance sur le vote, sur un acte de quelques secondes que le citoyen accomplit caché derrière un écran, après avoir été servi de ragoût électoral à toutes les sauces pendant quatre semaines.

Le Crédit Social, au contraire, apprend aux citoyens à prendre eux-mêmes leur responsabilité, en politique comme dans le reste, et en tout temps, se faisant la surveillance et la conscience des gouvernements, clamant la vérité et dénonçant les injustices sans répit partout où elles se trouvent.

Tout parti politique contribue à diviser le peuple, les partis luttant les uns contre les autres à la recherche du pouvoir. Or, toute division affaiblit. Un peuple divisé, affaibli, se fait mal servir.

La doctrine du Crédit Social, au contraire, rend les citoyens conscients des aspirations fondamentales communes à toute personne. Un mouvement créditiste authentique apprend aux citoyens à s’unir pour des demandes sur lesquelles tous s’accordent, à faire au besoin des pressions concertées sur les gouvernants, quelle que soit l’équipe au pouvoir. C’est pour cela que le journal Vers Demain, dont ces 8 pages sont tirées, recommande en politique la pression du peuple groupé en dehors des parlements, mais agissant sur les gouvernements, afin de faire les élus du peuple légiférer dans le sens du Crédit Social.

Pour faire prévaloir de grandes idées, comme la belle conception créditiste de l’économie, il faut, non pas des politiciens avides de gloriole et d’argent, mais des apôtres qui se donnent sans calcul, n’ayant en vue que le triomphe de la vérité et un monde meilleur pour tous; des apôtres détachés de toutes récompenses ici-bas, faisant tout leur possible pour la cause embrassée et, pour le reste, s’en remettant entre les mains de Dieu.

Le journal Vers Demain travaille à former de tels apôtres. Le journal Vers Demain présente leurs objectifs, leurs activités et leur réalisations.

Louis EVEN

Vous avez aimé ce que vous venez de lire? C’est important de le faire connaître aux autres! Vous pouvez commander des copies de cette circulaire de 8 pages de «L’Île des Naufragés», ou mieux encore, vous abonnez au journal Vers Demain, dont cette circulaire est tirée, pour avoir les nouvelles  sur les développements de notre Mouvement.

Histoire d’une vachette de deux ans sauvée   Leave a comment

  Histoire d’une vachette de deux ans sauvée par une organisation    http://laverabestia.org/flvplayer.swf  

Pour mon Amie Aumeda 

Publié 24 août 2010 par micdec dans Espoir...

Discussion sur YouTube – The real Avatar: Mine – Story of a Sacred Mountain   Leave a comment

 

Vous avez aimé la vidéo de AVATAR,

dans un précédent billet ?

Voyez maintenant l’histoire réelle :

Une tribu lance un appel à James Cameron

 

 

L'appel de Survival à James Cameron est publié aujourd'hui dans le magazine Variety
L’appel de Survival à James Cameron est publié aujourd’hui dans le magazine Variety
© Survival

Au nom d’une tribu indienne, Survival International a lancé un appel à James Cameron, le réalisateur d’Avatar, dans un encart publicitaire publié aujourd’hui par le magazine américain Variety.

Le message de l’annonce figurant ci-après appelle James Cameron à venir en aide aux Dongria Kondh, une tribu de l’Etat d’Orissa en Inde, dont l’histoire est singulièrement similaire à celle des Na’vi d’Avatar.

Appel à James Cameron

Avatar est une fiction… bien réelle.

En Inde, la tribu des Dongria Kondh lutte pour défendre sa terre contre une compagnie minière qui s’apprête à détruire sa montagne sacrée.

Venez en aide aux Dongria Kondh.

Nous avons vu votre film – maintenant, visionnez le nôtre : www.survivalinternational.org/mine

Ce film de dix minutes ‘Mine : histoire d’une montagne sacrée’, produit par Survival et dont la narratrice est la comédienne Joanna Lumley, décrit la situation critique dans laquelle se trouvent les Dongria.

Les Dongria vivent dans les collines de Niyamgiri dans l’Etat d’Orissa, en Inde. La compagnie britannique FTSE-100 Vedanta Resources, dont l’actionnaire majoritaire est le milliardaire indien Anil Agarwal, a l’intention d’exploiter les riches gisements de bauxite (minerai d’aluminium) que recèle leur montagne sacrée.

Les Dongria et autres tribus kondh qui s’opposent à Vedanta sont résolus à empêcher que leur montagne Niyamgiri devienne une décharge industrielle. D’autres groupes kondh souffrent déjà de l’implantation, par Vedanta, d’une raffinerie de bauxite au pied des collines de Niyamgiri.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘De même que pour les Na’vi qui décrivent la forêt de Pandora comme ‘leur tout’, pour les Dongria Kondh, la vie et la terre ont toujours été profondément liées. Le drame d’Avatar – si l’on fait abstraction des lémuriens multicolores, des chevaux à longues trompes et des guerriers androïdes – se joue aujourd’hui sur les collines de Niyamgiri en Orissa.

“Comme les Na’vi d’Avatar, les Dongria Kondh sont également en danger, leur terre est sur le point d’être exploitée par Vedanta Resources qui ne renoncera pas facilement à ses objectifs. La mine détruira les forêts dont dépendent les Dongria Kondh et anéantira la vie de milliers d’autres Kondh qui vivent dans cette région.

‘J’espère que James Cameron soutiendra les Dongria dans leur combat pour protéger leur montagne sacrée et garantir leur avenir’.

Agissez maintenant pour aider les les Dongria Kondh

Écrivez une lettre au Premier Ministre de l’Inde pour lui faire part de votre préoccupation.

Faites un don à Survival

 

Citer le message précédent

La narration est en Anglais, mais les images parlent d’elles même

YouTube – The real Avatar: Mine – Story of a Sacred Mountain
   

Publié 11 février 2010 par micdec dans Espoir...

Dans toute guerre atroce, il y aura toujours un diamant qui brillera   2 comments

 
De la part de mon Amie Canadienne, Asuka Aki
 
"Dans toute guerre atroce, il y aura toujours un diamant qui brillera"
 
 

Le coeur d’un soldat = le coeur d’un homme, d’un père…

  Voilà ce qui devrait faire les manchettes au lieu de tout ce qu’on nous montre de peu d’importance.


https://angescorpion.wordpress.com/wp-content/uploads/2010/02/image00222.jpg?w=257


Cette histoire est dure, mais tellement réconfortante pour le coeur, quand on regarde cette photo de John Gebhardt en Afghanistan.


L’épouse de John Gebhardt, Mindy, dit que la famille entière de cette petite fille a été exécutée. Les insurgés voulaient la tuer aussi et l’ont tirée dans la tête…mais heureusement ils ont raté leur coup et elle n’est pas morte. Elle fut soignée à l’hôpital de John et est en voie de guérison même si elle pleure et se plaint.


Les infirmières ont dit que John est le seul à pouvoir la calmer, alors John a passé les 4 dernières nuits à la tenir dans ses bras et les deux dorm
irent sur cette chaise. La petite se remet lentement.

John est un véritable héros de la guerre et il représente ce que l’occident tente de faire là bas.


Ça, mes amis, ça vaut la peine d’être partagé avec le reste du MONDE entier. Allez-y !!! Vous ne verrez jamais une telle chose dans les nouvelles. Gardez la nouvelle en marche. Rien n’arrivera si vous ne le faites pas, mais le monde a besoin de voir des photos comme celle-ci et a besoin de réaliser que nous faisons la différence… même si c’est une petite fille à la fois.

 
http://crea-caca-2007.spaces.live.com/blog/cns!526FBC13DF6D91D0!4565.entry

Publié 3 février 2010 par micdec dans Espoir...

Un petit Français de 6 ans aux JO de Pékin !   3 comments

Beijing 2008

ATTENTION : SCANDALE FRANCO/FRANÇAIS

Je me sens obligé moralement de communiquer ce lien de dernière minute :

http://www.chine-informations.com/actualite/chine-beijing-le-clip-de-philippe-richard-realise-malgre-le-scandale_10154.html

Je laisse ce qui suit en place, tel que je l’ai déposé dans mon billet le 28 juillet 2008…..je ne savais pas la vérité !!

Voir aussi en fin de ce billet les premières mises en garde….aussitôt publiées….et les commentaires qui m’ont alertés.

    

Armant DARBO chantera sur la télé chinoise. Ce petit Français a six ans !!

« Beijing 2008 », chantée par Arman Darbo, sera diffusée plusieurs fois par jour sur plusieurs chaînes de China Central TV (CCTV), le principal groupe télévisuel d’Etat.

 

Mêlant anglais, chinois et français, sa chanson évoque l’amitié entre les peuples. 

 

 

 

Voici sa photo :

 

 

 

  Chine001

 

 

 C’est une histoire merveilleuse que celle de ce jeune enfant : Arman Darbo. C’est un jeune Français de 6 ans, et il participera à sa façon aux Jeux olympiques. Sa chanson « Beijing 2008 », qui évoque l’amitié entre les peuples, a été retenue par les organisateurs. Mêlant anglais, chinois et français, elle fera partie des quelques morceaux qui passeront en boucle sur plusieurs chaînes de China Central TV (CCTV), le principal groupe télévisuel d’Etat, regardé par des centaines de millions de téléspectateurs.

 

Né à Paris, Arman vit avec ses parents à Pékin depuis septembre 2004. Inscrit à l’Ecole française de Pékin où il suit une scolarité classique, il rentrera en CE 1 en septembre.

Sa mère est conseillère en communication auprès de L’Unesco.

Son père, Igor Garbo, est consultant en nouvelles technologies pour des organisations internationales, dont l’Union européenne.  Pour les JO, tout s’est passé rapidement, un peu par hasard. En début d’année, il y avait un concours pour les Jeux et Arman a enregistré une chanson. Des gens à la radio chinoise l’ont aimée et elle est parvenue aux oreilles de responsables de CCTV. Sous te charme, le groupe télévisuel a décidé d’intégrer la chanson dans les bandes-annonces qui accompagneront la diffusion des épreuves, Le vidéoclip, tourné début juillet, passera en boucle, plusieurs fois par jour. 

 

 

   

NDLR : Afin d’être totalement objectif, je me dois de communiquer un lien,

 transmis par un visiteur, qui fait référence à un problème Franco-Français de droits d’auteur…..

 

http://www.chine-informations.com/actualite/chine-scandale-la-chanson-volee-des-jeux-olympiques-le-bocog-responsable_10066.html 

 

Côté positif de la chose, vous trouverez sur ce site bien des renseignements concernant les jeux et autres détails.

Je remercie donc ce visiteur de son information.

 

 

Et voici le lien vers cet auteur qui revendique la paternité de cette chanson…

 

http://www.chine-informations.com/actualite/chine-jo-premiere-chanson-pour-les-jeux-de-pekin-chantee-par-un_10000.html

 

 

Publié 28 juillet 2008 par micdec dans Espoir...

Et vous Mesdames ???   1 comment

 

Le saviez-vous ?

(Trouvé sur le Net…..auteur inconnu)

En France, elles sont des milliers à avoir fait avancer la condition féminine.   

Petit florilège subjectif de dates et de personnalités.

Cette liste est tout, sauf exhaustive.

1791 Marie Olympe de Gouges, humaniste, écrit la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (décapitée par Robespierre).

1875 Madeleine Brès, première femme médecin.

1884 Clémence Royer, première femme à obtenir le droit d’enseigner à la Sorbonne (elle reçoit la Légion d’honneur pour l’ensemble de ses travaux scientifiques en 1901),

1903 Marie Curie obtient le prix Nobel de physique (elle aura celui de chimie en 1911 !) et obtient une chaire à la Sorbonne trois ans plus tard.

1907 Mme Duffaut et Mme Charnier sont les premières femmes à obtenir le diplôme de cochères (examen professionnel de conduite des fiacres).

1908 Le 3 mai, des Suffragettes envahissent un bureau de vote pour s’emparer des urnes

1908 Mme Decourcelle, ancienne cochère, devient la première femme chauffeur de taxi. ‘Sa nomination fait scandale.

1909 Lily Laskine, première femme instrumentaliste (harpiste) à l’orchestre de l’Opéra de Paris. Les hommes menacent de faire grève.

1920 Une femme mariée peut adhérer à un syndicat sans autorisation de son époux.

1930 Thérèse Bertrand Fontaine, premier médecin des hôpitaux de Paris.

1933 Le Guide Michelin décerne trois étoiles au restaurant lyonnais de la Mère Brazier, le seul à être dirigé par une femme.

1944 Elsa Triolet, première femme à recevoir le prix Goncourt pour son recueil de nouvelles "Le premier accroc coûte deux cents franc".

1945 Le 20 avril, les femmes votent pour la première fois pour les élections municipales (suite à l’ordonnance du 21 avril 1944 et avec près d’un siècle de retard sur les hommes…).

1947 Germaine Poinso Chapuis, première femme ministre (Santé publique et Population).

1951 Mme Levannier, première femme ceinture noire de judo.

1959 L’École des Ponts et Chausséess s’ouvre aux filles.

1961 Marcelle Claverie, première femme conducteur d’autobus à Paris.

1963 Loi permettant aux femmes de devenir marin pêcheur.

1967 Jacqueline Dubut, première femme pilote de ligne (Air lnter).

1969 Françoise Chandernagor, première femme à sortir major de l’Ena

1970 Fondation du MLF (Mouvement de libération des femmes).

1970 Les femmes touchent 90% de leur salaire durant leur congé de maternité (12 semaines minimum

1970 Pour la première fois, des femmes rejoignent les rangs du défilé militaire du 14juillet.

1972 Loi sur l’égalité des salaires entre hommes et femmes.

1974 Simone Veil devient ministre de la Santé, nomination à l’origine de nombre de textes de loi dont celle sur l’avortement, votée en 1975 sous les injures de ses homologues parlementaires masculins.

1976 Les femmes peuvent devenir sapeurs-pompiers.

1980 Marguerite Yourcenar entre à l’Académie française.

1982 La journée de la Femme (8 mars) devient officielle en France suite à une décision gouvernementale.

1988 Isabelle Guion de Mérétens, première femme officier de gendarmerie.

1990 Florence Artaud remporte la Route du rhum.

1996 Claudie Haigneré, première femme française spationaute (sur vaisseau Soyouz)

 

Publié 8 juillet 2008 par micdec dans Espoir...

L’orthographe, c’est la compréhension des êtres.   2 comments

Au fil de mes promenades sur des espaces qui m’intrepellent, je suis resté en arrêt sur celui d’une jeune et jolie jeune fille prénommée Danièle.
Le texte qu’elle à écrit m’a si agréablement surpris, que je ne puis résister au plaisir de le communiquer par rétrolien dans ce billet. Le voici donc :
 
 
  « Lé fotes d’ortografe »

 

Erreurs de grammaire ou de conjugaison

Je suis catastrophée devant tant d’aberrations

L’excès de fautes d’orthographe devrait devenir un crime

Dont la langue française serait reconnue victime

 

À l’heure des e-mails et autres « textos »

Les jeunes s’amusent à massacrer les mots

Et le pire dans tout ça c’est qu’ils s’en fichent pas mal

Tant qu’on les comprend, pour eux c’est le principal !

 

Et ces chers adultes sont à blâmer tout autant

Au vu des perles sur les affiches et les menus des restaurants !

Une erreur peut si facilement être corrigée

Alors par pitié relisez-vous avant de publier !

 

Mais comment diable en est-on arrivé là ?

Le français n’est plus enseigné à l’école ou quoi ?

En dictée nos collégiens ont maintenant tous zéro pointé

Le dictionnaire ? Ils le laissent moisir au grenier …

 

Nos jeunes ne sont vraiment pas des génies littéraires

À croire que le français est devenu une langue étrangère

Ils se vantent d’avoir grandi avec les avancées technologiques

Mais ils ne sont même pas fichus d’utiliser un correcteur orthographique !

 

Alors au lieu d’apprendre les paroles des « Tokyo Hôtel »

Révisez donc ce qu’est le singulier et le pluriel

Par pitié vérifiez vos verbes et leurs accords

Et cessez de mettre la langue française à mort !

 

Dannie M. 

 

boxe des mots

 

Je vous invite à aller visiter l’espace de cette jeune fille il est plein de soleil et tellement vivant !!!

http://chezdannie.spaces.live.com/blog/cns!2568167C674A5343!1072.entry#trackback

 

Publié 28 mars 2008 par micdec dans Espoir...

Votre ami, c’est quoi, les filles ???   1 comment

Aujourd’hui, c’est le jour béni de LA Femme
et LA Femme le mérite bien, car ça se fête
comme un anniversaire….ou un fête !!
 
Mais existe t’il un jour de L’AMI ????
Oui, de votre vrai Ami à vous ????
Alors, je vous dédie ceci, fort bien pensé
par : Khalil Gibran Le prophète
 
Votre ami est votre besoin …
Il est le champ que vous semez…
Avec amour…Et..
Moissonnez avec reconnaissance…
 
Il est votre table et votre foyer…
Car vous venez à lui….Avec votre faim..
Et vous chercher en lui…La Paix..
 
Lorsque votre ami parle de ses pensées…
Vous ne craignez pas le  »non » de votre esprit…
Ni ne refusez le  »oui »….
 
Et, quand il est silencieux…
Votre coeur ne cesse d’écouter son coeur…
Car en amitié…Toutes les pensées…
Tous les désirs…Toutes les attentes….
Naissent et sont partagés….
Sans mots dans une joie muette…!
 
Quand vous vous séparez de votre ami…
Ne vous désolez pas…
Car ce que vous aimez en lui…
Peut être plus clair en son absence…
Comme la montagne pour le  »randonneur »…
Est plus visible….Vue de la plaine…
 
Et….qu’il n’y ait d’autres intentions..
Dans l’amitié…
Que l’approfondissement de l’esprit…
Car l’amour qui cherche autre chose..
Que la révélation de son propre mystère..
N’est pas l’amour…
Mais….Un filet jeté au loin…
Et ce que vous prenez….Est vain….!
 
Donnez à votre ami….
Le meilleur de vous-mêmes…
Et….si il doit connaître..
Le  »reflux » de votre marée…
Laissez-le connaître aussi son  »flux »…!
 
Car qu’est-ce que votre ami….
Si vous venez le voir…
Avec pour tout présent…Des heures..
 À tuer…!
Venez toujours le voir avec des heures…
À faire vivre…!
Car il est là pour remplir vos besoins…
Et….Non….Votre néant….!
 
Et….dans la tendresse de l’amitié…
Qu’il y ait le rire…Et le partage des plaisirs…!
Car dans la rosée de menues choses…
Le coeur trouve son matin…
Et….sa fraîcheur….!
 
 
Khalil Gibran Le prophète

Publié 8 mars 2008 par micdec dans Espoir...